pour rafraichir les mémoires un résumé de notre premières aventures de 2008
Premier article
- les infections urinaires
JAIPUR
La capitale du Rajasthan, doit son surnom de " ville rose " à la peinture rose qui recouvre les édifices de l'ancienne ville close (chez les Rajpoutes, la couleur rose symbolisait l'hospitalité). Visite de la vielle ville mais le bruit est assez difficile à supporter, les sollicitations multiples voire un tantinet agressives des enfants de GIPSY qui sont nombreux. ici il y a pas mal de pauvreté et beaucoup d’enfants dans les rues livrés à eux mêmes, il est difficile de rester insensible à la gamine qui fait les bennes à ordures en ville pour chercher sa nourriture, mais impossible de porter seul toute la misère du monde, le dernier qui a voulu faire cela a fini sur la croix, il faut résister à ces demandes car cela dégénérerait rapidement. hôtel RAYA NIWA en centre ville
Tout le
mondes est sur le toit des maisons à
rivaliser, celui qui fera monter
le cerf-volant le plus haut. Nous avons
assisté aux feux d artifice qui durent
plus d une demi- heure. ils sont
tirés de plusieurs endroits, toute la
périphérie de la ville est illuminée,
ces feux d’artifice sont- ils privés ou organisé ? Notre 14 juillet à coté fait pâle figure.
Deuxième jour, visite du fameux City Palace et de l'observatoire astronomique. C’était agréable, il reste aux hindous beaucoup d’objets du 16 è et 17è siècle. Nous avons passé la fin de matinée à visiter l’Amber palace, forteresse du 16è.
Nous avons été manger chez notre chauffeur, il nous a présenté sa famille et sa maison. Le repas était très épicé quant à la maison c’est très rudimentaire, nous avons vu un seul lit ; pour six personnes ?
Au retour
nous avons visité un magasin « de l’inde moderne », c’était tellement
luxueux que nous ne voyons pas pour l’instant la population de la rue dedans.
De nouveau sur la route, elle toujours aussi oppressante, il n’y a aucune règle.
haratpur,
. Namaste.
Carnet de voyage
Le tour
du monde 2008
de
Marie
claire et René LE FERREC
« Le futur
appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. »
Eleanor Roosevelt |
Nous en avions rêvé, alors nous
l’avons fait !
10 mois autour du monde
10 mois a voir du monde
Alors Dis moi ; c’est
comment le monde ?
à SEGOLEN et GWENOLA nos deux filles
P
|
REFACE
Nous avons avec cette
publication voulu aider ceux et celles qui souhaitent s’engager dans l’aventure
d’un long voyage et leur faire profiter de notre modeste expérience.
Au travers de ce récit sans prétention, nous voulons vous
faire partager notre voyage, nos découvertes, nos reflexions et vous faire connaître les gens que nous
avons croisés.
Nous nous sommes pris au jeu de l’écriture en voulant
donner de nos nouvelles à l’aide notre blog et nombreux de nos amis nous ont
demandé de publier une compilation de ces notes.
Alors voici et encore MERCI à tous et à toutes de nous
avoir accompagné et soutenu lors de ce périple.
1
Qui sommes nous
2 Pourquoi partir
3 le projet
4 L’ itinéraire
5 Le budget/ Les billets /L’assurance
6 L’argent
7 le matériel
Le sacs à dos /la trousse de toilette/la trousse de
secours/les papiers
8 Les guides
9 Internet
10 Trucs et astucesLes formalités
12 L’INDE
13 LE NEPAL
14 LE CAMBODGE
15 LE VIETNAM
16 LA CHINE
17 BALI
18 LA NOUVELLE CALEDONIE
19 LA NOUVELLE ZELANDE
20 L ILE DE PAQUES
21 LE CHILI
22 LA BOLIVIE
23 LE PEROU
24 LE MEXIQUE
25 CONCLUSIONS
1 Qui sommes nous
Mariés,
nous sommes tous les deux originaires de Bretagne , nous avons deux filles et
une petite fille née pendant notre voyage,
Nous
vivons à Saint André de Eaux, une
commune proche de Saint Nazaire en Loire Atlantique
Marie
Claire 55 ans est née à Brest secrétaire
médicale et assistante de chirurgiens orthopédistes dans une polyclinique de
Saint Nazaire .
René
58 ans est né à Gourin dans le Morbihan ; aujourd’hui retraité (même s’ il
n’aime pas ce terme). Il fut responsable de maintenance puis de sécurité et de l’environnement et
enfin chargé de l’emploi et de la formation au sein d’ une entreprise de
fabrication d’éléments entrant dans la constitution de turbos réacteurs
d’avions à Saint Nazaire.
2 Pourquoi partir
Nous
avons toujours voyagé depuis longtemps ; en famille ou en couple, mais
pour nous, aussi loin que nous nous
souvenons, le désir de connaître les
autres continents et leurs habitants nous a toujours passionné. Cela vient sans
aucun doute de nos lectures car elles nous ont fait voyager.
Pour
René tout a commencé au Magreb en 1968,
avec trois amis ils sont descendus en 4L pour se tester en vue d’un tour
du monde. Ils avaient commencé à acquérir le matériel,(appareil
photo,magnétophone). Second test en
Ecosse, l’année suivante ils ont du jeter l’éponge.
Dès
notre mariage, nous avons repris la route de nouveau pour le grand sud
marocain, les pays de l’europe actuelle,
essentiellement en voiture, l’ avion restant assez honéreux à cette
époque. D’abord seuls, nous avons
ensuite continué avec nos filles, nous
n’avons jamais arrêté. (Turquie,Tunisie, Grèce, Sénégal, Mali, Afrique du sud,
République dominicaine, Cuba , Madagascar etc) et pour la majorité avec
notre sac à dos.
Ces
destinations peuvent sembler simples aujourd’hui, mais les moyens de transport
et leur démocratisation ont bien changé les conditions de voyages par
rapport à cette époque.
Partir
pour le grand tour est une autre histoire. Nous avons pris conscience que ce
genre d’aventure c’était maintenant ou jamais, cette idée fut renforcée par des
accidents de santé des membres de notre coterie. Il faut aussi préciser que la
situation de René lui permettait grâce à une fin d’activité anticipée de
pouvoir partir en 2008, alors dès 2006 nous avons commencé à cogiter le projet.
3 le projet
Un tour du monde ne doit pas se faire sur un coup de tête, cela se murit, il y a plusieurs étapes et que chacune de ces étapes doit valider l’étape suivante, un peu comme un projet industriel.
Le découlé logique pourrait être celui que nous avons suivi en répondant aux différentes questions ci-dessous :
31 si on partait ?
L’idée a pris naissance au cours de discussions avec des amis qui connaissaient deux jeunes qui venaient d’entamer un tour du monde.
Nous nous sommes connectés sur leur blog, puis de fil en aiguille nous avons avancé dans l’ idée que partir serait une superbe aventure et surtout que c’était maintenant ou jamais.
32 On partirait bien nous aussi ?
les premières questions de notre réflexion ont été :
1 Un projet fou ou réaliste ?
2 A-t-on les moyens financiers et les moyens matériels (temps et organisation, travail) ?
3 Avons-nous des conditions de santé satisfaisantes pour aborder ce voyage sans risque majeur ?
4 Quand peut-on partir ?
5 Où partir ?
321 A la première question nous avons pris conscience au travers des blogs de voyage que cela n’est pas si fou que cela. Beaucoup de gens tournent autour du monde, à pied, en vélo, en camping car, en bateau, seul à deux, en famille, bref c’est faisable, pourquoi pas nous.
Réaliste : c’est un projet très réaliste que de vouloir profiter de sa vie tant qu’il en est encore temps. Attendre serait un mauvais plan. Nous pensons que d’avoir des projets c’est notre moteur de vie.
Voir les autres pays au travers de la lucarne télé c’est du rêve, aller voir comment les gens vivent la bas c’est le réalisme.
322 Pour les moyens financiers : on s’aperçoit vite que le coût de ce voyage n’est pas exorbitant suivant les options choisies.
Bien sur, nous avons des moyens financiers « sans être très riches » qui nous mettent à l’abri d’accidents majeurs ; nous avons une maison, des enfants installés, un pécule à la banque, de quoi vivre pendant le voyage, bref pas de problème de ce coté là, ce qui nous n’en doutons pas nous a grandement aidé !
Le bilan financier montre que les dépenses naturelles (celles que vous auriez faites si vous étiez restés chez vous) couvrent une partie des frais.
Nous avons résilié tous les abonnements, télé, téléphone, hebdomadaires, assurances voitures, maison etc) ce qui nous a permis de dégager des sommes non négligeables.
Un grand principe à retenir « on part faire un bon voyage pour se faire plaisir » pas pour passer à coté de choses ou de visites par manque d’argent. Il vaut mieux faire un budget réaliste et bien construit que de passer son temps à tirer le diable par la queue. Bien compter et veiller aux dépenses, il ne faut pas prévoir trop juste au risque de gâcher le voyage ou d’être déçu.
323 Pour la période
René a arrêté son activité professionnelle fin 2007, Marie claire a choisi un congé sans solde de 10 mois, qui dès que le projet s’est concrétisait a fait valider l’accord par ses patrons.
324 La santé
Nous avons fait toute une batterie de contrôles (test d’effort, électro cardiogramme, radio, analyses etc). Nous sommes en forme (notre entretien hebdomadaire avec nos longues marches doit y être pour quelque chose.
325 Quand partir
Il est nécessaire de faire un petit planning avec les dates incontournables.
En fonction du trajet, en répondant à quelques questions simples : quelle est la meilleure période ? en tenant compte des saisons sur le parcours ou des dates impératives (exemple : présence d’animaux que vous voulez absolument voir, évènement auquel vous souhaitez assister, ou éviter.
Nous voulions éviter PEKIN lors des jeux olympiques 2008, des dates limites pour la prise de billets (nous devions nous engager pour le voyage aux Marquises six mois à l’avance).
Entre le moment où nous avons franchi l’étape 3, il nous a fallu une dizaine de mois pour concrétiser et établir le planning qui nous a permis d étudier le parcours, à raison d’une étape par mois.
326 Ou partir
Faire le tour du monde en 10 mois c’est beaucoup, mais aussi peu, car très vite nous nous sommes aperçus que nous ne pourrions pas tout visiter.
Les premières questions importantes : où avez-vous envie d’aller, que voulez vous voir, car faire un tour du monde autant se faire plaisir !
Pour nous les continents : Asie « oui » , Afrique « non »(nous rentrons de 3 voyages en Afrique). Indonésie « oui », Bali nous en rêvions. « oui » pour la Nouvelle Zélande , « non » pour l’Australie, (c’est tellement grand qu’un mois ne suffit pas et le coût de l’escale faisait dépasser le budget. Ce sera un voyage à part). La Polynésie Française « oui » bien sûr, les Marquises pour voir le paradis de Brel et de Gauguin. L’Amérique latine, oui car c’est le seul continent où nous n’avions jamais mis les pieds, le Mexique, oui mais pas les Etats Unis ni le Canada.
Pour confirmer nos choix nous avons consulté les sites d’informations des différents pays, ou les sites spécialisés dans le tour du monde comme :http://www.abm.fr ou www.connaisseursvoyage.fr
Voir aussi les sites ci-dessous
www.lonelyplanet.com www.routard.com www.voyageforum.com
ou vous pouvez collecter des informations ou poser des questions sur les différentes destinations.
Après avoir dégagé les grandes tendances nous avons vérifié les saisons en fonction du planning, puis commencé à prospecter les différentes possibilités de prendre nos billets, contact direct ou par e-mail dans une vingtaine d’agences. Très rapidement nous sommes aperçus que toutes étaient basées sur les prestations de deux regroupements de compagnies aériennes
ONE WORLD fr.oneworld.com et SKY TEAM www.skyteam.com
En définitive nous avons retenu « connaisseurs du
voyage » avec des billets one world.
Nous avons été très contents de cette agence de voyage, Michel malgré son ton bourru reste une bonne
référence même s’il nous a fait rater l’Argentine.
Leur tableau ci-dessous est un bon moyen pour élaborer son
parcours, il est disponible en plus
complet sur leur site
Le voyage évoluera en fonction des principaux Hub des compagnies aériennes, mais aussi au gré des événements politiques. Nous devions visiter le SKRY LANKA après l’Inde, des attentats nous ont obligé de supprimer cette destination au dernier moment.
4 L’ITINERAIRE
PARIS / INDE / NEPAL / BANGKOK / CAMBODGE / VIETNAM / CHINE /BALI
/SYDNEY / NOUVELLE CALEDONIE / NOUVELLE ZELANDE / POLYNESIE FRANCAISE /
ILE DE PAQUES / CHILI / BOLIVIE / PEROU / MEXIQUE / LONDRES
Nous avons été très satisfaits des prestations one world avec une mention spéciale pour le
personnel de QUANTAS qui nous a bien aidé aux escales de Bali et de La Nouvelle
Calédonie.
5 LE BUDGET
Les conseils de l’agence peuvent être très précieux et vous faire économiser de l’argent, vous restez en dernier lieu les seuls à décider. Une escale en nouvelle Calédonie en dehors du billet, nous a coûté un peu plus cher, il en a été de même lors de notre escapade sur l’ARANUI.
51 Billets :
En résumé nos deux billets nous ont coûté :
7800€ + 1500€ de taxes d’aéroport soit un total de 9300 euros plus 4000 euros pour la croisière sur l’Aranui.
52 Assurances
Il faut rajouter l’assurance, (les assurances rapatriement des cartes bancaires ne couvrent que les trois mois suivants le paiement des billets) .
Nous avons prospecté et choisi l’assurance AVI préconisée par le guide du routard et connaisseur du voyage, cela reste cher,150 € par mois pour nous deux mais en cas de pépin cela doit être indispensable. Nous avions à dépenser, une fois les comptes faits, charges fixes déduites, le box pour les meubles, l’électricité que nous n’avions pas coupée dans la maison etc.. la somme de 66 euros.
6 ARGENT
Nous sommes partis avec un minimum d’argent liquide 500€ et plus tard environ 300 dollars de que nous gardions en réserve, 2 cartes bancaires (1VISA et 1 MASTER CARD) .
Pour les deux cartes l’objectif était de :
1- profiter des assurances liées à l’utilisation de ces cartes.
Nous avions commandé les billets d’avion avec la MASTER CARD ce qui couvrait l’assurance rapatriement pendant 3 mois, les frais liés à l’annulation de vol dont la compagnie aérienne n’est pas responsable, le vol de matériel acheté avec la carte, (PC, appareil photo etc).
2 Certaines cartes ne sont pas utilisables partout. (ex : la MASTER CARD en INDE)ou il n’y pas de distributeur utilisant l’une des cartes, ou distributeur vide).
3- en cas de perte ou de vol de l’une des cartes (ce fut le cas pour nous, grâce à cette astuce nous avons pu continuer le voyage sans problème.
Après demande, nous avons reçu en poste restante en Nouvelle Calédonie une nouvelle carte avec mise en service à la réception.
Pas de problème pour récupérer de l’argent, les distributeurs automatiques sont bien implantés partout dans le monde, il faut juste rester prévoyant quand on se déplace dans des zones situées en dehors des grandes villes.
Cela reste onéreux, car la banque prélève une commission à chaque retrait (2/3 euros) mais c’est aussi vrai pour les retraits au guichet.
Il faut garder à l’esprit de ne jamais garder avec soi de sommes importantes. Pour nous, un retrait pour la semaine, partagé en trois (un pour Marie Claire, un en stock dans la poche interne du pantalon, un dans le portefeuille de René et juste le nécessaire pour la journée).
Au total ce voyage nous a couté 36350 €
7 Le matériel
71 Multimédia
Nous avons acheté un PC portable de marque ASUS écran 15 pouces
un appareil photo NIKON D70 avec sa batterie de rechange
- 2 clefS USB de
- 1 montre
- 1 réveil
- 5 cd-roms vierges
- 2 adaptateur international pour prises électriques
- 5 cd-roms vierges
- 2 adaptateur international pour prises électriques
- 1 IPOD
72 LE SAC A DOS
Un vrai casse tête, mais là aussi internet apporte des solutions, en définitive il faut faire des choix, pour le nôtre voici la liste de départ :
Le sac principal de René pesait 17 kg , Le sac à dos de matériel une dizaine de kilos
celui de Marie Claire 14 kg
La règle que
nous nous sommes imposée et que nous avons tenue c’est « un pour
un » c'est-à-dire que si nous achetions quelque chose à court terme nous
devions nous séparer d’un élément de nos bagages, pour garder le poids
d’origine.
RENE
1 sac à dos DEUTER traveller 70 L + le sac à dos promenade incorporé
- 1 petit sac annexe pour le micro et la photo TATONKA Expert 27
- 1 petit sac annexe pour le micro et la photo TATONKA Expert 27
MARIE CLAIRE
- 1 sac KARRIMOR GLOBAL TRAVEL LADY 65 + 15
- 1 petit sac annexe de 15L pour les randos
-2 sacs de riz 50 l pour envelopper les sacs à dos lors des
transports
vêtements
- 2 blousons
-2 polaires
-2 jeans - 2
pantalons de marche (dans lesquels Marie Claire avait cousu des poches
intérieures)
- 2 caleçons
- Sacs plastiques ziplock pour protéger les vêtements de l'humidité et séparer le propre du sale
- Sacs plastiques ziplock pour protéger les vêtements de l'humidité et séparer le propre du sale
- 4 T-Shirt
manches courtes en matière spéciale (respirant et sèche vite)
- 2 T-shirt manches longues
- 6 débardeurs en coton
- 2 chemise légères
- 6 slips (hommes : femme )
- 2 T-shirt manches longues
- 6 débardeurs en coton
- 2 chemise légères
- 6 slips (hommes : femme )
- 3 soutien-gorge (munis de cachette pour
mettre la carte bancaire)
- 2 maillots de bain
- 2 chapeaux, 1 bonnet
- 6 paires de chaussettes (2 en coolmax, sèche plus vite)
- 2 capes protège pluie (respirante, coupe vent)
- 1 ceinture avec fermeture éclair pour billets
- 2 pull
- 2 chemises légères
- 1 ceinture
- 2 chapeaux, 1 bonnet
- 6 paires de chaussettes (2 en coolmax, sèche plus vite)
- 2 capes protège pluie (respirante, coupe vent)
- 1 ceinture avec fermeture éclair pour billets
- 2 pull
- 2 chemises légères
- 1 ceinture
Chaussures
-1 paire de chaussures de marche SALOMON
-1 paire de chaussures de marche LAFUMA
-2 paires de chaussures basses pour la ville
- 2 paires de sandales
Hygiène
- 2 serviettes de toilette (sèche rapidement)
- lingettes pour hygiène intime
- 2 brosses à dents
- lingettes pour hygiène intime
- 2 brosses à dents
- 1 brosse à cheveux, à ongles
- crème de jour hydratante
- crème dépilatoire
- 1 déodorant
- 2 brosses à dents + dentifrice
- rasoir mécanique + lames de rechange
- crème à raser (en tube)
- crème de jour hydratante
- crème dépilatoire
- 1 déodorant
- 2 brosses à dents + dentifrice
- rasoir mécanique + lames de rechange
- crème à raser (en tube)
-1 savon avec boîte
- 1 gel douche/shampoing
- 1 tube lessive
- du papier toilette
- 1 tube lessive
- du papier toilette
- Crème solaire haut degré de protection
- Spray anti-moustique-Répulsifs anti-moustiques (peau et vêtements)
- Crème de massage musculaire
- Spray anti-moustique-Répulsifs anti-moustiques (peau et vêtements)
- Crème de massage musculaire
-Pour les douleurs musculaires, infections cutanées et piqûres
Voltarène (musculaire), Fucidine (anti-infectieux), Diprosone.
73 - Trousse de 1er secours
bandes de contention, des pansements et compresses, de l'eau oxygénée, de la bétadine, du Cicatryl, un thermomètre incassable, des compléments alimentaires (vitamines et magnésium), désinfectant chirurgical, des seringues, petit bistouri.
bandes de contention, des pansements et compresses, de l'eau oxygénée, de la bétadine, du Cicatryl, un thermomètre incassable, des compléments alimentaires (vitamines et magnésium), désinfectant chirurgical, des seringues, petit bistouri.
Lunettes de rechange + lunettes de
soleil
Boules quies
74 Médicaments
Traitement antipaludéen (selon les pays, voir avec son médecin)
- les infections urinaires
- les mycoses
-
douleurs et fièvres maux de tête, de ventre-
Doliprane
- brûlures d'estomac Smecta
- la biafine,
- anti moustiques (Repellinsect)
- Anti-diarrhéiques Immodium
- Anti-diarrhéiques Immodium
- pour les pieds qui moisissent...Fonx
75 Camping
- 4 cadenas à chiffres plus un petit câble (pour attacher les sacs
à un point fixe ou entre eux )
-2 lampes frontales
- 1 lampe torche
- 2 couvertures de survie
- gourde 1L en plastique (plus légère)
- 2 couteaux
- 1 briquet
- 2 couvertures de survie
- gourde 1L en plastique (plus légère)
- 2 couteaux
- 1 briquet
- mini trousse de couture, épingles à nourrice, élastiques
- 1 corde, quelques pinces à linge
- gros scotch
- gros scotch
- petit miroir
- une balle de squash bleue (utile comme bonde pour les éviers)
- calculette
- 2 gobelets
- 1 rouleau de sacs
congélation
-un fil nylon
76 Couchage
-
2 duvet - 5°C (que nous avons laissés au Népal)
-
2 sacs à viande (fabrication Marie Claire avec 2
draps)
-
1 moustiquaire plus crochets ventouses pour
l’accrocher
-
2 oreillers gonflables (pour les bus de nuit)
-
1 couverture polaire
73 Papiers
-Passeport-
BIOMETRIQUE valable plus de 6 mois après la date de retour
-(copies sur
cd , plus clef USB mail)
- Permis international (gratuit auprès de la préfecture de Police). Si vous passez en Nouvelle Calédonie ou Polynésie il vous faudra votre permis français.
- Carte Eurocard- Carte Visa
- Carnet de vaccinations internationales mis à jour
- Carte de groupe sanguin
- Billets d'avion (copie sur cd plus clef USB)
- Permis international (gratuit auprès de la préfecture de Police). Si vous passez en Nouvelle Calédonie ou Polynésie il vous faudra votre permis français.
- Carte Eurocard- Carte Visa
- Carnet de vaccinations internationales mis à jour
- Carte de groupe sanguin
- Billets d'avion (copie sur cd plus clef USB)
- Copie facture ordinateur/appareil photo
- Papier à lettre
- Cahier
- Enveloppes et enveloppes à bulle
- Dictionnaires Anglais et Espagnol
- 10 photos d'identité (pour les visas express aux frontières)
Après notre retour par rapport à cette liste
qu’y avait-il d’inutile ?
Rien, même si certaines choses ont peu servies ; les crochets pour la moustiquaire, la moustiquaire, (nous en avons trouvée installée partout dans nos hébergements), il nous semble que c’était plus prudent (nous nous rappelons une nuit blanche à l’île MAURICE où cela nous a bien manqué) .
8 LES GUIDES
Nous sommes de fervent utilisateurs du Guide du Routard, nous sommes partis avec les 4 guides pour les premières étapes (Inde, Népal, Cambodge, Vietnam). Pour la Chine nous avions le guide MICHELIN mais franchement il n’est pas terrible. En dehors des traductions en chinois des sites, le nom des hôtels, mais bien pratique pour circuler en bus, métro, ou train.
Pour la Nouvelle Zélande, nous avons acheté en Nouvelle Calédonie le PETIT FUTE. Il est à notre avis correct mais les données sont parfois un peu trop exagérées quant à l’intérêt réel ou la cotation de l’hébergement.
Pour la dernière partie du voyage, nous avions fait livrer à PAPEETE chez des relations, les guides du routard pour : le CHILI, LA BOLIVIE, LE PEROU, LE MEXIQUE.
Nous n’avons pas été déçus par le GDG, sur les 6 guides utilisés, pratiquement un sans faute sur les renseignements liés aux hébergements, repas, à un ou deux bug près. (restaurant disparus, changement d’adresse depuis deux trois ans).
Nous devons noter qu’énormément de « tour du mondistes » se déplacent avec le Loleny Planet même s’il est parfois bien encombrant (un seul guide pour l’Indonésie). Nous l’avons testé, les renseignements donnés sont très succincts.
Quant aux manuels de conversations (Guide du Routard , Lonely Planet, Rough Guide...), ils sont de petits formats et restent très pratiques surtout pour les cas exceptionnels,(notre anglais était correct pour le voyage mais pour l’espagnol notre guide a été très utile).
9 Internet
Cétait l’une des questions sur les blogs de voyage : « PC or not PC ? »
Après bien des hésitations nous avons opté pour le PC et nous ne regrettons rien. Nous avions choisi un 15 pouce de chez ASUS (15G29) pour un poids de 1,2 kg, très pratique pour la saisie des messages sur le blog, au calme dans sa chambre, plutôt que dans un cyber café.
Pour le stockage des photos et le travail de retouche idem, il permet d’écouter de la musique ou de revoir les photos souvenirs, à certain moment cela remonte le moral.
L’atout supplémentaire c’est pour les liaisons téléphoniques avec SKYPE ou MSM.
- Il est très facile de créer un blog,
alors n'hésitez pas car pour donner des nouvelles (avec photos) à la famille et
aux amis c'est très pratique. Nous avions choisi « expedia »,
facile, très pratique à l’emploi. (http://laliberteautourdumonde.blogs-de-voyage.fr).
Nous nous sommes pris
au jeu de « nos devoirs de vacances » c’était très agréable de faire
le résumé de chaque journée. Dix mois après nous nous surprenons à redécouvrir
un détail que nous avions oublié et lors des discussions c’est encore une
source de renseignements.
10 trucs et astuces
Grâce à notre expérience autour du monde et une compilation
de bons conseils repiqués sur des blogs de voyage, voici quelques astuces pour
mieux profiter de son voyage :
- fermer son sac par un cadenas à code, ça évite de perdre
la clé.
Avoir un câble ; type câble de vélo diamètre 3/5mm avec
deux boucles aux extrémités pour attacher les sacs ensemble ou autour d’une partie
fixe lors de votre absence (hôtel, stockage de bagages)
- toujours demander le prix du bus à un local avant de payer le pullman afin d'éviter de se faire arnaquer.
- tenter de négocier, car ça marche très souvent (les prix étant souvent gonflés pour les touristes !)
- éviter de porter des chaussures en cuir pour ne pas se faire harceler par tous les cireurs de chaussures de la rue !
- En cas de problème essayer de trouver l'alliance française locale ou l'ambassade bien entendu. Selon les pays, il existe parfois une délégation du Ministère du Tourisme qui s'occupe des agressions sur les touristes et prend le relais de la police.
- Si vous partez à la découverte de plusieurs pays, il est préférable d’avoir une carte bleue Visa et une EuroCard MasterCard car selon les pays l'une ou l'autre est mieux acceptée et en cas de vol ou perte cela permet de ne pas être bloqué.
- Emmener ou apprendre son code d'accès Internet pour la gestion de son compte bancaire.
- Faire et amener une copie de tous les papiers importants (surtout billets avion) et les dispatchers dans différents endroits ou sacs. Garder une copie électronique sur une clé USB ou et une copie de ces document sur Google.
- Garder une copie électronique USB de la facture de tout ce qu'on achète avant le départ car très utile en cas de problème pour se les faire rembourser.
- Exiger des e-ticket pour l'avion car en cas de perte ce n'est pas un problème alors que les billets papiers c'est la galère. Pour un tour du monde, certaines compagnies ne peuvent pas encore émettre des e-ticket, à ce moment là, exiger que les autres soient en e-ticket car c'est possible
- toujours demander le prix du bus à un local avant de payer le pullman afin d'éviter de se faire arnaquer.
- tenter de négocier, car ça marche très souvent (les prix étant souvent gonflés pour les touristes !)
- éviter de porter des chaussures en cuir pour ne pas se faire harceler par tous les cireurs de chaussures de la rue !
- En cas de problème essayer de trouver l'alliance française locale ou l'ambassade bien entendu. Selon les pays, il existe parfois une délégation du Ministère du Tourisme qui s'occupe des agressions sur les touristes et prend le relais de la police.
- Si vous partez à la découverte de plusieurs pays, il est préférable d’avoir une carte bleue Visa et une EuroCard MasterCard car selon les pays l'une ou l'autre est mieux acceptée et en cas de vol ou perte cela permet de ne pas être bloqué.
- Emmener ou apprendre son code d'accès Internet pour la gestion de son compte bancaire.
- Faire et amener une copie de tous les papiers importants (surtout billets avion) et les dispatchers dans différents endroits ou sacs. Garder une copie électronique sur une clé USB ou et une copie de ces document sur Google.
- Garder une copie électronique USB de la facture de tout ce qu'on achète avant le départ car très utile en cas de problème pour se les faire rembourser.
- Exiger des e-ticket pour l'avion car en cas de perte ce n'est pas un problème alors que les billets papiers c'est la galère. Pour un tour du monde, certaines compagnies ne peuvent pas encore émettre des e-ticket, à ce moment là, exiger que les autres soient en e-ticket car c'est possible
- Essayer de prendre un autre système de réservation que
"Galiléo" (uniquement utilisé en France) car pour la réémission des
billets (si problème) sur Amadeus ou Sabre ça pose vraiment problème.
- Prendre des vêtements qui sèchent vite (éviter le coton par exemple)
- Se coudre des poches dites secrètes à l'intérieur des pantalons pour être sûr de ne pas se faire voler la carte bleue et le passeport indispensable au voyage.
- Prendre une pharmacie en dur pour éviter d'exploser les comprimés lorsqu'il faut bourrer le sac (et c'est très souvent...)
- Pour un tour du monde ne pas hésiter à investir dans un duvet chaud et léger surtout si vous pensez camper et faire de la rando en montagne, en fonction des pays il est toujours facile d’acheter ou de louer un duvet (ex au Nepal les duvets ne coutent rien puis les donner au départ cela fait toujours des heureux) .
- Des livres que l'on peut échanger facilement au cours du voyage, nous avons toujours trouvé de la lecture pendant nos 10 mois dans les hébergements, ou les books shop.
- Lors des passages de frontière, avoir quelques dollars en poche c'est très pratique lorsqu'il n'est pas possible de changer de l'argent à la banque.
- Eviter de changer de l'argent auprès des "vendeurs de monnaie" à la frontière car ils essaient toujours d'arnaquer le touriste, voire de lui refiler de la fausse monnaie.
- Prendre des vêtements qui sèchent vite (éviter le coton par exemple)
- Se coudre des poches dites secrètes à l'intérieur des pantalons pour être sûr de ne pas se faire voler la carte bleue et le passeport indispensable au voyage.
- Prendre une pharmacie en dur pour éviter d'exploser les comprimés lorsqu'il faut bourrer le sac (et c'est très souvent...)
- Pour un tour du monde ne pas hésiter à investir dans un duvet chaud et léger surtout si vous pensez camper et faire de la rando en montagne, en fonction des pays il est toujours facile d’acheter ou de louer un duvet (ex au Nepal les duvets ne coutent rien puis les donner au départ cela fait toujours des heureux) .
- Des livres que l'on peut échanger facilement au cours du voyage, nous avons toujours trouvé de la lecture pendant nos 10 mois dans les hébergements, ou les books shop.
- Lors des passages de frontière, avoir quelques dollars en poche c'est très pratique lorsqu'il n'est pas possible de changer de l'argent à la banque.
- Eviter de changer de l'argent auprès des "vendeurs de monnaie" à la frontière car ils essaient toujours d'arnaquer le touriste, voire de lui refiler de la fausse monnaie.
L’inde
D
|
épart Le
O4/01/2008
Nous sommes partis,
levé à 5 H à Trescalan, un village près de la TURBALLE un stop à Saint
André des Eaux à la Maison, le premier train à Saint Nazaire où Sylvie est
venue nous faire un dernier bisou, un autre train à Nantes et une attente assez
longue à Paris pour prendre l’avion pour Londres et ensuite Delhi
L’avion était bondé, le vol a été tout à fait correct et
aujourd’hui nous sommes dans un autre monde. Bonjour le dépaysement.
Impressionnant immense, Delhi est une ville très polluée, en grand chantier car
la ville prépare les jeux du Commonwealth en 2010.
Nous avons choisi
pour cette partie du voyage TRAVELER S l’équipe de Stéphane RAULIN et de
son associé Pierre COUBLE, cela tombe bien des Stéphane et Pierre nous en
avons à la maison.
Le parcours
D
|
ELHI
Tout va bien, sauf à la descente d’avion, personne, on
attend, on téléphone et nous apprenons que le chauffeur a eu un accrochage,
Pierre est arrivé rapidement et tout est rentré dans l’ordre.
Nous logeons à Pahar
Ganj au Cottage Yes Please, nous avons
quand même arpenté les rues autour de notre hôtel et nous avons mangé « local » pour
être tout de suite dans l’ambiance, c’était très réussi, du riz, des légumes. Notre chauffeur nous a
promené dans le NEW Delhi, la conduite à gauche nous a perturbé, cela sort de partout, piétons vélos,
rickshaw, voitures, camions et comme
vous vous en doutez…. des vaches !!!
Comme dit notre chauffeur dans
ces encombrements inextricables en Inde
dans une auto , il y a 3 choses
importantes : un Klaxon, un bon chauffeur et de la chance.
Nous avons visité un temple bouddhiste, nous sommes allés
nous promener à la porte de l’Inde, (leur arc de triomphe, sans le soldat
inconnu), les gens sont très gentils, très souriants.
Demain des autres visites dans le old Delhi et vu le bruit incessant,
la pollution et le nombre de voitures nous serons contents de partir pour le
Rajasthan.
C’était une bonne deuxième journée, autour de 50 millions
d’habitants et 30 millions de voiture, la visite de l’old Delhi était très
intéressante. Mosquées, Fort Rouge,
mémorial Gandhi, le lotus temple le Kutb mina avec sa tour de 72 m de hauteur,.
Nous avons pris un petit brunch dans un quartier populaire
que connaissait notre chauffeur.
A au fait René a déjà
créé sa petite entreprise
Demain nous partons pour Mandawa ;
Départ dès 8 heures pour l'ancien
royaume du Shekavati qui doit son nom au Rajpoute Sheka. Le guide était précis
après 8h 30 ! Impossible de quitter DELHI
Alors le petit café au coin de la
rue et nous voila de retour dans la circulation, il ne fait pas si chaud que
cela la nuit et le matin le temps est
toujours très couvert, brume ou pollution ?.
Sur la route, nous comprenons pourquoi il faut une voiture
avec chauffeur, cela déboule de partout mais avec la vitesse en plus. Etranges
rencontres les chameaux apparaissent de plus en plus nombreux, nous croisons
ces taxis collectifs trois roues mais impossible de savoir combien de personnes
à l’intérieur ainsi que ces « tracteurs éléphants » transportant
lentement d’énormes ballots ainsi que des bus où il y a autant de monde sur le
toit qu’à l’intérieur.
Notre chauffeur s’appelle NARESH
C’est un bonhomme tout rond, tout
sourire, et bon chauffeur ce qui n’enlève rien au vue de la situation sur les
routes, originaire de CALCUTA, il pilote les touristes depuis 21ans et déjà
nous bouleverse notre programme de réservation en nous disant nous allons faire
mieux et moins cher.
Si vous voulez le contacter ;
(NARESH ARYA BONUNARESH@YAHOO:COM
(919313353526)
M
|
Andawa
l’hôtel
SINGHASAN HAVELI
Promenade dans le village aux maisons (havelis) joliment
décorées de fresques
Notre jeune guide qui parle le français et nous nous croyons
revenu 30 ans en arrière, lors de notre voyage au MAROC, les gamins parlent 2
voire 3 langues ou du moins récitent parfaitement bien leur petite leçon devant
chaque maison, mais il est peu possible d’aller plus Loin dans la discussion,
il récite parfaitement bien les infos du
guide du routard à moins que cela soit le contraire. Ils nous a quand
même fait remarquer des détails et sa sympathie nous a convaincue. Ce fut
agréable de se laisser. guider pour
regarder ces façades peintes en écoutant ses commentaires. Ce soir nous dinons
au BUNGLI. Demain nous partons pour Bîkaner
B
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îkaner
Étape
importante des anciennes caravanes du désert. Nous avons admiré la délicatesse
des arts jaina et musulman, (Bhandasar Temple, Sandeshwar Temple, Lalgarh
Palace…) les havelis de grès rouge.
Visite du Junagarh Fort , forteresse du XVI et ballade dans la vieille ville, animation et trafic incroyable. C’est surtout une étape avant de rejoindre Jaisalmer. Nous allons dormir dans le désert, à l’écart des touristes à 45 km de la ville dans le village de Khuni.
Visite du Junagarh Fort , forteresse du XVI et ballade dans la vieille ville, animation et trafic incroyable. C’est surtout une étape avant de rejoindre Jaisalmer. Nous allons dormir dans le désert, à l’écart des touristes à 45 km de la ville dans le village de Khuni.
J
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aisalmer /Khuri
Départ pour Jaisalmer.
Traversée de l'immensité
désertique du Thar, présence de l’armée
très importante car nous sommes très près
du Pakistan (90 Kms), nous allons tout de suite dans le désert pour deux
jours. Nous logions chez Chandani agarkhuri@yahoo .com. L’accueil est sympathique et la cuisine très
bonne. Le premier soir nous étions seul
alors musiciens en pour nous deux,
Nous sommes traites comme des
MARADJA et des MARANY.
Nous avons passé notre temps à marcher vers un village au- delà des
dunes de sables à la rencontre des habitants, nous avons bu le thé. Du haut du
campement, magnifique couché de soleil et soirées animées par des chanteurs du
désert. Par contre nuits très,
froides et pour la douche on verra plus
tard, car nous sommes encore habitués à un peu de confort. ..
J
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Aisalmer
cité magique, est
surnommée la Cité Dorée. C'est à cause de la couleur que prend la pierre des
remparts au coucher du soleil.
Il y a des siècles, la ville devait sa prospérité à sa
position stratégique sur la route des caravanes reliant l'Inde à l'Asie
centrale. Les négociants et citadins construisirent de somptueuses demeures aux
délicates sculptures de bois et de grès mordoré.
Journée consacrée à la visite de cette fascinante
ville en plein désert. Entourée de murailles et coiffée d'une imposante
citadelle, Jaisalmer vous transporte dans l'Inde médiévale des fiers princes
rajpoutes. Elle a conservé intact tout un décor irréel de façade ajourées, une
beauté architecturale homogène :
les Temples Jains, le Palais et le Fort de la
Ville Haute, les Havelis de Patwan, Salim et Nathmal et le nouveau Palais de la
Ville Basse. Pour Marie Claire ses
premiers achats un PASHMINA et un chemin de table brodé.
j
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odJhpur.
Sur ce trajet, nous avons traversé le pays des jaïns les
premiers écologistes , ils marchent
en portant un masque sur la
bouche de peur de tuer un insecte .
Nuit à l hôtel JEE RI
HAVELI jeerihaveli@yahoo.com . une bonne adresse avec une vue magnifique sur le fort
Nous avons visité le
fort celui-ci est particulièrement intéressant avec un audio guide en français,
nous sommes descendu en ville pour profiter du marche sur
la CLOTH TOWER. Un marché bigarré, peu touristique, un détour
chez le meilleur vendeur d’épices du coin et un repas sur la terrasse de
l’hôtel mais nous avons eu froid.
P
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USHKAR
Mignone petite ville lovée autour d’un lac et dominée par des collines,
c’est un lieu sacré où on vénère
brahma, c’est surtout un refuge de baba-cool, les anciens qui viennent en
pèlerinage et la nouvelle génération de baba au look plus étonnants que celui des gens du cru.
Bel hôtel ce soir, un peu à l’extérieur de la ville le
« grenn park resort « greenparkpushkar@yahoo.com
Demain nous partons pour Jaipur, la capitale de RADJASTAN, c’est la
ville de notre chauffeur, La nuit fut bercée par les mélopées de temples indous
Nous empruntons une super route soi- disant deux
fois trois voies, elle relie DELHI/BOMBAY, du sport , des camions de
toutes les tailles, il a une règle
affichée sur le bord de la route ; à droite les gros camions, au milieu
les moyens et à gauche les voitures , ce n’est valable que sur les
panneaux, nous allons slalomer de droite
et de gauche, nous avons même vu un camion à contre sens et cela pendant 2 heures au milieu de ces centaines
de camions . Ce n’est pas une autoroute,
les vaches sont toujours là et les piétons aussi qui traversent.
Tout au long
de cette route des panneaux immobiliers annoncent la création de villes
nouvelles, au dire de notre chauffeur dans 20 ans tout cela sera construit
L’Inde moderne est en marche.JAIPUR
La capitale du Rajasthan, doit son surnom de " ville rose " à la peinture rose qui recouvre les édifices de l'ancienne ville close (chez les Rajpoutes, la couleur rose symbolisait l'hospitalité). Visite de la vielle ville mais le bruit est assez difficile à supporter, les sollicitations multiples voire un tantinet agressives des enfants de GIPSY qui sont nombreux. ici il y a pas mal de pauvreté et beaucoup d’enfants dans les rues livrés à eux mêmes, il est difficile de rester insensible à la gamine qui fait les bennes à ordures en ville pour chercher sa nourriture, mais impossible de porter seul toute la misère du monde, le dernier qui a voulu faire cela a fini sur la croix, il faut résister à ces demandes car cela dégénérerait rapidement. hôtel RAYA NIWA en centre ville
L’ambiance est quand même bon
enfant, il y a une fête et tous,
grands et petits achètent des petits
cerfs-volants par dizaine. Muni
d’une ficelle ils essayent,
au travers des fils électriques, de
les envoyer au plus haut.
Deuxième jour, visite du fameux City Palace et de l'observatoire astronomique. C’était agréable, il reste aux hindous beaucoup d’objets du 16 è et 17è siècle. Nous avons passé la fin de matinée à visiter l’Amber palace, forteresse du 16è.
Nous avons été manger chez notre chauffeur, il nous a présenté sa famille et sa maison. Le repas était très épicé quant à la maison c’est très rudimentaire, nous avons vu un seul lit ; pour six personnes ?
De nouveau sur la route, elle toujours aussi oppressante, il n’y a aucune règle.
B
|
haratpur,
un petit endroit charmant connu pour le parc National de Kaldeo
Ghana où on trouve plus de 300 espèces d'oiseaux. Malheureusement comme il n’y
a pas eu de mousson depuis quatre ans, il n’y a plus d’oiseaux et le parc
semble plongé dans une tristesse mélancolique.
A
|
gra.
Pour une fois l’hôtel n’est pas terrible un
peu crade c’est le CHANAKAYA pour 1200rps la nuit, nous avions commis l’imper
de ne pas visiter la chambre avant de signer. Une adresse à oublier
Agra
était la capitale de l'Inde. C'est à cette époque que furent construits ses
superbes monuments, son fort et l'édifice qui, pour beaucoup, constitue
l'unique but de leur voyage en Inde : le splendide Taj Mahal
.
Nous
n’avons pas été déçus, nous étions devant la porte à 7 h00 du matin, le Taj
était d’abord dans la brume et il y avait peu de personnes. Nous avons donc
profité tranquillement du lever du soleil et c’est vraiment d’une splendeur
incontestable.
Nous avons
changé d’hôtel, nous sommes au royal Residency pour un peu plus cher
mais encore acceptable pour Agra, la
ville est très chère, vu le nombre de touristes qui y passe, on parle de mafia
avec empoisonnement de touristes pour les faire hospitaliser en surfacturant les prix des soins auprès des d’assurances.
Cet
après midi nous avons visité le fort rouge qui est vraiment joli avec ses
palais incrustés de marbre de
différentes couleurs et de pierres précieuses, un petit détour chez des
tailleurs pour admirer un très joli
travail du marbre, mais cela reste trop lourd pour notre sac a dos
.
Nous
avons été bloqué, comme toute la ville, un flic avec bâton, tous les dix
mètres. Circulation bloquée pour un Vip,
premier ministre dont on sait où ; pour lequel le TAJ avait été fermé cet
après midi. Au prix du gas-oil consommé
par toutes les voitures accompagnantes et du nombre de policiers mobilisés, on
aurait pu nourrir les pauvres de la ville pour la journée.
9 h de voiture pour
atteindre KHAJURAHO pour 425 km parcourus et toujours le même slalom sur la
route ; notre chauffeur avait décidé de faire le fou ! Et nous derrière on a serré les fesses….
K
|
hajuraho.
Ville la plus visitée en Inde, célèbre pour ces temples Lakshmana et de Kandariya, pour ses fresques sculptées, scènes de
chasse, les incarnations, scènes
érotiques (mais là, la morale nous
interdit de montrer des photos).
Ces
temples sont dans un magnifique parc, nous y sommes restés très longtemps, pas
de bruit, pas voiture, quel bonheur.
Nous
avons marché pour nous rendre dans un village et nous avons encore trouvé
d’autres temples mais d’une autre religion (Jaïn). Les jaïns retirèrent les
sculptures érotiques qui n’avaient pas
de signification pour eux.
Demain nous partons pour Orchha, nous y
resterons quatre jours avant d’attaquer la grouillante Bénarès que nous
rejoindrons en train. Nous laisserons aussi le chauffeur.
Il faut reconnaitre que ces derniers temps sa présence et ses décisions à notre place
nous gênaient un peu, malgré nos
avertissements, il ne ratait pas une
occasion de faire une bonne affaire sur nos prix de chambre, même
si nous nous y retrouvions, 150
roupies par-ci et par là. Compte tenu de notre différend avec l’agence Traveller et le comportement de
son associé pas plus accommodant que
cela, nous avons décidé d’arrêter la
prestation à Orchha. Petite explication orageuse au téléphone avec Pierre de
l’agence, Naresh reste malgré tout un bon chauffeur jovial et très expérimenté.
O
|
RCHHA
Cité
médiévale située sur les rives de la
Betwa. De son passé de capitale d'un royaume rajpoute, elle a conservé de
prestigieux vestiges dont le palais de Jehangir Mahal.
Hôtel
GANPATI avec une chambre sur terrasse en face du
fort .
Le village est vraiment agréable bourg de
campagne avec un peu de touristes, mais
l’ensemble des habitants reste souriant
pas de rabatteurs ni de personnes à quémander en permanence ; cela change.
Ballades très agréables loin du bruit avec les oiseux et les chèvres et ne pas oublier les vaches. Nous avons pris nos habitudes dans la petite échoppe d’un vendeur de samossas et
autres galettes de pomme de terre, nous n’avons pas été malade le premier jour alors depuis trois
jours nous sommes devenus des habitués et nous bénéficions du tarif indien pas
des touristes. Cuisine végétarienne depuis notre départ, on s’y fait très bien,
les épices agrémentent très bien les plats.
V
|
ANARASSI
Nous avons commandé un rickshaw pour rejoindre
JANSI, la ville où se trouve la
gare, nous en profitons pour essayer de
passer à la poste car nous souhaitions faire partir un paquet pour la France.
D’abord
confection d’un emballage en tissu à
faire coudre chez un tailleur.
Arrivée à la poste, il manque quelque chose et la poste ferme,
nous remettons cela à demain.
A la gare c’est un mélange de personnes assez
impressionnant, à l’image de l’Inde, des
familles entières accroupies ; enfants, balluchons, infirmes, mendiants
gourous, des rats et bien sur des vaches… On finit par ne plus les remarquer
(les vaches). Le train part à 9H30, nous
avons le temps de flâner sur les quais, de diner rapidement avant l’arrivée du
train-couchette à l’indienne. Un peu de
bousculade sur le quai. Notre
compartiment comprend 4 places pour le moment tout va bien ; nous devons
arriver à 10 heure le matin.
Après une nuit correcte, notre voisin est
matinal, pas de grasse matinée, 7
heures debout. Le train s’arrête en rase campagne et nous
apprenons que nous devons attendre 2 heures. Hélas ce n’est que le premier
arrêt et nous aurons 7 heures de retard à
l’arrivée ; 18 heures de train.
René qui
avait fait confiance au chauffeur NARESH
en lui confiant de l’argent pour la réservation de l’hôtel et la prise en
charge à la gare, l’accompagnateur change d’hôtel en nous expliquant que le
premier est fermé et là le bide, un
hôtel miteux. Marie Claire et moi décidons de retourner à notre première idée,
l’hôtel SURYA. NARESH a essayé de nous
arnaquer de 600 roupies par nuit. Après
une explication téléphonique, il règle
ce nouvel hôtel et aucun bénéfice pour lui.
VANARASI/BENARES 1er jour
C’est décidé, aujourd’hui sera le jour où ce fichu colis partira. Il
manque encore quelque chose, des cachets
de cire sur les coutures, nous confions le paquet à quelqu’un qui s’en chargera
et une heure après, nous arrivons à la poste. Nous avons fait deux bâtiments et cinq guichets.
Après explications sur le temps qu’il mettra
pour arriver et les imprimés à remplir, le colis s’en va en « no
speed » pour 800 roupies soit moins de 15 euros.
Nous avons pris un rickshaw pour descendre sur les bords du
Gange.
Bénarès,
une des villes les plus vieilles du monde, un des lieux les plus saints de
l’hindouisme où l’on peut découvrir la psychologie indienne et surtout la
puissance de la religion sur les mentalités. On y trouve un monde à part, qui
touche. Ici la mort est présente, elle fait partie de la vie. Mais la vie est
partout elle est grouillante au bord du Gange, les diseurs de bonne aventure,
les masseurs, hommes, femmes et enfants qui se lavent et en profitent pour la lessive, les chiens, les singes, les chèvres et ….les
vaches
.
Et puis il y a mourir à Vanarasi. Un certain
calme règne autour des crémations, les feux ne s’arrêtent jamais. Les morts
arrivent sans arrêt, nous croiserons des cortèges en ville.
La cérémonie de crémation obéit à un rituel
précis (les femmes y sont exclues), les
cendres sont ensuite jetées dans l’eau sacrée
du Gange.
Nous sommes rentrés par les vieux quartiers qui
longent les ghâts ; atmosphère saisissante dans un labyrinthe de
ruelles généreuses en odeurs…
.
VANARASI
2è jour
Nous nous sommes levés à 5H30 pour être avant
le lever du soleil sur les bords du Gange.
Les ablutions se font au soleil levant, les pèlerins doivent se baigner
en cinq endroits différents, ils
s’immergent complètement trois fois de suite et boivent une gorgée du Gange.
Cohorte de touristes embarqués sur les
barques, photographiant cette
gigantesque salle de bains.
Ensuite nous avons visité le temple Tulsi
Manas.
Aujourd’hui est un jour férié en Inde le « Républic Day ». Nous allons
rester à l’hôtel, il y a un spectacle et nous sommes aux premières loges. Nous
allons ranger nos sacs car nous partons demain pour le Népal.
M
|
UMBAY un
DIMANCHE
une escale de deux nuits
En INDE,
la ville de BOMBAY est plus souvent appelée MUMBAY. Nous sommes arrivés hier soir à 9H après une journée assez longue de vol. Au départ de KTM déjà 4 H de retard. Une heure à DELHI pour nous retrouver à l’hôtel SUBA
Palace. Petits différends sur le prix,
pourtant indiqué par mail, nous décidons de ne rester qu’une nuit et de
dormir à l’aéroport car l’avion part à 5H du matin.
La ville est très agréable le dimanche, nous avions découvert une ville immense (15
millions d’habitants) et grouillante
d’activités, de voitures et par bonheur (le dimanche) pas de circulation dans les rues, des expos
de peinture et des concerts dans les parcs, nous retrouvons la chaleur, il fait
27°, un petit vent de mer, un temps superbe pour découvrir cette ville.
Nous nous baladons sur le front de mer sur
plusieurs kilomètres, la mer est très polluée tous les égouts de ville arrivent
dans la baie, les indiens visitent la ville par cars entiers pour découvrir les
monuments Ils embarquent ensuite pour
l’ile aux éléphants dans des norias de petit bateaux.
Nous terminons notre balade comme tous les
indiens sur le parvis face à la porte de l’inde.
Pour nous notre escale en INDE se termine
ici nous embarquons pour BANGKOK.
Ainsi s’achève notre voyage en Inde, pour
résumer, j’ai trouvé dans un livre (Guide Du Routard) ces lignes
elles traduisent très bien nos impressions pendant
ces trois semaines.
Recette : des pauvres en grande quantité, quelques
riches, une classe moyenne qui commence à compter, un bouquet garni de
religions, Gandhi, Nerhu, le clan Gandhi, des vélos, une bombe atomique…
Instruments : une démocratie qui fonctionne assez
bien, un fanatisme religieux à portée de main, quelques millénaires
d’histoire.
Temps
de préparation :
de la préhistoire à nos jours. Diviser soigneusement en castes et sous
castes, laisser mariner dans une chaleur étouffante, un analphabétisme qui
ne manque pas de se développer. De sanglantes émeutes se produisent à
intervalles irréguliers. Servir bouillant en décorant de quelques
maharajahs et de vaches sacrées, encore des vaches !!!!!.
Conseil
du chef :
prévenez vos convives que cela pourra leur paraître difficile voire
incompréhensible, mais que les amateurs de surprises ne seront pas déçus
|
LE NEPAL
K
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ATMANDU
A l’arrivée à nous avions demandé à
notre Guest House DOLPHIN de
venir nous faire prendre à l’aéroport.
Nous logeons en plein centre de KATMANDU dans le quartier THAMEL, tous les
routards sont là, c’est le quartier historique, ce petit hôtel est sympa.
Nous avons eu un très bon croissant au petit-déj.
THAMEL est devenu très touristique, dès notre première balade en ville, nous trouvons des gens sympas, souriants
pas agressifs et à la différence de
l’inde, ils n’insistent pas. La ville est grouillante la majorité de
la population népalaise se concentre
dans la vallée de KATMANDU.
La ville est pleine de magasins de fringues, (polaire, blousons de trek, bonnet, veste de laine et toute la
panoplie pour devenir le parfait
hippie) .
Notre deuxième journée sera consacrée à la visite du temple SWAYAMBUNATH appelé aussi
le « Monkey Temple », la vue sur la ville est magnifique et
notre premier temple népalais est aussi
un des plus anciens temples bouddhistes.
Il correspond aux images connues, ave ces moinillons
espiègles qui se chahutent, les fidèles
défilent 7 fois autour du temple
en faisant tourner les moulins à
prières.
L’après midi nous
rejoignions PATAN à pied, cela n’a pas
été simple. Circuler à KATMANDU n’est pas très facile, il y a énormément de circulation. La ville est très
polluée aussi bien l’air que l’eau, les
rivières qui traversent la ville sont de vrais égouts à ciel ouvert.
PATAN est vraiment un
très beau village, le vieux quartier est
superbe, nous faisons une très
agréable visite.
En rentrant nous visitons le vieux quartier de KTM Dubar
MARG
Troisième jour, nous
partons en taxi pour BHAKTAPUR, la ville
est magnifique, après l’agitation de KTM
ici c’est le calme, pas de voiture dans
la vieille ville, des gens et des enfants rieurs.
Ils vivent comme au
moyen âge, tissant la laine à la main, potiers, couturiers, paysans vivant dans des ruelles assez
sombres, mais toujours le sourire aux lèvres,
un vrai plaisir pour René qui mitraille à tout va ce petit monde haut en
couleur. Nous avons acheté un CD de
mantra hindou.
Un incident sur la route du retour nous oblige à faire un détour dans la campagne profonde. Pas de route mais
les paysages sont très beaux, mais que de poussière.
Des plantations de légumes en espaliers, des femmes aux
vêtements multicolores travaillent, la région est bien irriguée par l’eau des
montagnes avoisinantes. C’était une bonne journée.
Quatrième jour nous
partons en taxi pour BUBDHA NIlKANTHA le
village se situe à 10 km au nord de KTM,
réputé pour la statue du bouddha
couché de 5m de long.
Nous avons visité un monastère bouddhiste et
fait 4 H de balade intéressante
dans la montagne. Pour le retour, nous
sommes revenus avec un petit bus local.
Cinquième jour, en
route pour Pharping sur un autre versant de la vallée de KTM ; toujours avec le bus local, le spectacle est
sur la route, des champs de colza jaune
et vert, en espalier qui brillent au
soleil. Nous avons fait une marche et nous rencontrons des hommes et des femmes
descendant du fumier des hauteurs pour le
transporter dans leurs champs.
Sourire et
gentillesse, dans ce village qui ne doit pas voir beaucoup de touristes, les
enfants sont peureux en nous voyant mais
nous avons quand même réussi à obtenir quelques sourires. Un grand nombre de
monastères bouddhistes et hindouistes qui vivent en bonne harmonie.
Demain nous quittons le NEPAL. Nous avons aimé les Népalais,
ici on se parle, on échange, on se soucie encore de l’autre, combien de fois ne
nous a-t-on pas demandé si nous avions
besoin d’aide, c’est un pays attachant et nous nous sommes promis de revenir
pour un plus long séjour .
Et pour couronné notre départ et le rendre plus difficile le
départ une magnifique vue sur la chaîne himalayenne
namaste
BANGKOK
B
|
ANGKOK
14 ans après, nous retrouvons cette ville et la surprise est plutôt
heureuse. Beaucoup de changements dans le bon sens, de nouvelles infrastructures des routes et des immeubles,
des grands buildings, un métro, un super aérogare. L’hôtel le MANHORA se trouve dans un quartier
assez commercial SILOM il est vraiment très bien. La première journée nous
retournons visiter le palais royal et le temple ainsi que le bouddha couché, le
nombre de photos prises par René (120
en deux jours) montre combien ces bâtiments sont magnifiques et les
jardins très agréables, cela nous donne plein d idées pour le futur.
Deuxième
journée consacrée à la visite de la ville en bateau,
Demain départ pour SIEM REAP
au CAMBODGE à 7H45. Nous avons
finalement choisi un mini Bus dans une
agence malgré les conseils du routard, 1000
Baths par personne soit environs 20 Euros au lieu des 150 euros en avion.
nous
allons dans quelques quartiers, dont le
chinois, où nous déjeunons dans la rue .
CAMBODGE
S
|
IEM REAP
Tout
démarre bien le mini bus est à l’heure,
il est confortable et la route est belle. A 10 mn de la frontière, arrêt dans un resto. Explication vaseuse « il faut attendre
d’autres minibus pour nous regrouper » mais vous pouvez manger… Ils informent
qu’ils vont se charger des visas, et
récupèrent la majorité des
passeports avec une somme d’argent nécessaire aux taxes et visas et d’une
petite participation permettant d’accélérer la procédure, on croit rêver. La
réalisation « en clair » des arnaques expliquées dans le guide du
routard.
Nous
résistons malgré leurs
explications, nous allons perdre du
temps, cela coûtera plus cher.
Nous
c’est non, on passera la frontière avec
nos passeports en poche ; mais nous sommes les seuls tout le monde signe
des deux mains.
Nous
passons la frontière, le groupe part de son côté. Petit problème, nous avions changé nos Baths contre des
dollars à BANGKOK, le douanier refuse les dollars au motif que cela se dévalue
tous les jours, « l’ oncle SAM en prend un coup », il faut des Baths et pas la moindre banque en
vu, le bureau de change c’est la carriole de
l’épicière en face. ..
Nous
sommes regroupés dans une salle et la surprise les autres voyageurs du minibus
arrivent après nous.
Chargement
d’un bus de 50 personnes, 1er arrêt
pour les pneus, 2è le chauffeur
boit un coup avec ses collègues, 3è
pour faire refroidir le moteur, forcement dans un restaurant. Une route calamiteuse, une piste de 160 Kms. Nous arrivons à 20h00 dans la cour d’un hôtel
à SIEM REAP….
L’arnaque du début à la fin.
La majorité des passagers fatigués accepte de coucher là. Difficiles
négociations pour trouver un tuk
tuk , nous réussissons
quand même à quitter les lieux et à rejoindre l’ hôtel que nous avions
réservé.
Aujourd’hui
promenade de la ville. Nous sommes en plein choc thermique 10° au Népal la
semaine dernière, 32° aujourd’hui. Nous avons visité le marché local, très haut
en couleurs, nous avons voulu manger à l’école hôtelière mais c’était fermé,
c’est le nouvel an chinois, tant pis les petits restos des rues c’est très bon.
Nous avons poursuivi chez les « artisans d’Angkor ». Ce chantier
école forme des jeunes ruraux aux métiers de l’artisanat (bois, laque, dorure,
tissage).
Nous sommes dans une Guesthouse « Les
Mystères d’Angkor » tenue par deux français, très sympas, mais c’est
surtout la piscine qui nous a fait le plus grand bien. Demain nous prenons un pass de trois jours pour
visiter Angkor et ses environs. 40 Dollars par personne.
A
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NGKOR
Nous avons décidé de nous lever tôt pour
arriver dans les premiers sur le site.
Notre première visite sera pour le temple
d’ANGKOR WAP le plus célèbre, je trouve cela magnifique, cela n’a pas la splendeur
du TAJ dira Marie Claire, mais c’est différent, ici le végétal est partout nous
sommes dans la forêt quand les arbres n’envahissent pas les bâtiments qui sont
très délabrés et les pierres s’entassent partout. Le climat a beaucoup détérioré les sculptures
sans parler des pilleurs dont le plus célèbre s’appelle André MALRAUX erreur de
jeunesse ?...
Nous découvrons ensuite BAYON et ANGKOR THOM.
Vers 13h nous sommes obligés de rentrer,
la chaleur est étouffante, nous
sommes fatigués ou la perspective de
sauter dans la piscine nous a sans doute convaincus.
ANGKOR …
plus loin
Deuxième jour, nous avons loué des vélos car
nous allons faire le grand circuit (une vingtaine de kilomètres). Le terrain
est plat, nous sommes dans une forêt et c’est plutôt agréable. Nous faisons une
dizaine d’arrêts pour visiter des temples qui ont tous un certain charme malgré
qu’ils ne sont pas aussi spectaculaires
qu’ANGKOR Wat. Sur les murs des fresques relatant toujours les mêmes histoires
de l’époque, la chasse, des épisodes de guerre, des scènes de la vie
quotidienne.
ANGKOR
…. Et encore
Nous avons pensé qu’un petit récapitulatif sur
les temples nous ferait de plus grand
bien….
Nous
sommes retournés à BAYON et à ANGKOR Wat, nous poursuivons à pieds sur un autre
site, nous traversons une forêt avec des singes qui ne sont encore qu’à la
toilette du matin. Une halte pour manger
un poisson grillé dans un petit resto.
Demain nous allons au lac de Tonlé Sap pour la
journée, pour nous reposer de la visite des temples.
T ONLE SAP
Situé à une quinzaine de kilomètres de SIEM REAP se
trouve un très grand lac qui joue un rôle important dans la région. C’est un
site de reproduction de nombreuses espèces d’oiseaux, de tortues, de
goélands, on y trouve même des crocodiles.
Tout autour de cette petite mer intérieure, des
villages de pécheurs, qui se nichent au bout d’une incroyable piste uniquement
accessible en période sèche, nous avons du abandonner le tuk tuk pour la moto
et ensuite le bateau pour rejoindre le village de KAMPONG PHLUK et la
découverte d’un impressionnant monde. Les maisons se perchent sur des échasses
à plus de 8m de hauteur où les gamins grimpent à d’immenses échelles aux
barreaux. Un monde se croise, humains, porcs, volailles, poissons, crocodiles,
chacun profitant des déjections des autres….
Nous longeons les canaux au milieu de la forêt,
en croisant des pécheurs au filet avançant dans l’eau jusqu'à la taille,
partout des filets, des bosselles, des nasses, ici tout est pêché, parfois de
trop et comme souvent ne laissant que peu de chance aux petits poissons de
devenir grands.
Départ pour PNOM PEN nous avons acheté un
billet de bus de la compagnie PARAMUNT, histoire de se faire un bon film, nous
avons 6h de voyage. Le bus est confortable et le paysage est changeant, parfois
aride, parfois très vert, mais le désespoir c’est les sacs de plastique, il y
en a partout. Les cambodgiens n’ont plus ne sont pas sensibilisés non plus à
cet énorme problème qu’il faudrait gérer très rapidement.( au fait, les films
n’étaient pas bons).
P
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NOM PEN
Nous nous sommes installés dans une petite
pension de famille « Auberge des Jardins d’Orient » c’est très
familial, une famille venue de France il y a onze ans. La patronne cuisine,
nous avons eu une fondue chinoise et hier soir au menu du canard laqué avec des
nouilles chinoises. Nous nous sommes régalés. La cuisine cambodgienne n’a rien
d’exceptionnelle, c’est une cuisine à la « va vite », faite
d’ingrédients bouillis.
Petit
tour au marché central, lieu d’échange le plus important de la ville. On y
trouve absolument de tout, 2000 stands (vêtements, électroménagers, épiceries,
beaucoup de poissons mais surtout des bijoux en or).
Nous avons poursuivi à pied jusqu’au palais
royal et nous avons été déçu d’avoir
payé plus de 12 dollars pour nous deux, pour pas grand-chose. Une salle du
trône, quelques reliques en exposition. Beaucoup de salles fermées, un accueil
blasé et agacé.
Le musée national est juste à côté, le bâtiment
est d’architecture khmère, des œuvres
d’art provenant d’Angkor, des bouddhas, des bijoux, des armes etc..
Deuxième jour, nous avons été faire un tour au
marché russe, appelé ainsi car les russes le fréquentait beaucoup pendant la
période vietnamienne, on y trouve de tout, des tee shirts contrefaits, de
toutes les marques célèbres ; des bijoux, tous les souvenirs cambodgiens,
des bouquinistes, des sacs et des valises. Beaucoup de quincailleries, des
pièces de motos etc..
Nous avons discuté avec la patronne de
l’auberge. Elle nous a expliqué que du fait du tourisme asiatique les prix
avaient doublé en moins d’un an. Ici il y a deux monnaies. Les distributeurs de
billets vous donnent des dollars et on vous rend la monnaie en riel.
Pays émergeant au tourisme, (surtout chinois et
coréens) le Cambodge semble avoir
intégré mentalement et économiquement, des prix qui sont assez élevés,
même si le marchandage reste de mise. Ici un litre et demi d’eau 2 dollars, un
timbre 1 dollar.
Nous allons poursuivre sur Sihanoukville en
bus, pour une quinzaine de jours. Seule station balnéaire du pays.
S
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IHANOUKVILLE
Nous avons
posé nos sacs dans une guest house
« rega guesthouse »à 50 m de la mer. Ici le repos s’impose, donc
nous faisons local. Petit-déjeuner sur la plage à 9h, bain à 10 puis retour
sous le patio car il fait très chaud. Peinture, lecture, nous trouvons toujours
quelqu’un pour discuter.
Les
cambodgiennes ne se mettent pas en maillot, elles se baignent tout habillées,
par contre leur satisfaction est de se faire prendre en photo par un
photographe de plage.
Elles portent
aussi une tenue qui s’apparente plus à un pyjama en coton, pas très
sexy. Beaucoup de vendeurs et de démarcheurs sur la plage. Le soir nous allons
dîner dans la rue, un barbecue de poisson ou de grosses gambas, très copieux ce
qui nous change un peu de la cuisine cambodgienne.
Il n’y a pas grand-chose à visiter, beaucoup de
touristes venus pour la plage. Nous avons comparé cela à la République
Dominicaine mais sans les hôtels, pour l’instant les gros investisseurs n’ont
pas débarqué, dans dix ans se sera fichu.
Donc calme et repos, nous préparons notre
voyage pour le Vietnam début mars, nous allons en bus jusqu’à la frontière, il
faut que nous retournions à Phnom Penh pour cela.
Nous avons visité la ville à
pied et trouvé d’autres plages très jolies et moins touristiques.
La plage
de ORCHETEAL BEACH où se trouve notre logement est très fréquentée, ce qui
attire tout un petit peuple et les
sollicitations importantes (massage, épilation, collier, fruits, crevettes,
calamars, crabes cuits, invalides, bande de gosses qui ramassent les canettes).
Ils sont plusieurs centaines à vivre de ces petits commerces et vous passez
votre après midi à dire non merci à ça
ils vous répondent « et pourquoi non merci ». Tout coûte «one dollar». Dans les rues se
sont des ritournelles « tuk-tuk papa »« Moto bike» qui vous
accompagnent sans arrêt. Ces éternelles
sollicitations sont assez lassantes et le havre de paix de la pension est le
bien venu le soir.
Malgré les désagréments, les Cambodgiens
restent un peuple agréable leur sourire et
leur gentillesse gomment les défauts
liés au tourisme à l’argent facile qui
provoquent des hausses de prix qui
deviennent difficiles à supporter y compris pour les cambodgiens.
Le pays est encore pauvre, ces trente années de
conflit et le génocide ont laissé un pays
désorganisé où la corruption est importante dans les nouvelles
structures. Le Cambodge est aujourd’hui
à la solde des investisseurs asiatiques qui font main basse sur les
terrains et rêvent de transformer
Sihanoukville en une nouvelle PATAYA avec ses casinos, ses bars et ce qui en découle, prostitutions etc.
C’est dimanche
Les habitants de PNOM PEM rejoignent SIHANOUKVILLE en famille en se regroupant sur
la plage.
Les femmes et les enfants passent leur journée
dans l’eau ou à manger sous les paillottes en bord de plage ou à se faire
prendre en photo.
De nombreuses personnes gravitent autour de ce petit monde essayant de placer
ses produits. La plage est aussi un lieu d’affaires. Le moins drôle de
l’histoire c’est l’état de la plage et de ses abords le soir. Les cambodgiens
jettent tout sur le sol et la plage et couverte de plastique, boîtes de
polystyrène paquets de chips etc.
Une journée au parc de Ream
Nous sommes passés par une agence pour retirer
nos billets. Nous avons fait 18 kms en pick up et pris le bateau pour emprunter le grand canal qui nous a amené jusqu’à la
mer. Nous avons croisé des pêcheurs jusqu’à la taille dans l’eau qui extrayaient
du sel après avoir filtré la vase.et nous avons été observer un groupe de
dauphins.
Site magnifique de 21 000 ha offrant un
paysage varié, forêts de mangroves, belles plages de sable et quelques petites
îles.
Ballade dans la jungle de l’île principale où
il ne reste plus grand-chose. Les
animaux ont été abattus pour être mangés
durant les années de guerre, les arbres coupés pour se loger et se chauffer.
Petit village au milieu de nulle part avec une école, la vie semble avoir
repris son cours
Barbecue le midi dans une ambiance sympa.
Encore une journée de plage et de soleil et
nous reprenons la route.
Vietnam
H
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O CHI MING VILLE que tout le monde appelle SAIGON
Nous sommes arrivé a
Saigon par le bus après 12 heures de trajet sur des routes en très mauvais état
dans la partie Cambodgienne, nous avions choisi la Compagnie MEKONG express
cette fois ci.
Nous avons trouve un GUEST house « chez monsieur
Hay » rue numéro 104 dans le quartier des routards la chambre est vraiment
bien pour 14 dollars.
Des le lendemain nous nous sommes occupés de nos visas pour
la chine puis nous avons fait la visite de la ville.
L
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E MEKONG
Nous avons quitté SAIGON en bus pour rejoindre le delta à MY
THO où nous avons pris un premier bateau pour visiter un des 7 marchés
flottants restants, les camions concurrencent la voie fluviale.
Le trafic fluvial reste très important avec des bateaux de
toutes les tailles, le delta est encore la voie principale d’approvisionnements
et d’échanges. Toute une vie gravite autour du fleuve dans cette région très
riche. Grâce au fleuve, le riz est partout,
le Vietnam est le deuxième producteur mondial après la THAILANDE, riz
soit disant de meilleure qualité car travaillé exclusivement à la main.
Visites d’une fabrique de galettes de riz et de bonbons à la
noix de coco. Pose déjeuner rapide et nous avons enfourché des vélos pour
parcourir quelques kilomètres dans l’île de An Binh où nous avons découvert une
campagne avec beaucoup d’arbres fruitiers.
Nous avons rejoint SADEC, ville où vécu l’amant de
Marguerite DURAS dont un réalisateur français avait tourné ce très beau film.
Montée à bord du bateau pour la nuit et remontée jusqu’à
CHAU DOC où nous nous sommes réveillés à 5h au milieu du marché flottant.
Visite d’un village flottant et d’un élevage de poissons qui vivent sous les
baraquements à 7 m de profondeur, ils étaient plus d’un million. Poursuite vers
un village cham. (minorité islamique).
Retour à bord pour descendre le Mékong (7h). Beaucoup de
trafic et d’activité sur les berges nous avons pu voir d’importantes
briqueteries, des entrepôts de riz avec les dockers qui déchargent de très
lourds sacs, tout au long du voyage les enfants nous interpellent et nous
saluent du bord des rives .
Nous avons mis 4h pour rentrer à SAIGON.
Le lendemain nous avons récupéré nos visas pour la chine au
consulat. Ils nous ont quand même appliqué une surtaxe de 60 dollars pour les
avoir en trois jours au lieu des 4 ou 5 jours normaux.
A 11 h nous étions à l aéroport pour accueillir GWEN et
PIERRE qui nous rejoignent pour 15 jours de vacances. Nous partons en voiture
avec chauffeur vers MUI NE, il n’est pas possible de louer une voiture sans chauffeur
et au vue de la conduite locale, cela se comprend vite, à quatre de front sur une route à deux
voies. Nous avons payé 100 dollars et
les prix montent tous les jours avec le prix de l’essence mais nous aurions
perdu une journée en prenant les bus.
Nous avons passé une journée a MUI NE et après un bon
massage sur la plage pour GWEN et MOI nous avons pris le bus pour NHA
TRANG , nous avons visité la ville aujourd’hui et sortons faire une
plongée demain.
N
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HA TRANG
Nous avons embarqué sur le bateau
de COCO DIVE à 8 h pour rejoindre le spot de plongée après 40 mn de navigation
auprès des îles de la baie, deux plongées de 1 h dans la matinée. Le site était superbe avec une bonne
visibilité entre 10 et 15 mètres. Les fonds marins étaient très beaux entre les
coraux et les poissons. Pour finir l’après-midi, visite d’un monastère du
bouddha blanc.
Dîner autour d’une bouteille de
bordeaux dans un restaurant vietnamien spécialisé dans les fruits de mer au
barbecue. Puis le train de nuit pour
rejoindre HUE, le désordre à la gare est
assez indescriptible.
H
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UE
Nous sommes arrivés à 8 heures après une
mauvaise nuit, (les trains au Vietnam, ne sont pas mieux qu’en Inde). Nous avons été accueillis par le personnel de
l’hôtel BINH DUONG, petit hôtel très sympa.
Ville au centre du Vietnam qui
s’étend au bord d’une belle rivière (la rivière des parfums) et qui est
inscrite au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco en raison de sa
citadelle et des tombeaux impériaux. HUE résiste au progrès et préserve son
caractère et sa tranquillité.
Visite du palais impérial et de
la citadelle demain remontée en bateau de la rivière des parfums.
LA RIVIERE DES PARFUMS – HUE
Elle tire son nom des nombreuses
herbes médicinales qui poussaient sur ses rives. Nous sommes partis de très
bonne heure pour la bonne luminosité et son animation. Nombreux villages de
sampans avec leurs petits autels et les offrandes sur le toit à l’intention des
génies de l’eau. Nous croisons des sampans lourdement chargés de sable. C’est
l’activité la plus importante du fleuve. Un homme plonge dans l’eau une grande pelle perforée en métal accroché à
une longue perche de bambou, celle-ci est reliée par un câble à une roue
entraînée par deux autres personnes par la force humaine.
Le bateau est la bonne manière
d’aller voir les tombeaux dédiés à Bouddha, il y en a plusieurs avec de beaux
jardins, nombreuses essences et fleurs (surtout des bonsaïs très bien taillés).
Beaucoup sont en mauvais état. Chaque tombeau impérial n’occupe qu’une partie d’un
grand espace car il s’agissait en fait d’une résidence impériale à la campagne
pour le bien être des rois. Après avoir déjeuné le midi à bord du bateau et
nous avons remonté de la rivière en 3h.
Nous avons quitté HUE par le
train de nuit pour HANOI puis un autre train pour HAIPHONG et un hydroglisseur
jusqu’à l’île de Cat Ba 14 heures de voyage et la partie en seconde classe
vietnamienne valait a elle seule l’expérience.
C
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AT BA
C’est la plus grande île de
l’archipel à quinze kilomètres de la baie d’Along. L’île est habitée en grande
majorité par des pêcheurs et des paysans. La raison d’y venir en plus de la
baie d’Along est le parc national, incluant une réserve de 14 000
hectares. Nous allons traverser le parc à pied. LA BAIE
D’ALONG/PARC NATIONAL
Nous avons loué un bateau pour la journée pour rejoindre la baie
d’Along à partir de Cat Ba. Un petit incident, nous oblige à rester dans la
baie de Cat Ba puisque le bateau a un problème de gouvernail. Nous sommes
remorqués vers un atelier de mécanique et après une heure nous pouvons partir,
pendant ce temps nous voyons l’activité autour du village flottant.
La baie d’Along une merveille connue dans le monde entier,
ces paysages sont exceptionnels, des géants de pierre émergent de ces eaux
transparentes. Le paysage change sans cesse, l’atmosphère est étrange.
L’érosion des roches calcaires par le vent, l’humidité et les pluies de mousson
ont donné à ces monts leurs formes particulières, déchiquetées, les grottes,
cavités et tunnels qui les transpercent.
L’endroit est classé sous le critère « beauté naturelle ».
Tout ce que nous voyons correspond à ce que nous avions imaginé. Notre
promenade s’effectue dans le calme avec le chant des oiseaux qui nous
accompagne. Contrairement à ce que nous pensions, les ilots sont couverts de
verdure où nichent de nombreuses espèces. A midi nous accostons un de ces petits viviers flottants pour
manger. En fin de journée, nous abordons l’ile aux singes où est préservée une
race en voie de disparition ; les singes à nez rouge.
NATIONAL PARC
Chaussures de marche dès 9 h et
nous sommes prêts pour la traversée du national parc. Il abrite des lambeaux de
forêt tropicale couvrant un relief mouvementé, hérissé de rochers calcaires.
Peu d’animaux, simplement des oiseaux dans cette végétation qui s’apparente à
une forêt primaire. Nous sommes enthousiasmés par les paysages, un peu moins
par l’escalade des rochers pointus, c’était très physique mais après 3 h de
marche nous arrivons pour la pose-déjeuner au milieu d’une petite vallée où les
paysans cultivent essentiellement du riz, le silence est total.
Remise en route pour 2 h
supplémentaires de marche qui nous mènera jusqu’à une ria de la Baie d’Along.
Le paysage est magnifique, nous prenons un bateau pour rentrer à notre hôtel
HUONG LANG, une très bonne adresse sur le port de Cat ba, face à la baie où la
vue est vraiment superbe et l accueil très souriant.
Nous avons quitté l’île par le
bus et l’hydroglisseur pour arriver à Hanoi, dernière étape de notre voyage au
Vietnam
H
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ANOI
La capitale du Vietnam est une
ville organisée autour des lacs. Elle reste très marquée architecturalement par
la période coloniale. Nous logeons à l hôtel « NORTH HOTEL 1 », correct sans plus pour
10 euros, une chambre sans fenêtre.
Le vacarme des rues est impressionnant, la
ville est plus bruyante que Saigon et c’est peu dire. Les klaxons résonnent
dans les rues plus étroites et les trottoirs sont encombrés par les mobylettes,
les petits ateliers, les échoppes ou les restaurants des rues. Un vrai dédale
où nous nous perdrons plusieurs fois en trois jours. Nous visiterons avec Gwen
et Pierre le vieux quartier, le marché, avant de les laisser rejoindre la
France.
Le lendemain visite du quartier
colonial, le musée HO CHI MINH et le
temple de la littérature qui est un endroit plein de charme et surtout au
calme.
Notre dernier jour sera consacré
au musée des beaux arts et un dernier tour en ville.
En conclusion le Vietnam reste un
pays déconcertant, plein d’agitations et de bruit avec, en dehors des
campagnes, des Vietnamiens peu souriants, voire agressifs, cela nous a changé
de la bonhomie des Cambodgiens.
Ici on s’agite beaucoup, on
circule beaucoup, dans tous les sens,
c’est seulement la nuit que la ville retrouve son calme. Nous regrettons
de n’avoir pas pu visiter le nord du pays vers la région de SAPA mais ce sera
peut être l’objet d’un autre voyage ?
GOOD BYE VIETNAM.
La
chine
B
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EIJING/PEKING
Nous avons quitté le Vietnam après la mésaventure de René
qui a été victime d’un pickpocket qui lui a subtilisé son portefeuille pendant
l’embarquement. Heureusement il avait les passeports en main et les billets,
nous avons perdu quelques euros et des dollars et la carte bancaire.
Le moral n’était pas au plus haut pendant le vol …. en
avion
Nous avons découvert une ville très moderne et une très
belle ville avec de grands buildings et des voies de circulation immenses. Pékin
est, on se sent bien malgré les 14 millions d’habitants, une ville grande comme
la Belgique. Nous avons trouvé un métro tout neuf et des gens charmants pour
nous renseigner lorsque nous sommes perdus.
Nous consacrons notre première journée à la visite du palais
impérial, la cité interdite construite en 1404 est immense.
Nous ne sommes pas seuls, de nombreux groupes de touristes,
de tous les pays mais aussi des chinois des provinces, visitent ce merveilleux
palais. La visite fut très agréable même si du fait des jeux olympiques, des
bâtiments sont encore en rénovation. Il reste 135 jours. L’après midi nous
gravissons le parc de la colline de charbon pour découvrir la ville. Nous nous
sommes promenés sur la place Tian’anmen et dans les derniers hutongs de Pékin, (leurs petites maisons
traditionnelles) en pleine rénovation.
Le deuxième jour
Nous commençons par la découverte du marché des voleurs. Il
est immense, rempli d antiquités, plus ou moins antique…, des peintures sur
soie, de la calligraphie, du jade et de la porcelaine. Nous rejoignons ensuite
par le métro le palais d’été pour une
très agréable ballade autour du lac.
LA MURAILLE DE CHINE
Debout à 6 heures pour nous rendre à plus de 150 km au nord
de Pékin sur le site de SIMATAI. 3heures de route pour découvrir cette
merveille, perchée sur la crête de la montagne.
Difficile de décrire ce gigantesque ouvrage accompli par la
main de l’homme il y a plusieurs millénaires. Nous partons pour une randonnée
de 10 km qui nous prendra 4 heures dans un paysage fantastique. Les montées sont abruptes par endroit et
certaines portions de la muraille n’ont pas été rénovées.
PEKIN dernier jour
Nous avons du nous rendre à l’ambassade de France pour
établir un certificat officiel sur le vol, puis sommes allés visiter le temple
des LAMAS qui est le plus grand temple bouddhiste de pékin. Les bouddhistes
représentent 25 % de la population chinoise.
Nous quittons Pékin à regret, le train part à 16 H, la gare
est immense. La cohue indescriptible, les halls de gare sont composés de
magasins qui vendent de la nourriture, les voyages étant souvent très
longs, le nôtre durera 14 h , et à note
grand étonnement les wagons sont propres et l’accueil charmant.
X
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I’AN
A notre arrivée
Joseph le guide qui nous avait été recommandé par des amis de France nous
attend à la gare, il est traducteur d’ouvrages religieux.
Il nous conduira pour cette première journée vers la pagode
de la grande oie sauvage et le vieux quartier musulman autour de la grande
mosquée de X I’AN.
Elle date de 1374, c est un havre de calme et le printemps
qui s’est installé rend la visite du jardin dès plus agréable.
Nous terminerons notre visite par les tours du tambour et de
la cloche à proximité de l hôtel X’ ian Bell Tower-city Spring Youth hotel où
nous logeons. Nous sommes fatigués, la
journée a été très longue après cette nuit de voyage en train.
Visite des TERRACOTTAS,
l’armée enfouie découverte en 1974.
Elle constitue une partie du tombeau du premier empereur de
Chine QIN Shi Huangdi dont elle devait défendre la sépulture. C’est près de 7000 guerriers, officiers et généraux
tous en terre cuite avec armes en bronze et les traces de 35 chariots en bois
sur onze colonnes.
Ils sont répartis sur 3 fosses dont l’une représente deux
terrains de football, cette visite est absolument extraordinaire.
La journée se prolonge par la visite des sources d’eau
chaude de Huaqing et leurs piscines qui permettaient d’accueillir plus d’un
millier de personnes en même temps dans un cadre agréable.
Le soir nous rejoignons Xi’an pour dîner avec l’ancien professeur
de français de Joseph il vit en chine depuis 35 ans.
C’est un homme hors du commun comme sortie d’une histoire
que l’on pourrait croire interrompue, celle des prêtres missionnaires, ce professeur est un prêtre
qui s’est introduit clandestinement il y a 35 ans en chine, quelques semaines
après les événements de la place Tien’
amen.
Il s’est présenté à pékin pour un poste de professeur de
français alors que les titulaires français quittaient le pays. Il nous a avoué
qu’il occupait un poste dans une école à HONG KONG en attendant un moment
propice pour s’introduire en CHINE.
Depuis il exerce son sacerdoce en souterrain, aidant
l’Eglise catholique Chinoise. La
non-officielle et en créant des réseaux. Il a été 5 fois renvoyé de ses postes
pour activités contraires à la doctrine du parti du gouvernement chinois. A
chaque fois il est revenu en changeant de ville ou en retournant à Hong Kong
dont il est devenu citoyen. Une vrai allure d’espion, le réseau se réunit sous
de fallacieux prétextes dans sa chambre, ils sont entassés debout pour prier ou
écouter la messe le dimanche, rideaux clos, téléphone débranché murmurant les
prières. A l’entendre, nous nous croyons revenus au
temps des catacombes. Il nous parle d’infiltration, de comité de surveillance
mandaté par le parti chargé de contrôler les participants aux messes que se
soit l’Eglise officielle autorisée par le parti ou la souterraine qui officie
dans la clandestinité. Pendant ce temps ses réseaux sont actifs et diffusent
des tracts, recrutent, baptisent de nouveaux membres, traduisent des documents
de vulgarisation de l histoire de l’Eglise ou expliquer aux chinois, la
philosophie du catholicisme c’est le travail de JOSEPH.
Il va traduire en chinois des éléments fournis par des
abbayes françaises dans un langage compréhensible par les chinois. Le maître a
bien choisi le personnage, Joseph est complètement subjugué par son mentor. Il
reçoit des consignes qu’il diffuse aux autres membres du réseau qui ont
aujourd’hui leurs études terminées rejoint d’autre ville.
Nous l’entendons nous débiter un discours très conservateur,
sur l’homosexualité, leur mariage, la procréation artificielle, l’avortement et
maintenant la reconnaissance au droit à la mort. Nous sentons qu’ il est
déconnecté de la réalité de la vie en France ; qu’il ne souhaite par
rejoindre malgré les injonctions de ses patrons. Nous, nous n’avons pas trop
bien su qui il était exactement ni par qui il est commandité ?un vrai
roman d’espionnage.
Troisième jour ;Repos et un peu de shopping dans les
magasins de la ville
Nous repartons après demain pour la ville de HANZHOU au sud de SHANGHAI, un saut vers le sud de
plus de 1700 km par le train de nuit.
Dimanche à Xi’ian
Un tour de muraille,
14 km en deux fois, l’extérieur des murailles de Xi’an est bordé par un jardin
qui est le lieu de rassemblement d’une partie de la population. Les plus jeunes
sont dans les magasins de vente de téléphones portables, une vraie frénésie
d’achats. Les vendeurs sont sur la rue et hurlent pour attirer les acheteurs
dans une noria de magasins le long des avenues. Une cacophonie de cris et
d’interpellations.
Dans le jardin calme et activités diverses, les sports
chinois classiques tai chi, billards, ping-pong, badminton, jeux de cartes,
d’échecs, chants traditionnels accompagnés par des groupes de musiciens. Les
familles se promènent, jeunes, vieux, enfants, tous avec le sourire pratiquant
chacun son activité.
Les chinois sont curieux de voir des européens et les
enfants nous interpellent de « hello » souriants, et de jeunes
étudiants nous accostent pour débuter une conversation en anglais.
Dans la rue des groupes de femmes interpellent d’une voix criarde les passants.
Elles sont
couturières de rue.
Nous avons expédié un colis. Notre idée était de trouver un
carton, l’emballage de papier. Nous avons été assez rapides pour cela. Nous
arrivons à la poste, le colis sous le bras. A notre surprise, tous les colis
sont ouverts. Notre emballage va directement à la poubelle et le postier
confectionne un très beau paquet, nous, nous avons beaucoup ri.
Arrivée à la gare, c’est la bousculade générale, les halls
d’attente sont pleins à craquer, des sacs de toutes les dimensions et moment de
l’embarquement sauve qui peut général….
H
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ANGZHOU
Nous arrivons à HANGHZOU située à
environ 200 km de SHANGHAI. C’est une grande ville autour d’un lac et une
parure de collines la borde. Décrite avec lyrisme par Marco Polo cette ville
capitale de la dynastie des SONG est l’aboutissement du prestigieux grand canal
qui la relie à la lointaine Pékin.
Le WUSHANYL
international YOUTH HOTEL est agréable, en retrait de la ville à quelques pas
d’un très grand parc longeant un grand lac. Nous faisons une ballade pour
terminer la journée.
HANGZHOU (Deuxième jour) nouvelle magnifique ballade autour
du lac, le printemps est bien là, les
arbres sont en fleurs et les fleurs sont partout. Nous sommes abordés des dizaines de fois par
des jeunes. Ils veulent se faire prendre
en photos avec nous.
Visite du temple de
l’ « esprit retiré » LINGYIN fondé au 4è siècle. C’est le plus
important de toute l’Asie orientale, il abrite la plus haute statue de bouddha
assis près de 25 mètres de haut et une étonnante salle regroupant la plus
importante structure de cuivre du monde et où sont alignés plusieurs centaines
de sages protecteurs, au visage et
attitude très expressives.
A côté de ce temple,
la colline appelée « le pic venu en volant » concentre cinq siècles de statuaires religieuses sculptées dans la
montagne ou dans des grottes.
HANGZOU (troisième jour)
S
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Nous faisons la partie nord du lac et nous devons prendre
nos billets de train pour notre prochaine
destination, nous rencontrons en route une jeune chinoise qui vit à Strasbourg.
Elle nous indique les sites à visiter,
nous finissons par la vielle ville.
UZHOU
Nous descendons du train après 2H1/2 dans un magnifique TER roulant à 200
km/heure. Cohue générale à la gare, nous avions déjà eu du mal à réserver un
hôtel, nous comprenons pourquoi. C’est la fête des morts. De nombreux chinois
se déplacent, un peu comme chez nous et traversent même tout le pays.
On s’entête à reprendre les prochains billets de train mais
il y a trop d’attente. Nous prenons la file pour le taxi. Nous avons patienté
une heure. Nous logeons au Suzhou Min
Hang Youth Hostel.
Suzhou est jalonnée de canaux et possède de magnifiques
jardins. Etape traditionnelle du négoce de la soie et du riz sur le chemin du
grand canal.
Nous visitons la vieille ville qui est nommée « la
venise chinoise » avec ces allées piétonnes au bord de l’eau.
Nous commençons notre
visite par deux magnifiques portes de la muraille au bord du grand canal. Le
lendemain, découverte de la pagode et du jardin « du maître des
filets », aménagé sur la moitié d’un hectare. Cela démontre toute la
virtuosité chinoise pour recréer la nature en miniature.
Aujourd’hui nous avons fait deux nouveaux jardins dont le
« jardin de la politique des simples ». Il est le plus vaste de
Suzhou sur 52 hectares, beaucoup d’azalées et des pavillons sur pilotis
éclairés par des vitraux au reflet bleu.
Il est occupé par un immense lac parsemé d’îlots escarpés
entièrement fleuris. Dans ce jardin, il y a une magnifique collection de
bonsaïs.
S
|
HANGHAI
Avec ses 20 millions
d’habitants, SHANG HAI « sur la mer »
affiche partout sont caractère portuaire.
Nous logeons à la youth hotel « le tour SHANGHAI »
pas mal, mais un métro qui passe très, très près du bâtiment. Nous sommes un
peu éloignés du centre mais avec un métro si près cela s’arrange.
Les chinois de toutes les provinces et les étrangers du
monde entier se sont donnés rendez-vous ici pour bâtir une capitale mondiale à
la mesure de la chine. Tout est grand buildings, routes, métro, train.
Notre première visite fut pour le BUND, cette esplanade au
bord du fleuve où l’on découvre la perspective sur PUDONG et ces immenses
tours.
Une artère principale avec des boutiques les plus
prestigieuses de la mode. A l’ombre des édifices, les rues arrières réservent
quelques découvertes architecturales mais beaucoup moins clean avec des
gargotes.
Le lendemain nous avons consacré la journée au quartier de
l’ancienne concession française, cœur
battant de la ville, ce quartier chargé d’histoires. Ici se côtoie la ville
moderne et ses buildings et les vieilles ruelles où pend aux fenêtres le linge
à sécher. Le mauvais temps nous oblige à rentrer.
Quartier de PUDONG
Nous avons passé sur l’autre rive du Huangou pour découvrir
cette ville nouvelle bâtie en moins de deux décennies. Centre financier de la
région et capitale de l’extrême orient. Pudong possède la tour la plus haute du
monde. Nous sommes montés dans « la perle de l’Orient » (468m). Vue
magnifique à 360° sur toute la ville de Shanghai.
Après midi dans la vieille ville de Shanghai. Il ne reste
pas grand-chose, un quartier plutôt touristique, vieilles venelles sinueuses où
se déploient des marchands qui envahissent les rues de leurs étals.
Pour notre dernier jour à Shanghai nous sommes allés au
musée. Une base carrée symbolisant la terre surmontée d’une toiture ronde
représentant le ciel, ce musée expose sur quatre étages des collections de
bronze, de céramiques, de peintures. Une très belle collection d’habits des
différentes minorités ethniques de la chine.
Nous avons déambulé une dernière fois dans les magasins et
dans les rues pour cette ambiance qui y règne puis nous sommes rentrés car nous
partons demain pour l’Indonésie.
FIN DU VOYAGE EN CHINE
Notre séjour en Chine est terminé. Nous avons visité les
grandes villes mais aussi les provinces plus campagnardes. Les chinois sont
très serviables et n’hésitent pas à nous aider malgré la barrière de la langue
qui nous sépare. Ils sont très souriants
et très curieux des étrangers. Ils nous interpellent par un « hello »
où pour se faire prendre en photo avec nous.
Même si on sent une police
assez présente, aussi bien en uniforme qu’en civil, les chinois restent
joyeux et enjoués.
L’heure est à la casse des vieux quartiers traditionnels au
profit de la reconstruction d’immenses cités bétonnées aux autoroutes et aux
nouvelles liaisons ferroviaires.
Pékin est aujourd’hui
la vitrine des jeux olympiques, Shanghai sera en 2010 celle de l’exposition
universelle. Tout est prétexte pour raser et faire du neuf. La Chine relève le
défit des grandes puissances occidentales dans le cadre de la mondialisation.
Elle affiche son ambition d’acteur majeur sur la scène internationale tant sur
le plan politique qu’économique et tout au long de notre voyage tout nous
inspire qu’elle va y arriver rapidement.
Mais le développement économique de la chine s’accompagne de
nouveaux méfaits. La drogue, l’alcool et la prostitution dans les grandes
villes et une certaine instabilité sociale liée au changement brutal de mode de
vie et de repères (20 % des chinois vivent en ville aujourd’hui, 50% en 2010).
Les campagnes restent pauvres, les arrière-cours des maisons
ont une ambiance 1900.
Nous garderons un bon souvenir de ce séjour. PEKIN la grande
muraille, Xi’AN et ses soldats de terre mais aussi HANGZOU pour ce magnifique
printemps mais surtout des chinois pour leur gentillesse.
(sauf quand ils se
raclent la gorge bruyamment pour cracher par terre et cela n importe où).
Ne vous posez plus la
question « quand la chine s’éveillera ? » c’est déjà fait.
BALI
K
|
UTA
Après une longue étape aérienne, (SHANGAI - HONG KONG via
SINGAPORE – DENPASAR nous voici à Bali.
Le changement
climatique est agréable, ici il fait soleil, la mer est magnifique avec de gros
rouleaux. Nous avons couché à KUTA à quelques kilomètres de l’aéroport (arrivée
tardive) et déjà sur les premières photos les balinais sont très souriants.
Demain nous rejoignons UBUD pour nous reposer quelques jours
U
|
BUD
La commune d’Ubud s’élève au milieu d’une forêt luxuriante
et de rizières en terrasse. C’est aussi la capitale culturelle balinaise avec
ses ateliers d’artistes, ses galeries d’art et ses nombreuses boutiques
d’artisanat de qualité. Nous avons trouvé un petit bungalow avec piscine ce qui
est très agréable car il fait vraiment très chaud.
Ce matin, visite de Monkey Forest, comme son nom l’indique,
une forêt remplit de singes et de
temples, puis découverte de la ville qui est assez étendue
.
Nous sommes allés à un spectacle typique de danses
balinaises que nous avons beaucoup apprécié
Nous avons loué une voiture pour demain car les sites
intéressants sont à plusieurs kilomètres à l’intérieur de l’île.
Nous logeons chez un peintre, sculpteur cette maison
s’appelle « DEWA bungalows » elle se situe dans l’une des deux
grandes rues de la ville. La location est dans un très agréable jardin avec
piscine.
Dans les environs d’UBUD
La route grimpe vers la montagne assez rapidement. Nous
traversons des villages d’artisans, spécialisés pour la plupart dans la
sculpture du bois. Les pièces sont fabriquées
à l’identique en plusieurs centaines d’exemplaires, sous des hangars à l’abri
du soleil.
Nous visitons un premier temple Gunung Kawi , d’où une
source naturelle jaillie au cœur du temple et alimente des bassins.
Nous nous arrêtons pour la visite d’une plantation de café,
cacao et fruits exotiques et nous buvons un café extrêmement serré dont les
balinais sont très friands.
Nous arrivons au Mont Batur (1717m), toujours actif, le
paysage est assez spectaculaire. De son sommet, la vue s’étend sur le mont
Abang. Au pied un lac qui s’étend au centre de la caldeira, nous faisons une
marche d’une heure pour rencontrer des pêcheurs et des maraichers.
Nous continuons vers un village traditionnel et nous
finissons notre journée entre les rizières, la tombée du jour donne une lumière
éclatante sur les rizières. Les paysans font le battage et le repiquage du riz
Le nord de l’île
Nous avons pris le bus local pour remonter au nord de Bali.
Nous sommes passés au pied du Mont Catur (2100m) dans un paysage de verdure,
toujours cette culture du riz en espalier et une profusion d’arbres fruitiers.
Apres avoir admiré deux grands lacs, nous sommes descendus
par une route très raide jusqu’à LOVINA. C’est un ensemble de six villages de pêcheurs qui
s’étend sur huit kilomètres sur du sable noir. Ici nous découvrons le vrai Bali
traditionnel. Nous avons dîné de poisson grillé dans un petit resto près de
plage et rencontré un couple de la Chapelle Sur Erdre avec qui nous allons
faire un bout de route pour la prochaine étape.
Un dimanche à Bali
Les balinais attachent une grande importance aux fêtes de
village et cérémonies et le dimanche, ils vont au temple avec leurs offrandes.
Nous avons assisté à un combat de coqs, trente secondes de lutte pas plus,
l’atmosphère qui y règne est parfois brutale et l’argent mis en jeu est
impressionnant.
Nous avons circulé dans un rayon de 30 kms dans la région
des trois lacs autour de Bedugul. La région est montagneuse, digne de figurer
dans un parc national. Les collines sont plantées de caféiers, cacao, ananas et
des pans entiers d’hortensias bleus qui contrastent avec le vert des rizières.
Visite d’un temple bouddhiste et nous avons été prendre un bain dans des
sources d’eau chaude.
Nous poursuivons notre route vers la côte est jusqu’au
village de pêcheurs AMED ici paix et tranquillité peu de touriste nous
sommes dans le Bali authentique ; le mont Agung (3700 m) formant un formidable
contraste avec l’immense étendue de la mer ponctuée par les couleurs vives des
bateaux de pêche, mais ici avant tout la
plongée qui prédomine. Le récif corallien n’est qu’à une dizaine de mètres de
la plage, masques et tubas nous permettent de passer de bons moments dans une eau
très claire.
Ballade à pied dans une des petites gorges qui descendent
des collines environnantes, nous fait découvrir une végétation luxuriante et
des petites fermes le long de la rivière, ballade ponctuée des joyeux
« hello » des enfants et des adultes.
L
|
es Iles Gili
Nous avons quitté Bali sur une
goélette pour poursuivre vers les îles. Après six heures de traversée nous
sommes arrivés sur Gili Trawangan la
plus grande des trois inter-îles et la plus éloignée. Le débarquement était assez
périlleux car il n’y a pas de port. La nuit à la lumière des lampes torches, un
transbordement dans une barcasse surchargée, et un saut sur la plage lorsque le
bateau a été échoué.
Nous avons fait le
tour de l’île à pied, elle est très intéressante au niveau promenade ; on
y découvre une vue exceptionnelle sur le mont Ringani à Lombok et de l’autre
côté sur le mont Agung à Bali. Il y a tout autour de belles plages de sable
blanc et c’est le paradis des plongeurs. A l’écart de la zone touristique, le
vieux village où nous avons mangé reste authentique.
L
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OMBOK
L’ île musulmane est beaucoup plus tranquille et moins
touristique que Bali. Les journées sont rythmées par le chant du muezzin.
Les plages sont plus
familiales et se détachent sur un arrière plan de montagne, la végétation plus
dense. Nous sommes installés à Senggigi, nous allons à partir de là, découvrir
le centre le l’île.
Nous avons pris un bemos (petit taxi collectif) pour nous
rendre sur un marché très local, spécialisé dans la vente des épices, du
poisson séché.
L’île est différente de BALI, l
influence musulmane y est sans doute pour quelque chose, les habitants restent
sympathiques et souriants. L’île est aussi moins riche que sa voisine, elle
reste plus paisible et plus traditionnelle. Pourtant les baies de grandes
plages sablonneuses sont plus belles que celles de BALI, les paysages plus
agricoles. Peu de chose à faire sinon du repos et profiter des paysages.
Notre ballade au
centre de l’île a été très agréable surtout celle du village de TETE BATU.
Accroché au flan du mont RINJANI, nous avons pu admirer de merveilleux paysages
au cours d’une belle promenade dans les rizières, guidé par un vieux monsieur
qui nous explique chaque arbre et nous offre un très bon avocat, muscade, café,
cacao, clou de girofle.
Dans un fossé…. De
nombreux trèfles à quatre feuilles , un signe que notre voyage se passera
bien ?
Nous avons observé le
travail des rizières, labour, plantation, fauchage et battage du riz, les
paysans brûlant les pieds de riz pour préparer la nouvelle récolte. Nous
terminons par un magnifique couché de soleil sur BALI.
CONCLUSION
BALI et LOMBOK
Cette destination était pleine de charme, BALI haute en
couleurs, des montagnes généreuses une flore magnifique, des eaux turquoises et transparentes et une population
sympathique et toujours souriante fait de cette destination un endroit
magnifique. Deux univers ont fusionné, celui qui vit du tourisme et celui des
traditions.
Bali par son incroyable diversité culturelle, ses temples et
ses cérémonies d’offrandes quotidiennes est la plus connue. GILI puis Lombok
nous laissent l’envie de pousser plus à l’est voir les autres îles de la sonde.
LA NOUVELLE CALEDONIE
N
|
OUMEA
Nous sommes arrivés un dimanche midi, la ville est vide, …les
gens partent en brousse ou dans les îles pour le weekend. Trouver une chambre
d’hôtel n’a pas été facile, après deux heures, nous nous sommes installés à
l’hôtel Beau Rivage à la baie des citrons.
Après quelques courses importantes, nous avons quitté la
ville lundi midi avec une voiture que nous avons louée pour quinze jours pour
partir à la découverte de la grande terre. Nous commençons par la côte ouest.
Malgré des brochures touristiques alléchantes, l’île n’est pas tournée vers le
tourisme. Très faible capacité d’accueil, des prix exorbitants, toutes les
chambres d’hôtel, le bungalow en paille, il n’y a rien à moins de 60 euros.
Pour la nourriture il en va de même.
Ici tout est centré sur l’exploitation des mines et l’usine
du traitement du nickel.
B
|
OURAIL
Nous découvrons d’immenses chaînes montagneuses, des
baies avec de magnifiques plages désertes qui portent de jolies noms,
(baie des tortues, baie des amoureux). Nous avons fait une très belle ballade
de la Roche percée jusqu’à Poé, une magnifique plage au bord d’un lagon bleu-vert.
Nous poursuivons notre route sur KONE et nous prenons la
traversière jusqu’à Tiwaka. Nous passons plusieurs cols, les paysages sont
vraiment très beaux.
H
|
IENGHENE
Joli petit village dans un écrin de verdure, parsemée de
cascades, la route longe la mer pour arriver jusqu’au bac. Des impressionnants
rochers de calcaire noire avec leurs silhouettes qui paraissent découpées au
couteau et représentant la poule couveuse et le sphinx.
P
|
OINDIMIE
Nous nous arrêtons pour admirer les vagues qui se brisent
sur la barrière de corail. C’est un village calme et tranquille. Nous avons
fait deux agréables marches, une dans la vallée d’Ina et dans la vallée d’Amoa.
Les kanaks sont sympathiques mais restent distants et peu
communicatifs.
L
|
A FOA
Nous avons repris la traversière de PONDIMIE vers LA FOA.
Nous avons découvert plusieurs immenses mines de nickel. Le paysage est impressionnant, d’immenses
carrières de cette terre rouge et de longues coulées de terre zèbrent la
montagne.
Cette vision rend le voyage est un peu démoralisant.
Le nickel est le grand sujet de débat sur l’île avec la
création du fameux tuyau d’effluents qui évacuera les déchets de l’ usine GORO
NICKEL avec un débit de 1260 m3 par heure
(plus d’une piscine olympique) directement dans le lagon. Cet effluent qui
déversera du nickel, du chrome 6, des sulfates, du sodium et tout cela dans un
écosystème fermé. Les écologistes et une partie de la population
s’opposent ; le débat est toujours
le même : emplois, éventuels dégâts écologiques et classement par l’UNESCO
du lagon comme zone du patrimoine mondial. Les écologistes sont sur les marchés
mais la demande de minerai et les enjeux économiques sont tels que la bagarre
sera rude.
Nous nous installons à la FOA, ce village est vraiment très
agréable. Nous visitons les villages alentours de MOINDOU, FARINO, SERRAMEA,
nous faisons de longues ballades en solitaire, les paysages sont vraiment très
beaux avec ces bois de différentes essences
ou ces bords de lagon dans la baie de TEREMBA.
Nous avons achevé notre tour de l’île, nous décidons de
rentrer sur NOUMEA.
Nous voici de nouveau dans la capitale, Il y a plus
d’animation qu’en brousse. Nous visitons la ville, un petit tour au marché et
l’après midi nous nous rendons au centre culturel Tjibaou. Il s'impose par son style résolument moderne mais inspiré de l'architecture
traditionnelle kanak, il témoigne également de la vivacité des cultures océaniennes.
Nous sommes redescendus
vers le sud de l’île Prony, c'est une région luxuriante et désertique, dominée par
le sol rouge de la latérite. Le haut du massif du mont Dore domine le lagon et
Nouméa.
Belles ballades aux
alentours du lac de la forêt immergée, des chutes de la Madeleine et Le barrage de Yaté. Nous
avons du abréger notre promenade car nous avons été surpris par une pluie
diluvienne.
Ile des pins
Plages de sable blanc,
lagon turquoise et abrité, eau limpide et chaude, l'île des Pins est une vraie
carte postale. A chaque baie, une personnalité
différente: Kuto, Kanuméra, Upi, sans oublier la piscine naturelle d'Oro.
CONCLUSION
Nous avons compris
que nous aurions dû commencer le voyage par les îles de la loyauté plutôt que
la grande terre.
Nous avons décidé
d’avancer notre départ de cette « chère » Calédonie car ce séjour est
beaucoup trop onéreux pour nous. Les prix sont vraiment disproportionnés tant
au niveau de l’hébergement que des repas. Il existe deux populations sur cette
île avec deux niveaux de vie complètement différents mise en évidence depuis
notre visite à la marina de NOUMEA…. La jeunesse kanak est aujourd’hui
confrontée au problème de l’alcool, de la drogue et du désœuvrement.
Les paysages sont très beaux mais l’île n’est
pas si « nickel » que çà !
LA NOUVELLE ZELANDE
C
|
HRISTCHUCH
Cette ville est avec ses
325 000 habitants le deuxième pôle urbain de la Nouvelle Zélande et le premier de l’île du sud. C’est un grand
centre économique grâce à l’agriculture. La ville a gardé un aspect très
british avec sa cathédrale, ses bâtiments comme le musée d art et ses grands
parcs. Nous logeons dans une YHA hôtel prés du parc HAGLEY à deux minutes du
centre.
Dès notre arrivée à l aéroport l’accueil fut charmant et
depuis trois jour cela se vérifie, les gens sont très agréables, prêt à nous
aider à chaque instant (on nous a même lavé nos chaussures de marche en
arrivant). La température a chuté il fait 14 degrés et nous sommes en automne,
les couleurs sont magnifiques ; ce voyage est quand même formidable nous
avons assisté à l’arrivée du printemps en chine il y a peine deux mois.
La ville est jeune et très cosmopolite, beaucoup
d’asiatiques qui sont en stage de langue mais aussi dans les commerces. C’est
une ville très agréable qui a su préserver une dimension humaine, ici pas
d’agitation, peu de voitures en ville, beaucoup de piétons ou de personnes se
déplaçant en vélo. Des transports en commun très pratiques que nous avons
utilisés.
Nous avons visité le parc WILLOBANK WILDLIFE RESERVE où nous
avons pu admirer la faune néo-zélandaise et les fameux « KIWI »,
ainsi que le parc botanique, un festival de couleurs.
Aujourd’hui magnifique balade sur l’une des immenses plages,
histoire de se rappeler celles du nord Finistère
.
Demain nous prenons le train vers l’Artur’s pass pour
rejoindre GREYMOUTH sur la côte ouest, ce voyage est considéré comme l’un des
plus beaux du monde.
A
|
RTHUR’S PASS- GREYMOUTH- FRANZ JOSEPH
Le train transalpine nous fait découvrir de magnifiques
paysages le long de la rivière Otira. Le trajet de 231 km nous mène à
l’Arthur-pass (730 M d’altitude) au pied
du mont Rolleston qui culmine à 2271m.
Nous avons franchi plusieurs ponts, dont l’un avec un
surplomb de 73 m au dessus de la rivière. Cette traversée dure 4heures, ce fut
un très agréable voyage.
G
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REYMOUTH
Nous avons dormi dans
ce petit port de pêche, le tour de la ville fut rapide mais nous découvrons ici
la vie des petits villages néo-zélandais. Nous louons une voiture pour la suite
de notre voyage.
La route qui nous mène à FRANZ JOSEPH est vraiment très belle,
nous nous arrêtons de nombreuses fois pour admirer les paysages, ici les
montagnes qui sont devant pointent leurs sommets enneigés à 2644m et 2545 m,
alors que la route borde des plages ou s’écrasent d’énormes vagues.
Plaisir suprême alors que cette côte est celle où il pleut le plus, nous offre une
magnifique journée ensoleillée «Nice Day ». Pas de frayeur pour la
conduite à gauche, nous devons rester très attentifs mais ici la circulation
reste cool, pas d’agités du volant.
F
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RANZ JOSEPH
Au pied du mont Eli Beaumont (3117m) ce glacier a la
particularité d’être quasiment au niveau de la mer, il reste très blanc même à
des distances très proches du village où nous résidons à la YHA. Nous sommes en
basse saison, le village reste agréable avec peu de monde. Nous profitons de
cette belle journée pour découvrir ce glacier par la rivière.
Notre deuxième
journée nous l’avons consacrée à crapahuter au pied du glacier dans la forêt
primitive pour monter admirer le glacier. Les paysages que nous découvrons tout
au long de cette route sont fantastiques.
Q
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UEENSTOWN
Ville touristique du sud et « capitale mondiale de
l’aventure » si vous avez des dollars (et beaucoup si possible). Tous les
jeunes s’y pressent pour pratiquer les sports extrêmes (saut a l’élastique, jet
boat, rafting ; des tas de choses que nous n’avons pas essayées bien sur.
Malgré cela la ville est très agréable autour d’un grand lac.
T
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E ANNAU
Petit ville de 3000 habitants à l’ambiance paisible, c’est
le centre des fiordland et point de départ des treks les plus réputés de
Nouvelle Zélande. Nous avons fait une très belle marche autour d’un immense lac
qui nous à fait regretter notre programme chargé !!!!! de vacances, pour
ne pas se lancer dans l’aventure.
L
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ES CATELINS
Nous avons rejoint l’EST en descendant par la route
touristique aux paysages grandioses.
Elle passe par INVERCARGILL la ville la plus au sud. Ce matin au départ
le thermomètre affichait 2° et les paysages nous rappelaient les images de
Noël. Nous sommes installés dans une Guest-house à SURIA BAY entre montagne et
mer, vraiment très agréable le SURAT LODGE, notre chambre donne sur la baie. La
ballade du jour nous a conduit à NUGGET POINT
une réserve de 7 hectares qui abrite ente autre des phoques, des lions
de mer et le rare pingouin œil jaune et comme prévu par notre hôte qui nous
avait signalé d’y être pour 5 heures ! ; les pingouins sont sortis de l’eau pile à
l’heure. Ils sont vraiment organisés pour le tourisme en Nouvelle Zélande…
A notre levé une autre surprise nous attend un lion de mer
est en train de batifoler sur la plage a quelques mètres de notre chambre, un
vrai spectacle que de voir cette grosse bête se frotter dans le sable.
LA GRANDE NOUVELLE
Nous avons la plaisir de vous faire part de la naissance de
notre première petite fille ARWEN, née le 29/05/2008 ; elle est GEMEAUX.
Nous remercions ses parents SEGOLEN et STEPHANE pour ce merveilleux cadeau et
nous lui achèterons comme promis ses premières chaussures de marche.
L
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AKE TEKAPO – MATHVEN
La route nous mène à travers des montagnes, le paysage est
désert mais époustouflant. Passage d’un col avec en arrière fond le mont Cook,
le plus haut sommet de Nouvelle Zélande. Le lac TEKAPO est alimenté par la
Tasman river qui descend des glaciers. L’eau est turquoise et avec un bleu du
ciel, comme nous ne l’avons jamais vu.
Nous remontons progressivement l’île et aujourd’hui nous
sommes à Methwen à l’ombre du Mont Hutt, évidemment nous avons mis nos chaussures
de marche.
Tout au long de cette route, depuis que nous sommes
descendus du LAKE TEKAPO, nous avons découvert la richesse de la Nouvelle
Zélande ; l’agriculture qui reste un aspect majeur de l’économie. Les
différents secteurs sont l’élevage en milieu naturel : ovins, bovins,
fruits et céréales. Nous croisons d’importants troupeaux de vaches, de biches,
et de l’animal fétiche … le mouton.
On ne compte plus les moutons au risque de s’endormir très
vite, mais même en ne comptant que les troupeaux cela devient vite un vrai
casse tête (12 moutons par Néozélandais) à certain moment nous avons cru voir
un mirage « des champs verts avec des points blancs » !!! Et
bien c’était des champs de moutons.
Les fermiers ont troqué leurs chevaux contre des QUAD et cela
laisse rêveuse Marie Claire qui se voit dévaler les champs au guidon de l’un de
ces engins, pour apprécier son futur look nous avons une photo de l’une de ces
amazones modernes.
Nous rejoignons la presqu’île de Banks au sud de CHRISCHURCH
le temps est toujours aussi agréable.
A
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KAROA
Petite citée balnéaire située au bord de la french bay où nous profitons du soleil. Nous passons une
agréable soirée avec deux jeunes anglais qui voyagent à travers le monde en
travaillant dans des fermes.
Nous leur présentons nos photos du Népal où ils se rendent
en fin d’année. Nous continuons notre remontée et nous commençons à rencontrer
de la circulation, notamment de gros camions qui ne s’embarassent pas trop, la
vitesse est limitée à 100Km/h ; ils roulent au maximum.
K
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AIKOURA
La ville borde une grande baie ; la YHA est très bien située, le soir
tout le monde joue aux cartes, au scrabble, une ballade sur la péninsule pour
admirer le paysage des montagnes qui l’entourent. Ce site est un des endroits
les plus connus pour observer les phoques, les baleines et les dauphins.
Sur la route, nous nous arrêtons pour regarder une colonie
de plusieurs dizaines de phoques qui se prélassent sur les rochers. Nous
traversons la région de BLEINHEIM qui est la première région productrice de vin
de la Nouvelle Zélande. Nous nous arrêtons pour acheter une bouteille de pinot
gris et une bouteille de cabernet sauvignon que nous dégusterons avec un
CAMEMBERT . Le vin est très agréable aussi bien le blanc que le rouge.
H
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AVELOCK
La ville est très célèbre pour son élevage de moules, elles
sont d’une taille impressionnante et vertes, nous n’avons pas goûté. Le
gite est moyen, pas très propre et pas sympathique, c’est une vieille école qui
a été modifiée, rien de bien intéressant dans le village.
T
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AKAKA
La route qui rejoint TAKAKA passe à NELSON. Nous entrons
dans ABEL TASMAN parc qui traverse de
jolies collines. Cette région est consacrée à l’exploitation du bois. Des pans
entiers de montagnes sont l’objet de coupes de sapins, cela gâche un peu le
paysage. La GOLDEN BAY est très jolie et les plages très belles. Nous pensions
rester plusieurs jours mais une nouvelle fois l’hébergement est moyen.
M
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OTUEKA
Cette ville située dans une
vallée très fertile, son économie est basée sur la culture des fruits,
l’occasion pour nous de découvrir comment
ils poussent. C’est aussi le départ de nombreux treks dans l’ABEL TASMAN
National parc. Nous faisons deux très belles ballades le long de la côte autour
de la baie de NELSON, les paysages sont
comme toujours très beaux.
Nous avons rejoint Picton pour prendre le ferry pour passer
sur l’île du nord. Trois heures de traversée très agréable qui nous permet de
visiter les sounds sous un très beau temps.
W
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ELLINGTON
A l’arrivée, changement de
voiture et nous voilà repartis. Nous pensions faire un arrêt d’une journée dans
la capitale mais malheureusement nous n’avons pas trouvé à nous loger. Nous
avons sillonné la ville entourée de collines qui offrent une superbe vue sur le
port. Il soufflait un vent très fort mais nous avons quand même apprécié le
dynamisme de cette ville avec de grands buildings modernes et de grandes
bâtisses de style colonial.
Nous avons fait une trentaine de kilomètres jusqu’à
PARAPARAUMU qui semble être la station balnéaire de Wellington. Ici, chambre
avec vue sur l’île du sud, cette petite ville est surtout réputée pour ses
fromages, ses fruits.
Le temps se gâte, premier jour de pluie depuis trois
semaines que nous sommes en Nouvelle Zélande, nous en profitons pour un
déplacement assez long en voiture qui nous emmène jusqu’au National Park. C’est
un excellent point de départ pour les montagnes. Il n’y a pas grand-chose à y
faire, comme il pleut, aujourd’hui c’est relâche…
N
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ATIONAL PARK
A notre réveil une surprise nous attend, il neige ! Le sol est blanc, cela ne
durera que le temps de prendre la photo. Nous poursuivons vers le mont Ruapehu,
volcan toujours en activité qui avec ses 2797 m d’altitude est la plus haute
montagne du pays, là aussi le paysage est superbe.
T
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AUPO
La ville est un centre administratif et commercial
important. Sa situation auprès du plus grand lac de Nouvelle Zélande en fait un
pôle touristique.
Nous avons choisi de faire une grande randonnée (6 h) au
bord de la Waikato river pour découvrir les superbes chutes de Huka falls. La rivière plonge dans un gouffre étroit de
24 m de profondeur, l’ eau est d’une transparence incroyable, elle passe du
vert jade, au vert émeraude puis au blanc dans les chutes. Au détour des
chemins nous croisons des sources d’eau chaude où viennent se baigner des
randonneurs.
R
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OTORUA
La route nous fait traverser de vastes forêts de pins, Rotorua
est ville très célèbre pour son activité
géothermale, l’odeur de soufre nous étonne.
Nous logeons au ROTORUA Central backpackers l’endroit est
vraiment charmant et l’accueil très sympathique.
Visite des différents sites de la ville où nous découvrons
les sources d’eau chaude mais aussi les boues bouillonnantes et les fumeroles qui sortent des buissons, des
jardins, des égouts. Nous pouvons suivre les cours d’eau chaude aux panaches de
vapeur qu’ils dégagent, cela donne une ambiance un peu mystérieuse à cette
ville. Au cours de cette balade nous avons assisté à des travaux de rue ; les
employés travaillant dans la tranchée avaient très chaud.
Nous avons parcouru le quartier MAORI de Ohinemutu avec une
charmante petite église au bord du lac.
Nous avons évité les
centres touristiques de culture maori, le rappel de notre visite chez les
ZOULOUS nous a laissé un mauvais souvenir, nous avons l’impression de rentrer
dans un ZOO pour voir des humains faire un show.
Seconde journée à la
découverte des lacs entourant la ville. (Le lac blue, le green et les lacs
Tarawera et Okataira). Très agréable ballade accompagnée par les oies sauvages,
les canards et bien d’autres espèces.
Pour la détente, en soirée, un massage sous une eau à 37°, super relaxant !!!
Certains diront que le tour du monde c’est quand même cool.
C
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OROMANDEL
La presqu’île de Coromandel est à la fois le nom d’une
ville, d’un port et une chaîne de montagnes.
Cette presqu’île nous offre de magnifiques paysages. Nous
nous sommes installés à Whitianga dans un BBH (on the beach) vraiment bien, la
chambre avec cuisine individuelle est face à la baie et le couple d’hôtes super
sympa.
Le deuxième jour,
nous partons visiter les sites en compagnie d’Anne, une jeune allemande qui
parle un excellent français. Les sources d’eau chaude sur une plage, la
cathédrale cove et la réserve marine ainsi que cook beach. Cet endroit était vraiment agréable et
nous avons longuement hésité avant de reprendre la route.
MANGAWHAI
Le temps se gâte avec des averses, ballade sur la plage,
face à des dunes de sable.
W
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HANGAREI
C’est la ville principale du Northland et centre commercial
de la région. Nous avons passé un moment de détente agréable en pique-niquant
au pied d’une cascade et une marche dans le bush.
L
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E NORTHLAND
Berceau de l’histoire néo
zélandaise, cette région s’étend sur 320
Km de long et son point le plus large ne dépasse pas 80 Km. Nous avons fait une
halte dans une Youst hôtel avec un nombre important de français. Tous
remontent pour visiter cette région,
mais notre meilleur moment était avec une espagnole et un irlandais, nous
sommes partis dans nuit, en pleine forêt
à la recherche des glow worm.
Ce sont de petits
points lumineux très spectaculaires, en fait des insectes à l’état larvaire.
Pour s’alimenter ils produisent une lumière avec leur corps pour attirer les
insectes. Imaginez cette marche à la lueur d’une lampe dans la forêt, sous la
pluie, pour tout à coup, se trouver sous une voûte de milliers de points
lumineux ; comme si vous étiez sous la voûte céleste. La visite continuera
dans une grotte et tout au long du chemin nous avons l’impression de nous
retrouver dans un décor de noël. Nous n’aurions pas été surpris de rencontrer
Alice au détour du chemin ; nous sommes émerveillés comme des enfants.
Le lendemain nous avons remonté par la côte ouest en
longeant la mer, beaucoup d’exploitations agricoles avec des hectares de
terrain. La Bay Of Islands avec des vues
sur de nombreuses îles au large. Une nouvelle halte à Paihia. C’est un petit
port balnéaire, orienté principalement pour les visites en mer, la pêche et la
plage.
Nous partons pour la journée visiter la célèbre plage
de NITETY MILE BEACH que les néo zélandais disent être la plus
grande plage du monde. Elle fait 90 km de long, nous avons marché dessus un bon
moment, seuls au monde ce jour là, car
le plaisir des gens est de rouler à vive allure pour rejoindre la presqu’île de
Cape Rega et par bonheur ce jour pas de circulation.
Nous redescendons par la côte ouest en passant par la
Waipaoua forest, royaume des arbres kauris.
Ils sont immenses, plus de 57 m de hauteur, nous avons été voir le père
de la forêt, il aurait 2000 ans environ. Aujourd’hui ces arbres sont protégés
et les seuls utilisés pour la sculpture sont ceux retrouvés dans le sol.
Nous avons dormi à DAGARVILLE au bord d’une très grande
rivière. La ville est assez tristounette, mais cela nous permet de rencontrer
quelques spécimens néo zélandais des campagnes. Le look n’est pas triste ;
ici on se déchausse pour rentrer dans les magasins ou au bar car il faut voir
l’état des bottes. Le BBH installé dans une vieille école mais est très
agréable et le patron absolument charmant.
A
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UCKLAND
Nous rejoignons notre dernière étape, AUCKLAND. René
est content de laisser la voiture, nous avons parcouru 6OOO Km entre notre
séjour en Nouvelle Calédonie.
Ici gentillesse et bonne humeur, c’est une ville très
cosmopolite où se croisent asiatiques, pakistanais, européens et néozélandais.
La ville est immense, peu de gratte-ciel mais une nuée de petites maisons
individuelles, les rues et les trottoirs sont larges et comme dans la majorité
de la Nouvelle Zélande pas de coup de klaxon, pas d’interpellation ; cool.
Le relief de la ville
est vallonné par les 48 anciens volcans éteints. Première visite pour la SKY
TOWER. Le paysage que nous découvrons du haut des 328m est fantastique, la ville est entourée
par la mer et les ports de plaisance sont très nombreux.
Nous allons découvrir cette ville à pied. Nous
descendons sur le port, plusieurs marinas très sympas, les aucklandais déjeunent
sur les terrasses devant des milliers de voiliers. Nous sommes restés un bon
moment devant le village de l’América-cup, rien que de la technologie à bord
des bateaux. La ville possède une grande artère principale où se concentrent
tous les magasins (cinémas, galeries d’art, centres commerciaux et magasins de
souvenirs). Nous avons trouvé un petit
marché d’artisanat ; servant aussi des plats de différents pays.
Le lendemain, visite du marché français, voyons ce qu’il s’y
vend : Du vin évidemment, du fromage (époisse en autre), du sel de
Noirmoutier, des croissants, de la baguette et des french crêpes… !!!!!!!!!!
A MOI LES BRETONS
Nous avons pris le ferry pour la presqu’île de Devonport.
C’est un endroit bien agréable, nous sommes montés en haut du Mont Victoria et
nous avions une vue à 360° sur Auckland et Coromandel.
Pour notre dernier jour, il pleut des cordes, çà tombe bien
car nous allons passer une bonne partie de notre journée au musée. Belle
rencontre avec la culture polynésienne, l’histoire des néo-zélandais grâce à de
superbes collections, la faune et la flore du pays, la participation des
néo-zélandais dans les derniers conflits mondiaux.
CONCLUSIONS
Nous avons utilisé beaucoup d’adjectifs qualificatifs sur le
blog depuis notre arrivée, mais ce pays les vaut bien. L’île du sud restera un
émerveillement avec des paysages à couper le souffle. Globalement c’est aussi
l’ambiance, la gentillesse des gens. Ici pas de problème majeur, une économie florissante, du travail pour
tous, une immigration qui fonctionne, les étrangers sont partout dans la vie de
tous les jours.
Les seuls points qui nous ont « choqué» sont : le
peu de place des populations MAORIS qui semblent cantonnées dans les campagnes
et les emplois de travaux publics. Ils restent discrets mais nous n’avons peu
être pas su bien voir. Un nouveau problème dont les medias parlent beaucoup ce
sont les teenagers qui se regroupent en gang.
Nous garderons de bons souvenirs de ce merveilleux
pays. Il semble bien armé pour affronter
le futur avec une grande dose de flegme et un enthousiasme débordant.
Ici les gens ne sont pas compliqués, ils s’habillent avec
peu de recherche, mais du pratique, au point qu’il est difficile de distinguer
les backpackers des autochtones. Du sport, dans les plus petits villages et des
golfs partout, (nous avons découvert que ce sport est pratiquement aussi
important que le rugby pour les néo-zélandais). Une vraie culture pour la
conservation du patrimoine au travers des Parcs Nationaux et une vraie prise en
compte des problèmes écologiques dans la vie du quotidien. Un respect des
organisations, du matériel installé dans les parcs ; une conduite sur route
exemplaire.
Merci aux Néo
Zélandais pour ces 5 semaines de plaisir.
POLYNESIE FRANCAISE
P
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APEETE ET MOREA
Sept ans après nous retrouvons la Polynésie. Nous avons
quelques jours devant nous avant de nous embarquer sur l’ Ara nui pour
rejoindre « les îles Marquises ».
En attendant, nous sommes sur l’île de Mooréa, une des 9
iles de l’archipel de la société, au camping de l’île. Plages de sable blanc,
eaux limpides et émeraude, nous n’allons pas vous faire l’article ; le
rêve !!!!!!
Un peu de marche, visite du lycée agricole, montée au
belvédère, que du plaisir, les paysages sont superbes.
Nous sommes désolés, nous allons mettre en sommeil le blog pendant 15 jours le
temps de notre voyage aux marquises.
Nous sommes désolés
de cette interruption volontaire de notre programme.
L
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ES MARQUISES
L’Aranui part pour un voyage de 3400 Kms, nous sommes 130 passagers
et 50 membres d’équipage. Ambiance détendue, fleur et punch de bienvenue et le
bateau largue les amarres pour la découverte des Marquises.
L’Aranui est un cargo mixte, il a une double vocation :
l’activité touristique de croisière et le transport de marchandises avec une
capacité de 4000 tonnes de fret. Il
offre une opportunité unique de découvrir les îles Marquises sauvages et
authentiques.
Le fret à destination des vallées marquisiennes, pour
certaines très isolées, sans connexion terrestre avec les villages principaux
des îles, est composé de produits de première nécessité, d’équipements
ménagers, de véhicules. La cargaison de retour est constituée de coprah, des
fruits.
Deux jours en mer, nous croisons les premiers atolls des
Tuamotu où se cultive la perle de Tahiti. Première halte à Fakarava, le plus
grand des atolls ; La passe autorise l’entrée et la navigation des bateaux
à l’intérieur du lagon, la halte baignade est la bienvenue.
Après 1500 Kms, nous arrivons aux Marquises sur l’île de UA
POU. Accueil et contact chaleureux (fleurs et danses). La venue de l’Aranui est
une distraction à ne pas manquer, c’est aussi l’occasion de vendre des produits
artisanaux. Premier repas marquisien
avec l’ouverture du four traditionnel.
Jour après jour, nous voguons d’île en île. Les îles
Marquises se composent de quinze îles dont six sont habitées.
Loin de tout, à l’écart des grandes routes de communication,
difficile d’accès par la mer, l’archipel des îles Marquises est préservé.
Il bénéficie d’une authenticité qui n’a
pas été polluée par les travers du modernisme et de l’économie de marché.
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Ses paysages et sa végétation
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Une flore et une faune tropicale
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Des ensembles archéologiques
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Son art par le tatouage qui marque une profonde
affirmation identitaire, sa sculpture et l’art culinaire.
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Le patrimoine culturel au travers des écrits et
les empreintes laissées par Gauguin et Brel.
Les activités traditionnelles des
Marquises sont marquées par la pêche, l’agriculture, la récolte du coprah,
l’élevage des chevaux en liberté, chaque île a sa spécialité.
Notre parcours nous a fait
découvrir successivement :
UA POU et sa petite église et le séchage du coprah selon la méthode
traditionnelle.
NUKU HIVA la visite de Notre dame des îles marquises.
HIVA OA nous avons mis nos
pas dans ceux de Jacques BREL et de GAUGUIN.
Le petit musée BREL est très
émouvant, ordonné autour de son avion le « jojo »
Au musée GAUGUIN ou l’on peut voir
des reproductions de ses œuvres.
FATU HIVA où nous avons fait une marche de 17 km qui nous a permis
de découvrir l’île.
HIVA OA une magnifique visite du Méa’é Te l’ipona un temple qui
possède un des plus grands Tiki des
Marquises.
TAHUATA la visite d’un petit marché local où des artisans exposent
de sculptures sur os intéressantes.
UA HUKA
La manœuvre d’accostage est
vraiment très impressionnante tout le monde était dès 6 heures sur le pont pour
y assister.
Nous embarquons pour longer les
îles aux oiseaux ou nichent des milliers de sternes.
Si un séjour
« authentique » au bout du monde vous tente, quatorze jours à bord de
l’ Aranui est une belle aventure. Décontraction et simplicité. Equipage, marins
et touristes partagent ensemble d’excellents moments autour de la table, des
soirées, des conférences.
L’ile de pâques
RAPA NUI
R
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APA
NUI
Nous
avons débarqué sur l’île après un vol de 5heures sur LAN CHILI. Le décalage
horaire de 3heures nous a un peu perturbé. Nos hôtes Antoine et sa femme Lolita nous attendent
avec le traditionnel collier de bienvenue, leur pension est vraiment charmante
à 5 mn du village.
L’après
midi nous visitons les rues principales de HANGA ROA. Ici pas le luxe, pas de 4
X 4 rutilants comme en Polynésie, deux rues pavées, les autres chemins sont en
terre, des maisons modestes mais entourées de jardins où foisonnent les
hibiscus et des pascuans souriants et très agréables.
L’île
fait 23 km de long sur 12 de large, elle est constituée par 3 volcans
aujourd’hui éteints dont le plus haut culmine à 511 m, elle ne compte que 3800
habitants.
Notre
première marche sur la côte ouest nous fait découvrir nos premiers moais, ces
statues taillées vers l’an 800, la plupart le dos tourné à la mer, elles sont
sculptées dans du tuf volcanique.
Nous
sommes vraiment impressionnés notamment par leur taille, les plus petits font
1m mais les plus grands font plus de 9m et pèsent 70 tonnes. Nous sommes aussi
émerveillés par cette côte déchiquetée où viennent se fracasser d’énormes
vagues.
Le
lendemain nous profitons de la voiture de Thierry pour aller assister au lever
du soleil sur le site de AHU TONGARIKI où 15 statues géantes trônent, dos
tourné à une magnifique baie.
Nous
poursuivons vers la côte ouest en visitant les cavernes et terminons par le
très beau groupe des 7 moais de l’HAU AKIVI représentant des émissaires venus
des Marquises. Le temps est splendide.
Nous
louons des vélos pour visiter la côte sud, les vagues du pacifique s’éclatent
avec violence. Les sites sont endommagés, beaucoup de moais renversés, nous
terminons notre visite par la carrière ou gisent des moais en cours de
sculpture dont l’une devait mesurer 22m. La journée a été éprouvante 35 km de
vélo sous la chaleur, nous avons eu du mal à rentrer.
Le
soir nos hôtes avaient prévu barbecue et karaoké, nous avons bien ri avec les
autres pensionnaires.
Dimanche
matin, nous avons assisté à la messe dans l’église, l’ambiance est chaleureuse, les musiques et les chants
très agréables, nous flânons en ville auprès du stade où se déroule le matin un
match de rugby et de football, l’après midi, les pascuans se promènent en
famille.
Direction
le volcan Rano Kao, creusé d'un
étonnant cratère, nous découvrons le site
d'Orongo où se
déroulaient les cérémonies de l'homme-oiseau, d'étranges pétroglyphes ont été
sculptés.
La
semaine se poursuit, nous avons fait du stop (çà marche très bien) pour nous
rendre à la plage de Anakena, très belle piscine avec sable blanc et cocotiers.
Un
ensemble de sept statues, dont cinq sont intactes et très bien restaurées.
Nous avons pris un sentier par la côte
nord/ouest pour une vingtaine de kilomètres en longeant la mer, le temps et le
paysage sont splendides, beaucoup de pierres volcaniques. A part des chevaux en
liberté nous n’avons vu personne, si nous avons passé dans une ferme d’élevage
(vaches et chevaux) un coin du bout du monde, quand le fermier veut se
ravitailler au village, ils prennent leurs chevaux pour deux bonnes heures.
Nous
sommes retournés une dernière fois à la carrière, ce site est vraiment
exceptionnel avec son lac et quand nous sommes montés sur les pentes, nous
avons pu admirer le travail des statues.
Pour
l’ascension du mont Terevaka nous l’avons fait à cheval, pour ce sommet le plus
jeune de l’île. De là haut, la vue sur l’île et l’océan est magnifique.
Magnifique
c’est le mot qui revient souvent pour cette île. Il y a peu d’endroits au monde
où l’on ressent, sur une surface aussi réduite, la force et la richesse d’une
grande civilisation et son combat pour survivre.
Au
revoir, Antoine et Lolita et tous les gens sympas que nous avons croisés dans
cette pension.
Nous
avons été surclassés sur le vol jusqu’à Santiago. Une petite coupe de champagne
(français) était la bienvenue pour nous redonner toute l’énergie nécessaire
pour commencer la découverte de
l’Amérique latine.
Le chili
S
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ANTIAGO
Tout a été dit sur cette grande capitale, peu sûre,
pollution, trafic intense, bref aujourd’hui c’est dimanche et comme tous les dimanches
dans les grandes villes, c’est calme. Le premier contact est plutôt bon. Nous
avons flâné dans les différents quartiers, visité les cours de la Monéda, des églises et nous sommes allés au musée
historico nacional. L’après-midi, ascension en funiculaire et en téléphérique
au Cerro San Cristobal. Un très beau parc qui domine la ville à 880 m
d’altitude. Vue sur les différents quartiers malgré la pollution mais rien
d’exceptionnel. C’est un lieu où les gens de Santiago se retrouvent le dimanche
pour un pique-nique.
V
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APARAISO
Apres une journée de repos nous avons acheté nos billets de
bus pour la SERENA.
Nous partons avec TOURBUS.
VALPARAISO est à seulement 120 km et nous la rejoignons après avoir traversé
les vignobles au niveau de la ville de Casablanca. Le temps ne s’est découvert
qu’au passage de cette bourgade soit environ 40km après notre départ.
La ville est assez surprenante ; elle est construite au
bord d’une baie et sur la colline à l’arrière, des centaines de maisons de
toutes les couleurs. L’avenue principale est assez banale, nous restons sur nos
gardes car la ville est assez mal fréquentée.
Nous empruntons notre premier « ascensores » ces
funiculaires sortis d’une autre époque. Ils datent du début du siècle, il en
reste une quinzaine en activité. Nous rejoignons grâce à ces engins, les
différents quartiers nichés sur les collines et découvrons de jolis points de
vue panoramiques sur le port avec quelques vieux bateaux rouillés, à l’ancre
dans la baie et des bâtiments de la marine chilienne.
Les maisons sont teintées de bleu, de jaune et de rose avec
parfois des mélanges osés. Au gré des
descentes par les escaliers, des
peintures murales décorent certains murs, mais c’est la couleur rouille qui
prédomine, les toitures et parfois les maisons sont en tôles et l’on se demande
comment cela tient.
L’âge d’or qui se situait pendant les années 1900 est bien
terminé, il ne reste que des images un peu nostalgiques du passé et une chanson
de cap-hornier qui fredonne dans nos têtes « et nous irons à Valparaiso
…………………
L
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A SERENA -VALLEE DEL L’ELQUI
Voyage de 470 km, le paysage s’est transformé rapidement, la
végétation verdoyante a fait place aux cactus. La panaméricaine longe la côte
pacifique, entre plages de sable blanc et zones de cultures fruitières.
Nous voici à la
Serena, l’ambiance est beaucoup plus tranquille. La ville au style colonial est
une station balnéaire avec une plage de 7km de long. Une longue ballade nous
fait découvrir le centre ville avec ses rues piétonnes, ses églises ; il y
en a 29. Rassurez-vous nous ne les avons pas toutes visitées.
La vallée DEL ELQUI située à l’est de la Serena est parsemée
de petits villages. Son climat privilégié
et ses terres fertiles permettent la culture de nombreuses variétés de
fruits, de légumes et surtout de la vigne qui sert à fabriquer le fameux PISCO
(alcool entre 35/40 degrés). La route nous a mené de Vicuna où est née la
célèbre poétesse Gabriela MISTRAL, prix NOBEL de littérature à Montegrande.
Nous avons visité son musée. Nous rejoignons PISCO, très joli village accroché
sur un coteau pelé au pied duquel serpente la rivière qui irrigue les vignes.
Dégustation obligatoire de Pisco dans une distillerie. Le soir nous prenons le bus pour notre prochaine
étape de 1200km (17 h de bus).
S
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AN PEDRO DE ATACAMA
Après une interminable route au
milieu du désert, nous arrivons à 2400 m d’altitude, dans un village en brique
de terre et de paille. Notre bus avait beaucoup de retard et notre pension où
nous avions réservé était fermée, il nous a fallu trouver un autre hébergement,
à notre grand étonnement il y a beaucoup de touristes, on dirait que tous les
routards du chili sont ici. Nous dormons finalement 0 L’hôtel sonchek le cadre
est très agréable .
Le village est vraiment adorable
avec sa pittoresque petite église au milieu d’une grande place ombragée avec en
arrière plan le majestueux volcan Licancabur. Tout autour le désert, un des
plus arides du monde, ici il pleut moins qu’en Arabie Séoudite. Le ciel est
d’un bleu limpide mais dès que le soleil se couche, la doudoune est
obligatoire. Nous avons passé une très bonne soirée dans un observatoire des
étoiles chez un astronome français. Constellations, planètes, étoiles tout y est
passé. Observer la voûte céleste depuis l’ Atacama est une expérience unique.
Notre première visite sera pour la
magnifique vallée de la Luna. 4 heures de marches sous un soleil de plomb mais
des paysages magnifiques et un silence absolu.
Nous avons pris un tour avec une
agence pour découvrir le salar en Bolivie. Nous partons quatre jours en 4X4
avec l’agence PAMELA TOUR. Après réflexions, c’est tout ce que nous ferons sur
la Bolivie car le pays traverse des turbulences politiques, deux provinces veulent leur indépendance et à
l’approche du référendum du 10 août il risque d’y avoir des troubles ne
facilitant pas le voyage.
La bolivie
S
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ALAR d’ UYUNI/ALTIPLANO/Désert de ALTACAMA » du 05 au
08/08/2008
Nous avons choisi de partir avec
l’agence PAMELA tour, les quatre agences présentent à San Pedro se valent
toutes. Le poste frontière bolivien est situé à 45 km, il est perché au dessus
de San Pedro, une baraque perdue au milieu de nulle part.
Les 4X4 sont là, leur état n’inspire
pas confiance, le nôtre lorsqu’il arrive fait dire à René « j’espère que
ce n’est pas celui là » …. Raté. Finalement le chauffeur
connaît son travail et nous faisons le trajet jusqu'à UYUNI sans problème.
Les paysages sont magnifiques, nous
découvrons la laguna verde, la laguna salada puis la laguna colorada pour
ensuite traverser le sud LIPEZ. Après le déjeuner la route reprend sur des
pistes difficiles et nous ingurgitons nos premiers kilos de poussière pour
rejoindre UYUNI. Le village qui fut jadis prospère est un peu déprimant avec
ses grandes avenues perpendiculaires.
Nous sommes le 6 aout, jour de la
fête nationale de la Bolivie, cela nous permet d’assister aux cérémonies avec
un défilé sorti d’une autre époque.
Un petit tour au marché local pour
acheter des gants en Alpaga bien chauds. Nous rejoignons un convoi de quatre
4X4, nous sommes 6 passagers dans le véhicule ; un couple
hispano/argentin, une coréenne du sud, une japonaise. Très rapidement la bonne
humeur s’installe, la communication s’effectuant chacun avec son
anglais local, et çà marche !
Nous rejoignons le SALAR à 3650 m d’altitude,
c’est un immense désert de sel il fait 1200 km2. Notre premier arrêt sera
pour le village de Colchani où se trouve une petite usine de transformation du
sel. C’est vraiment impressionnant de constater que des hommes vivent ici dans
ces conditions, perdus au milieu de ce désert, travaillant sous un soleil de
plomb avec des moyens dérisoires, pour un salaire de misère, ils extraient la
couche superficielle de sel, la regroupe en petits monticules pour ensuite la
charger à la pelle. Le village est construit à partir de bloc de sel de la
taille d’un parpaing.
Nous déjeunons dans un hôtel où les
murs, les tables les chaises sont en sel.
Tout le monde s’amuse à prendre des
photos avec les effets d’optique. Les montages photos sont des plus originaux
aux plus amusants, un vrai défoulement.
La traversée reprend, la route est
extraordinaire, des km de lignes droites sur un sol d’une blancheur et un
horizon à perte de vue.
Notre arrêt suivant sera pour un
îlot qui émerge de cette mer de sel, l’le des Pescadores où poussent des cactus
millénaires, le point de vue du sommet de l’île nous permet de mieux mesurer
encore l’immensité de ce lieu.
Le soir nous couchons
dans un hôtel de sel, le froid commence à se faire sentir. Notre route nous
permettra d’admirer les volcans qui bordent le Salar, ils culminent à 5800 m.
Nous rejoignons un nouveau
campement ; ici dortoirs, pas de douches, pas d’eau, la température est très en
dessous de 0° mais cela n’entame pas notre bonne humeur. Une bonne bouteille de
vin chilien réchauffe la soirée.
Le lendemain, départ à 5 h pour
redécouvrir les différentes lagunes dont la laguna Colorado d’un rouge très
spectaculaire et une très belle colonie de flamants roses.
Nous rentrons en traversant le
spectaculaire désert SILOLI avec des plateaux couleur marron rouges, la
montagne aux 7 couleurs et le surréaliste désert DALI où le vent a sculpté
d’immenses colonnes de pierre qui émergent de plusieurs mètres sur un plateau
caillouteux.
Le temps se gâte et la neige pointe
son nez. Il fait vraiment très froid nous dit en français ELENA la jeune
coréenne, en effet la buée dans le 4X4 est gelée et nous aussi.
Nous terminons notre périple en
passant voir les geysers et les sources d’eau chaude où les plus courageux ont
pris un bain.
Ce tour est vraiment fantastique
malgré les conditions difficiles. C’est
sans doute les plus beaux paysages que nous ayons vus, le panel de couleurs est
incroyable.
A
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RIKA
Après avoir
passé deux jours à ARICA au nord du chili nous allons rejoindre le PEROU qui
est a une centaine de kilomètres , ce port est peu agréable, sale plein de
poussière, mais nous sommes au bord de la mer et nous baladons sur le
front de mer . Le lendemain nous visitons l’arrière pays la vallée de ZAPATA
qui ressemble à un oasis très vert car les Espagnols ont plantés de nombreux
d’oliviers.
LE PEROU
A
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RIQUEPA
Nous rejoignons
la frontière puvienne avec un collectivo, ce sont des taxis collectifs, en
général de grosses Américaines qui partent lorsque la voiture est complète,
nous sommes 5 à bord et rejoignons en 1h1/2 la ville de TACNA au Pérou après
avoir passé la frontière.
Le bus nous conduira après 5 h
d’une interminable route dans un désert caillouteux que nous n’imaginions pas
trouver au PEROU.
La
ville d’ Arequipa est une grande ville animée entourée de deux imposants
volcans .
Le centre ville est classé au
patrimoine mondial de l’UNESCO , elle est très catholique et très marquée par
la présence Espagnole. Les nombreux édifices autour de la plazza centrale
témoignent de cette présence ils sont majestueux, ils sont construit en
lave de couleur banche.
Nous visiterons l a cathédrale et
surtout le monastère « SANTA CATALINA » ce couvent est très original il
témoigne de la richesse de l’église, véritable village dans la ville avec ses
rues ses places son cimetière ,il était réservé au riches héritière de grandes
famille qui y vivaient avec servantes voir esclave tout un programme, mais la
visite est agréable dans un cadre bien rénové peint d’ocre et de bleu
Les rues sont très animées car nous
sommes les 14 et 15 aout et c’est la fête de la ville et un défilé regroupant
de nombreux chars parcours les grandes artères .Nous longeons chez l’habitant
(Logement : como en CAZA)
L
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A VALLEE DE COLCA
Nous
avons pris un tour de 2 jours pour visiter la vallée de Colca (TRADITION
COLCA). La route entre AREQUIPA et le
Canyon de Colca traverse une pampa désertique où l’on peut croiser des
troupeaux de lamas d’alpagas et de vigognes.
Le temps est magnifique et nous
apercevons les volcans qui se dessinent dans le ciel bleu. Nous passerons le
col à 4950 m sans aucun problème ; nous nous sommes munis de bonbons à la
coca et d’une bouteille avec une infusion à base de coca.
Nous déjeunons dans le village de
CHIVAY qui se trouve au milieu du
canyon, c’est un petit village entouré de volcans. Les femmes s’habillent de
manière traditionnelle avec de très beaux vêtements brodés et des chapeaux à
larges bords.
Le canyon de Colca est le deuxième
plus profond du monde avec un dénivelé de 3200 m et une centaine de kilomètres de long. Il est
beaucoup plus agréable que le Grand canyon des USA car habité et les cultures
en terrasses sont très belles, même si en cette période les couleurs qui
dominent sont le brun, le jaune, ocre et quelques îlots de vert. La saison est
au labourage et au brûlage des terres.
De nombreuses parcelles sont encore
exploitées, elles sont moins rentables que celles des plaines du bord de
l’océan car beaucoup plus difficiles à travailler. Nous croisons des paysans
qui utilisent encore des charrues de bois avec une pièce métallique en
extrémité et un âne pour la tracter.
Nous dormons au village de YANQUE
(3600 m) où nous faisons une très belle ballade de 3 heures pour découvrir
un site archéologique pré-inca.
Le lendemain nous partons pour
découvrir le site de la croix du condor où nous pourrons assister au vol
majestueux des condors au dessus d’un impressionnant canyon.
Mais, nous ne sommes pas tout
seul « nous partîmes 12 à bord de notre mini bus et par un prompt
renfort nous étions au moins 1000 au vol des condors !!!!!» un peu
frustrant, mais le paysage est magnifique et les vols des ces immenses oiseaux
restent un agréable moment.
Nous rentrons en visitant d’autres
villages et terminons notre journée après une nouvelle ballade dans la vallée,
un bon bain au jacuzzi et un Pisco Sour à l’apéritif.
Nous rejoignons CHIVAY où nous
déambulons dans le marché, les fermiers viennent apporter leurs produits et se
ravitailler, nous nous mêlons à tout ce petit monde pour écouter les
bonimenteurs qui vendent des tas de produits miracles à base de bave
d’escargots et d’extrait de serpent.
P
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uno
Après un long trajet de 7 h en bus
à travers un paysage superbe de désert où nous admirons de nouveaux les volcans
et un magnifique lac. PUNO est une ville
dynamique, agréable et animée. Nous sommes à 3850m d’altitude, les bonbons au
coca sont de nouveau en circulation, nous nous essoufflons plus vite que
d’habitude. Située au bord du lac
TITICACA la ville est le port de départ pour toutes les excursions.
Ce matin nous avons flâné au bord du lac pour
visiter un bateau « Yaravi » datant de 1862 qui a été construit en
Angleterre puis transporté en pièces détachées tout d’abord en bateau jusqu’au
chili, en train pour le Pérou et ensuite transféré depuis ARICA à travers les
Andes à dos d’ânes pendant 6 ans puis remonté enfin sur le lac où il a
servi de liaison entre le PEROU et la BOLIVIE ; une véritable aventure.
Cette visite commentée par le chef mécanicien qui a participé à sa rénovation
en 1999 à été très intéressante.
Nous partons pour deux jours en
excursion sur le lac pour visiter les îles.
Logement : Hospetage Cofre
Andino
L
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E LAC TITICACA
Nous avons pris le bateau de bonne
heure car le lac est très vaste, il couvre 8 340 km2 et il est situé à
3 812 m d’altitude. Première halte à UROS. Ceux sont des îles flottantes
où les communautés vivent sur une épaisse couche de roseaux compacts, une
impression très étrange lorsqu’on pose le pied. Ici le roseau est partout, il
sert à fabriquer les maisons, la literie, les meubles, les barques. Les îles
sont fixées à l’aide de poteaux. Les habitants vivent plutôt du tourisme.
A
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MANTANI, la plus grande ile du lac et la moins fréquentée, très
sauvage. Les habitants sont une communauté
d’agriculteurs. Nous faisons connaissance avec notre famille d’accueil,
le gîte et le couvert se passent chez eux .
Nous avons apporté des provisions car sur
cette île les gens sont très pauvres. En effet, une seule pièce principale en
terre battue, la cuisine est faite dans un foyer au feu de bois, la fumée à
noircie toute la pièce, une table, un banc, pas d’électricité. Le repas se
compose d’une soupe, de légumes et du riz. Ils sont végétariens. Les boissons sont
essentiellement des infusions de coca.
Ces gens vivent comme au XIX siècle, ils ne
parlent que le quechua.
La petite communauté nous a
invités à une fiesta le soir, nous avons revêtu des habits locaux nous sommes
un groupe d’une dizaine et la soirée était très sympa.
T
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aquillé
Nous avons un joli point de vue
sur les montagnes de Bolivie, çà monte et çà descend et toujours ce problème
avec l’altitude.
L’îles est vraiment touristique et
offre des paysages magnifiques, nous avons fait une très belle ballade
néanmoins.
C
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UZCO
Après une nouvelle longue route en
bus nous découvrons CUZCO, la ROME des
Incas, nous respirons mieux ; nous sommes à 3400m d’altitude. La ville est
très agréable moins de poussière, plus de verdure et des bâtiments absolument
magnifiques.
La première visite à la plazza des
Armas nous dévoile la cathédrale et deux églises majestueuses, chef d’œuvre d’architecture cette place est
bordée de maisons sur arcades comme un cloître.
Le centre ville se compose
essentiellement de vieilles maisons coloniales avec des balcons en bois
sculpté, une balade dans les ruelles étroites, parfois très abruptes reste un
continuel émerveillement.
Nous logeons près du quartier SAN
BLAS vieux quartier populaire plein de
charme, petites ruelles gravissant la colline environnante bordée de maisons
blanches aux balcons bleus.
Notre deuxième journée est
consacrée à la visite des différents édifices de la vile dont le monastère SAN
DOMINGO qui est particulièrement beau. La particularité de ces bâtiments
est ; qu’ils sont tous bâtis sur des fondations avec les pierres des
temples incas. Nous voyons ces étranges appareillages de pierres, symboles de
l’ingéniosité des architectes incas sur ces bâtiments et en longeant les restes
des murailles.
L’intérieur des églises recèle de
vrais trésors, tant en sculpture, peinture, retable en bois ou entièrement en
argent. Dans chacune des chapelles des différentes églises, l’or, l’argent et
les pierres précieuses brillent de tous
leurs feux, les statues croulent sous d’immenses gerbes de fleurs.
Au delà de la beauté indéniable
des différentes représentations, nous restons quand même sur notre réserve, de
voir que tant de ces richesses de l’église catholique
ont été réalisées avec l’or et le
sang des Incas et que le pays reste encore très pauvre.
Le soir la ville s’illumine et les
bâtiments révèlent des sculptures situées dans des niches grâce à l’éclairage.
Le temps est agréable même s’il fait un peu frisquet lorsque le soleil se
couche.
Cette ville a un charme indéniable
et nous croyons volontiers ceux qui disent qu’elle est la plus belle d’Amérique
du sud.
L
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A VALLEE DES INCAS
Nous venons de rentrer de 4 jours
de périple dans la vallée des INCAS. Elle part de PISAC vers URUBAMBA jusqu’à
OLLANTAYTAMBO et CHINCHERO puis LE MACHU PICCHU.
PISAC : niché dans l’embranchement de deux vallées le village
est très agréable, nous avons rejoint en taxi le point le plus élevé du site et
nous sommes descendus à pieds, la forteresse perchée sur les crêtes est
impressionnante et le panorama très beau.
CHINCHERO : la route traverse de fascinants paysages avec de petites fermes disséminées dans la
montagne. Le petit village est très intéressant avec sa vieille église blanche
et les vestiges de murs traditionnels fabriqués avec d’énormes blocs de pierres
pour composer les espaliers.
MARAS
pour admirer le curieux site inca de Moray. Il s’agirait d’un site expérimental
agraire pour étudier l’influence des variations de température d’un niveau à
l’autre des différents paliers sur 150m de profondeur. Très belle balade au
milieu d’une superbe pampa.
Les salines s’étendent
à nos pieds, 4000 bassins
qui servent à la décantation de
l’eau chargée de sel qui coule de la montagne.
MACHU
PICCHU :
D’abord le train qui nous monte au
sommet de l’une des collines environnantes. Etranges mouvements
pendulaires ; en avant puis en arrière, ce qui nous laisse le temps
d’admirer sous un autre point de vue la ville. Il nous emmène au travers des
vallées vers AGUAS CALIENTES point de départ pour le site. Le panorama est très
impressionnant, perché au sommet d’un pic, les constructions sont
spectaculaires
Le MACHU PICCHU est cher !
240 € pour nous deux en entrées, frais de train et de bus ; du racket,
c’est la plus chère visite que nous ayons faite depuis notre départ.
N
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AZCA
Un bus de nuit nous a conduits en
14 H de Cuzco à Nazca. L’avantage de rouler la nuit, c’est qu’on ne voit pas la
route car au réveil dans un immense plateau désertique, sur une route défoncée
des « à pic » assez impressionnants. Nous voici à Nazca et qui a-t-il
à voir dans les environs ? les lignes !!!
Des motifs gigantesques dessinés
ou gravés dans le désert représentant soit des dessins géométriques soit des
animaux. Certaines de ces figurent traversent la panaméricaine ou montent sur
des sommets mais toujours de façon rectiligne. Elles sont creusées dans la
terre sur 10 à 30 cm de profondeur (un colibri qui fait 60m de large, un singe
80m). Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer l’existence de ces
figures. Une passionnée a passé sa vie à mesurer et à positionner ces lignes
pour reconnaître là un calendrier astronomique (Maria Reiche). Des archéologues
pensent que ces dessins sont des copies de figures formées par les étoiles et
qu’ils permettaient de repérer le mouvement exact des astres. Peut être des
veines hydrauliques souterraines repérées par des sourciers, peut être une
piste d’atterrissage pour les extra-terrestres, le mystère demeure. La ville ne
présente aucun intérêt donc nous reprenons le bus pour Pisco.
P
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isco
Le nom de cette
vile sonne bien, c’est celui de la boisson nationale. Un choc à notre arrivée,
la ville est en ruine.
Le tremblement de terre d’août 2007 a
considérablement endommagé la ville qui n’est encore qu’aux déblaiements. Nous
avions prévu quatre jours, deux suffiront. Juste le temps de nous rendre à
Paracas et aux îles Ballestas. Ces îles sont peuplées de lions de mer, des
pélicans, des pingouins, des cormorans producteurs de guano. L’île est protégée
et non abordable (on n’a pas envie non plus), l’extraction du guano est de
6 000 tonnes tous les 6 ans.
Logement :NAZCA ? PISCO Hispana hotel
L
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IMA
Après une traversée sans fin d’un
désert, nous arrivons à Lima. Tout au long de la route, des bornages délimitant
des lopins de sable avec des cabanes de paille comme habitation.
La ville est
énormes avec ses 8 millions d’habitants, les faubourgs sont surpeuplés et n’ont
pas un aspect très engageant.
Il tombe une fine bruine, le ciel
est très bas, gris, l’air chargé de pollution. Notre hôtel est lui par contre
superbe, c’est un vieux palais transformé, couloirs, recoins, escaliers en
colimaçon, lustres en cristal, chambres avec de très haut plafond ; le
tout décoré de tableaux, de statues, nous avons l’impression de loger dans un
musée.
Hébergement (hotel espana)
La visite de la ville est tout de
même agréable même si elle est désignée comme l’une des plus tristes du monde.
Nous déambulons place des Armas et visitons la cathédrale et un certain nombre
d’églises et de couvents.
Nous rejoignons le quartier de
Miraflorès et le bord de mer pour nos derniers jours au PEROU. Ici plus de
cabanes et arrière-cours insalubres, les voitures rafistolées. Les rues sont
propres et bien gardées ; pratiquement un agent de surveillance devant
chaque porte (on lutte contre le chômage comme on peut), c’est un quartier résidentiel.
hébergement (casa de baraybar)
En conclusion le PEROU restera un
pays agréable et haut en couleur, même si les Péruviens sont distants et plus
intéressés par leur petit commerce, mais vu leur situation cela semble
compréhensible.
L e déphasage entre une économie
florissante grâce au cours des matières premières dont le sous sol est très
riche et les conditions de vie de péruviens reste choquant, 80% de la
population est analphabète.
Nous garderons de ce séjour les
images de la palette des couleurs, des vêtements, les superbes paysages des
ANDES et beaucoup de poussière… mais aujourd’hui nous sommes incollables sur le
baroque du XVè siècle et sur l’art religieux espagnol.
MEXICO
M
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EXICO CITY
La capitale est vraiment impressionnante, c’est l’une des
plus grandes agglomérations du monde.
Nous logeons dans le quartier historique près de la place
Zocalo. ( hôtel ISABEL central mais très bruyant coté rue )
La découverte de cette ville a été très agréable, après LIMA
la grise, nous avons trouvé ici une ville dynamique, en mouvement perpétuel
avec des manifestations permanentes et parfois des plus surprenantes comme
celle que nous avons vue hier, plusieurs centaines de personnes nues
manifestant sur une place entourée des CRS locaux.
Nous sommes dans le mois de la patrie, les drapeaux
mexicains sont partout, les rues grouillent de monde dans une ambiance bon
enfant.
Le centre ville est organisé autour de larges artères
bordées d’arbres, de grandes places et de grands jardins. Les bâtiments bien
que de guingois (la ville est bâtie sur d’anciens lacs asséchés) sont vraiment
très beaux et leur nombre impressionnant. A chaque coin de rue, une nouvelle
église, un bâtiment remarquable, nous avons fait le tour des différents
quartiers avec un bus touristique, car les distances sont importantes.
Aujourd’hui la journée a été consacrée au musée national
d’anthropologie, un des plus grands du
monde. Nous avons pu y découvrir de nombreuses pièces de l’art précolombien
ainsi que sur les différentes civilisations qui ont peuplé le Mexique.
Notre balade au marché a été écourtée par un violent orage
P
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UEBLA
Nous avons décidé de faire une
halte dans cette ville baroque de toute beauté, classée au patrimoine mondial
de l’humanité par l’Unesco, elle est très agréable après le tumulte de
Mexico.(hôtel SAN DOMINGO très bien situe et accueil charmant)
Le centre est ordonné autour de la cathédrale, composé de
maisons aux façades décorées de céramique de couleurs. Des petites places à
l’ombre, de grands arbres et des églises baroques à chaque coin de rue. Les
sucreries et les glaces sont les spécialités locales.
O
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AXACA
A 500 km au sud de Mexico, c’est une ville pleine de charme
encadrée de montagnes.(hôtel POSADA EL CHAPULIN
simple mais accueil et conseil vraiment tres sympa avec la famille et
les mamies)
Des petites maisons aux couleurs vives bordent les rues
piétonnes. Nous déambulons autour de la place Zocalo à la fraîcheur des arbres,
car nous avons retrouvé la chaleur (36°) en arrivant.
A l’approche de la fête nationale la ville est très animée
avec des concerts le soir et des spectacles de danses traditionnelles
folkloriques.
Nous assistons à un bal autour du kiosque, les hommes et
femmes ont de très beaux vêtements, certains poussent le détail en portant des
costumes sortis d’une autre époque. Ils dansent le Danzon, très académique,
figures très codifiées, un vrai plaisir pour les yeux.
Le lendemain visite du site Zatopèque de MONT ALBAN, perché
à 2000m d’altitude. Il domine toute la vallée, l’endroit est très agréable et
l’ensemble vraiment exceptionnel. Notre dernière journée dans cette ville est
consacrée au grand marché. Il est
immense on y trouve de tout ; de la nourriture, des vêtements au milieu de
la quincaillerie et de l’électronique. Nous allons ensuite au musée, installé
dans le très beau couvent Santo Domingo. Il renferme les trésors découverts au
MONT ALBAN.
OAXACA est la ville du chocolat et une très agréable odeur
flotte dans certaines rues, c’est aussi la ville du mezcal un alcool de cactus.
P
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UERTO ANGEL
Après avoir emprunté une des routes les plus sinueuses que
nous ayons prises, nous découvrons cet agréable petit port de pêche au bord de
l’océan pacifique.
Situé dans une petite baie abritée, les plages sont
agréables. Nous sommes arrivés le jour de la fête nationale, tout le village
était réuni sur la place face à la mer. Nous avons assisté au spectacle donné
par les écoles et les associations dans une ambiance pleine de bonhomie et
d’amabilité des habitants.
Le lendemain nous sommes sortis en mer pour découvrir les
plages nichées dans les criques alentours, admirer les fonds marins et les
poissons de toutes les couleurs. Au passage nous avons croisé des tortues de
mer et au bout des lignes, deux gros thons.
Notre hébergement à l’Hôtel « LA CABANA playa del
panteon (sans le meilleurs logement avec un accueil et une gentillesse) »
est vraiment agréable ambiance JAZZY piscine et sourire, nous avons un peu de
mal à faire nos sacs. Nous avons rencontré des «français» avec qui nous
avons passé un bon moment.
S
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AN CRISTOBAL DE LAS CASAS/LE CHIAPAS
Après 12 h de bus de nuit nous voici au CHIAPAS. Cette
région qui est l’une des plus prospères du Mexique n’en reste pas moins la plus
pauvre. Les MAYAS ont su garder une indépendance, tant vers le pouvoir central que
de l’église, c’est le fief des indiens zapatistes.(hôtel posada BELEM bon hôtel
sur une petite place tranquille)
La ville est très agréable avec ses ruelles et ses
maisons basses toutes en couleur, dans
les rues se mêlent les différents indiens Tzotziles descendus des montagnes
pour vendre leurs produits. Les femmes selon leur village arborent des tenues
aux couleurs différentes, le marché est bigarré.
Nous rejoignons en collectivo les villages mayas de SAN JUAN
CHAMULA. Dans l’église de curieux rites se déroulent ; les
fidèles allument des cierges discutent, fument, boivent une eau de vie pour les
hommes et du PESI pour les femmes. Nous assistons dans ce brouhaha à une
cérémonie de baptême ou plusieurs dizaines de familles attendent leur tour pour
faire baptiser à la chaine les enfants.
Balade dans le marché, nous passons au cimetière pour
assister à une étrange coutume. Les familles s’installent devant les tombes
pour déjeuner avec les morts au son d’orchestre de mariachis.
Le village a su profiter de ces
particularités et vit aujourd’hui de la manne touristique c’est pourquoi nous
rejoignons à quelques kilomètres le village de Zinacanta qui est moins
fréquenté. Nous profitons de cette visite pour donner les vêtements que nous ne
voulions plus porter. Nous avons trouvé une institution pour déposer les
médicaments.
P
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ALENQUE
De San Cristobal à Palenque nous avons fait un agréable
voyage. Les paysages de montagne de l’Altos sont très beaux et chose curieuse
le maïs est cultivé partout à flan de
montagne dans des endroits vraiment abrupts.(Hôtel très correct pour le
prix : a coté de la station de bus)
Changement de climat,
nous arrivons sous des trombes d’eau et la chaleur est vraiment étouffante, la
ville en elle même n’est pas très belle et nous en avons vite fait le tour.
L e site de Palenque qui veut dire
« entouré d’arbre » est un des sites MAYA le plus grand ; niché dans la forêt
vierge il vraiment très beau. Il est composé d’importants édifices au milieu de
la végétation tropicale, les arbres sont partout et certains bâtiments sont à
peine visibles.
On dit que beaucoup
d’autres n’ont pas encore été explorés, quand on pense au trésor qui à
été découvert ici et que nous avons vu au musée de MEXICO cela nous laisse
rêveur
Allez MARIE CLAIRE ! Une petite chasse au trésor pour
finir ce tour du monde !!!!!!!!
C
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AMPECHE
Nous sommes dans le Yucatan dans
le golfe du Mexique. Le guide du routard nous avait vanté la petite ville de
Campeche, bof. Le centre historique est composé de maisons coloniales aux
façades peintes de plusieurs couleurs, c’est la seule ville fortifiée du
Mexique. (hôtel COLONIAL minable accueil très froid voire désagréable et un
cafard sur la figure en peine nuit)
M
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ERIDA/UXMAL
Nous sommes arrivés à MERIDA, la capitale du Yucatan. Nous
avons bien aimé cette ville avec sa place Zocalo très animée le soir, les
petites places autour des églises où se produisent des musiciens. Nous étions
là pour la visite du site d’UXMAL. (Hôtel TRINIDAD vraiment agréable, un coin
de verdure en centre ville)
C’est un site
remarquable car entouré par une chaine de collines, la beauté et la précision
de son architecture. Les ruines renferment encore de nombreux mystères.
La situation politique dans la région semble assez tendue,
les contrôles de police fréquents avec une présence militaire sur les grands
axes.
Encore un site, après c’est
terminé………… pour les
sites………………. quoi que !!!!!!!!!!
V
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ALLADOLID-CHICHEN
ITZA
L a ville est très jolie malgré les rues qui sont un peu
défoncées par les travaux, c’est un gros bourg tranquille avec son ZOCALO
ombragé dominé par les deux tours de l’église.(hôtel SAN CLEMENTE en face du
zocalo avec sa piscine très agréable)
Le site de CHICHEN ITZA est à une demi heure de bus, et nous
y sommes de bonne heure pour profiter du calme avant l’arrivée des groupes de
touristes.
Le site maya est vraiment magnifique avec sa pyramide
centrale, son jeu de pelote et les
différents temples, nous avons trouvé très agréable de déambuler dans la Zone
centrale et ses différents édifices.
Heureusement que nous sommes arrivés tôt car dès 11heures
les cars de touristes ont déversé leur cargaison. Un vrai spectacle !!!!!
Nos avons vraiment beaucoup aimé cet endroit
T
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ULUM
Une grande plage de sable blanc une mer turquoise, un beau
temps ; le début des
vacances ?
Nous allons prendre
une semaine de vacances !!!!! Pas de sac au dos, pas de changement d’hôtel
tous les deux jours, pas de visite de site historique, ni d’églises
baroques…….. Les vacances.
Tulum est un gros bourg tout en longueur au bord de la côte
caraïbe, le site n’a pas encore été envahi par les ressorts hôtels de la
riviera de Cancun. Notre logement est très sommaire, une paillotte au bord de
la plage sans électricité, (hôtel Eco tulum cabane rustique sans électricité
mais au bord dune belle plage)mais quel paysage, nous ne resterons finalement
que deux jour car nous sommes loin du bourg et à part la plage, peu
d’activités, les vieilles habitudes reprennent le dessus.
I
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SLA de la MUJERES
Une petite île (8x4 km) face à
l’horrible Cancun. Elle a un certain
charme au milieu des eaux turquoise et le petit village bien que touristique
reste pittoresque avec ses maisons de toutes les couleurs. La côte ouest de
l’île est très sauvage mais nous y découvrons de belles villas en front de mer.
Les plages de la côte est sont agréables car nous sommes en basse saison, il y a peu de monde sur l’île en ce moment.
Nous avons un hôtel sympa dans le centre du village (hôtel Francis Arlène
vraiment très bien ) et allons poser nos sacs ici jusqu'à notre envol vers
l’Europe mercredi prochain. Allez, on profite des derniers jours.
Conclusions sur le
Mexique
L e voyage a été très agréable et le pays vraiment très
intéressant, tant par les paysages que par la beauté des sites mais aussi
l’ambiance qui y règne.
Le Mexique est chargé d’histoire, les sites archéologiques
que nous avons visités sont bien restaurés et la variété des paysages nous a
enchanté, des plages du pacifique à Puerto Angel à celles des Caraïbes aux eaux
turquoises et les montagnes du Chiapas.
Des villes, nous
garderons les images de ces places « Zocalo » ou se retrouvent les
familles, à la fraicheur du soir, pour flâner en mangeant des glaces à l’eau,
danser, écouter de la musique dans une ambiance très sympathique.
Les mexicains tout au long de ces quatre semaines ont été
très agréables, serviables toujours souriants et d’une politesse incroyable. Le
pays est coloré et à chaque moment un air de musique vient vous mettre dans
l’ambiance parfois un peu bruyamment, mais la salsa cubaine de l’autre côté de
la baie, nous adorons.Nous n’avons visité que le sud du Mexique, mais nous
garderons de ce pays un excellent souvenir et VIVA MEXICO.

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