pour rafraichir les mémoires un résumé de notre premières aventures de 2008

Premier article

Carnet de voyage
Le tour du monde 2008
de
Marie claire et René LE FERREC


« Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. »
Eleanor Roosevelt

 
Nous en avions rêvé, alors nous l’avons fait !
10 mois autour du monde
10 mois a voir du monde
Alors Dis moi ; c’est comment le monde ?



à  SEGOLEN et GWENOLA nos deux filles

P
REFACE



Nous avons avec cette publication voulu aider ceux et celles qui souhaitent s’engager dans l’aventure d’un long voyage et leur faire profiter de notre modeste expérience.
Au travers de ce récit sans prétention, nous voulons vous faire partager notre voyage, nos découvertes, nos reflexions  et vous faire connaître les gens que nous avons croisés.
Nous nous sommes pris au jeu de l’écriture en voulant donner de nos nouvelles à l’aide notre blog et nombreux de nos amis nous ont demandé de publier une compilation de ces notes.
Alors voici et encore MERCI à tous et à toutes de nous avoir accompagné et soutenu lors de ce périple.




1                    Qui sommes nous
2          Pourquoi partir
3          le projet
4          L’ itinéraire
5          Le budget/ Les billets /L’assurance
6          L’argent
7          le matériel
Le sacs à dos /la trousse de toilette/la trousse de secours/les papiers
8          Les guides
9          Internet
10         Trucs et astucesLes formalités
12         L’INDE
13         LE NEPAL
14         LE CAMBODGE
15         LE VIETNAM
16         LA CHINE
17         BALI
18         LA NOUVELLE CALEDONIE
19         LA NOUVELLE ZELANDE
20        L ILE DE PAQUES
21         LE CHILI
22        LA BOLIVIE
23        LE PEROU
24        LE MEXIQUE 
25        CONCLUSIONS



1          Qui sommes nous
Mariés, nous sommes tous les deux originaires de Bretagne , nous avons deux filles et une petite fille née pendant notre voyage,
Nous vivons à Saint André de Eaux,  une commune proche de Saint Nazaire en Loire Atlantique
Marie Claire 55 ans est née à Brest  secrétaire médicale et assistante de chirurgiens orthopédistes dans une polyclinique de Saint Nazaire .
René 58 ans est né à Gourin dans le Morbihan ; aujourd’hui retraité (même s’ il n’aime pas ce terme). Il fut responsable de maintenance  puis de sécurité et de l’environnement et enfin chargé de l’emploi et de la formation au sein d’ une entreprise de fabrication d’éléments entrant dans la constitution de turbos réacteurs d’avions à Saint Nazaire.
2          Pourquoi partir
Nous avons toujours voyagé depuis longtemps ; en famille ou en couple, mais pour nous,  aussi loin que nous nous souvenons,  le désir de connaître les autres continents et leurs habitants nous a toujours passionné. Cela vient sans aucun doute de nos lectures car elles nous ont fait voyager.
Pour René tout a commencé au Magreb en 1968,  avec trois amis ils sont descendus en 4L pour se tester en vue d’un tour du monde. Ils avaient commencé à acquérir le matériel,(appareil photo,magnétophone). Second test  en Ecosse,  l’année suivante ils ont  du jeter l’éponge.
Dès notre mariage, nous avons repris la route de nouveau pour le grand sud marocain, les pays de l’europe actuelle,  essentiellement en voiture, l’ avion restant assez honéreux à cette époque. D’abord seuls,  nous avons ensuite continué avec nos filles,  nous n’avons jamais arrêté. (Turquie,Tunisie, Grèce, Sénégal, Mali, Afrique du sud, République dominicaine, Cuba , Madagascar etc) et pour la majorité avec notre sac à dos.
Ces destinations peuvent sembler simples aujourd’hui, mais les moyens de transport et leur démocratisation ont bien changé les conditions de voyages par rapport à cette époque.
Partir pour le grand tour est une autre histoire. Nous avons pris conscience que ce genre d’aventure c’était maintenant ou jamais, cette idée fut renforcée par des accidents de santé des membres de notre coterie. Il faut aussi préciser que la situation de René lui permettait grâce à une fin d’activité anticipée de pouvoir partir en 2008, alors dès 2006 nous avons commencé à cogiter le projet.



3        le projet

Un tour du monde ne doit pas se faire sur un coup de tête,  cela se murit, il y a plusieurs étapes et que chacune de ces étapes doit valider l’étape suivante, un peu comme un projet industriel.

Le découlé logique pourrait être celui que nous avons suivi en répondant aux différentes questions ci-dessous :

31         si on partait ?

L’idée a pris naissance au cours  de discussions avec des amis qui connaissaient deux jeunes qui venaient d’entamer un tour du monde.

Nous nous sommes connectés sur leur blog, puis de fil en aiguille nous avons avancé dans l’ idée que partir serait une superbe aventure et surtout que c’était maintenant ou jamais.

32        On partirait bien nous aussi ?

les premières questions de notre réflexion ont été :

1           Un projet fou ou réaliste ? 

 2         A-t-on les moyens financiers et les moyens matériels (temps et organisation, travail) ?

3          Avons-nous des conditions de santé satisfaisantes pour aborder ce voyage sans risque majeur ?

4          Quand peut-on partir ?

5          Où partir ?

321                   A la première question nous avons pris conscience au travers des blogs de voyage que cela n’est pas si fou que cela. Beaucoup de gens tournent autour du monde, à pied, en vélo, en camping car, en bateau, seul à deux, en famille, bref c’est faisable,  pourquoi pas nous.

Réaliste : c’est un projet très réaliste que de vouloir profiter de sa vie tant qu’il en est encore temps. Attendre serait un mauvais plan. Nous pensons que d’avoir des projets c’est notre moteur de vie.

Voir les autres pays au travers de la lucarne télé c’est du rêve, aller voir comment  les gens vivent la bas c’est le réalisme.

322                   Pour les moyens financiers : on s’aperçoit vite que le coût de ce voyage n’est pas exorbitant suivant les options choisies.

Bien sur, nous avons des moyens financiers « sans être très riches » qui nous mettent à l’abri d’accidents majeurs ; nous avons une maison, des enfants installés, un pécule à la banque, de quoi vivre pendant le voyage, bref pas de problème de ce coté là, ce qui nous n’en doutons pas nous a grandement aidé !

Le bilan financier montre que les dépenses naturelles (celles que vous auriez faites si vous étiez restés chez vous) couvrent une partie des frais.

Nous avons résilié tous les abonnements, télé, téléphone, hebdomadaires, assurances voitures, maison etc) ce qui nous a permis de dégager des sommes non négligeables.

            Un grand principe à retenir « on part faire un bon voyage pour se faire plaisir » pas pour passer à coté de choses ou de visites par manque d’argent. Il vaut mieux faire un budget réaliste et bien construit que de passer son temps à tirer le diable par la queue. Bien compter et veiller aux dépenses, il ne faut pas prévoir trop juste au risque de gâcher le voyage ou d’être déçu.

323       Pour la période

René a arrêté son activité professionnelle fin 2007,  Marie claire a choisi un congé sans solde de 10 mois, qui dès que le projet s’est concrétisait  a fait valider l’accord par ses patrons.

324      La santé

Nous avons fait toute une batterie de contrôles (test d’effort, électro cardiogramme, radio,  analyses etc). Nous sommes en forme (notre entretien hebdomadaire avec nos longues marches doit y être pour quelque chose.

325       Quand partir

Il est nécessaire de faire un petit planning avec les dates incontournables.

En fonction du trajet, en répondant à quelques questions simples : quelle est la meilleure période ? en tenant compte des saisons  sur le parcours ou des dates impératives (exemple : présence d’animaux que vous voulez absolument voir, évènement auquel vous souhaitez assister, ou éviter.

Nous voulions éviter PEKIN lors des jeux olympiques  2008, des dates limites pour la prise de billets (nous devions nous engager pour le voyage aux Marquises six mois à l’avance).

Entre le moment où nous avons franchi l’étape 3,  il nous a fallu une dizaine de mois pour concrétiser et établir le planning qui nous a permis d étudier le parcours, à raison d’une étape par mois.

326      Ou partir

Faire le tour du monde en 10 mois c’est beaucoup, mais aussi peu, car très vite nous nous sommes aperçus que nous ne pourrions pas tout visiter.

Les premières questions importantes : où avez-vous envie d’aller, que voulez vous voir, car faire un tour du monde autant se faire plaisir !

Pour nous les continents : Asie « oui » , Afrique « non »(nous rentrons de 3 voyages en Afrique). Indonésie « oui », Bali nous en rêvions. « oui » pour la Nouvelle Zélande , « non » pour l’Australie, (c’est tellement grand qu’un mois ne suffit pas et le coût de l’escale faisait dépasser le budget.  Ce sera un voyage à part). La Polynésie Française « oui »  bien sûr, les Marquises pour  voir le paradis de Brel et de Gauguin.  L’Amérique latine, oui  car c’est le seul continent où nous n’avions jamais mis les pieds, le Mexique, oui mais pas les Etats Unis ni le Canada.

Pour confirmer nos choix nous avons consulté les sites d’informations des différents pays, ou les sites spécialisés dans le tour du monde comme :http://www.abm.fr ou www.connaisseursvoyage.fr


Voir aussi les sites ci-dessous

www.lonelyplanet.com   www.routard.com  www.voyageforum.com 

ou vous pouvez collecter des informations ou poser des questions sur les différentes destinations.

Après avoir dégagé les grandes tendances nous avons vérifié les saisons en fonction du planning, puis commencé à prospecter les différentes possibilités de prendre nos billets, contact direct ou par e-mail dans une vingtaine d’agences. Très rapidement nous sommes aperçus que toutes étaient basées sur les prestations de deux regroupements de compagnies aériennes

ONE WORLD fr.oneworld.com             et                SKY TEAM www.skyteam.com  

En définitive nous avons retenu « connaisseurs du voyage » avec des billets one world. 
Nous avons été très contents de cette agence de voyage,  Michel malgré son ton bourru reste une bonne référence même s’il nous a fait rater l’Argentine.
Leur tableau ci-dessous est un bon moyen pour élaborer son parcours,  il est disponible en plus complet sur leur site
 

Le voyage évoluera en fonction des principaux Hub des compagnies aériennes, mais aussi au gré des événements politiques. Nous devions visiter le SKRY LANKA après l’Inde, des attentats nous ont obligé de supprimer cette destination au dernier moment.

 

4          L’ITINERAIRE

 

PARIS / INDE / NEPAL / BANGKOK / CAMBODGE / VIETNAM / CHINE /BALI /SYDNEY / NOUVELLE CALEDONIE / NOUVELLE ZELANDE / POLYNESIE FRANCAISE                                              / ILE DE PAQUES / CHILI / BOLIVIE / PEROU / MEXIQUE / LONDRES
Nous avons été très satisfaits des prestations  one world avec une mention spéciale pour le personnel de QUANTAS qui nous a bien aidé aux escales de Bali et de La Nouvelle Calédonie.


5          LE BUDGET

Les conseils de l’agence peuvent être très précieux et vous faire économiser de l’argent,  vous restez en dernier lieu les seuls à décider. Une escale en nouvelle Calédonie en dehors du billet, nous a coûté un peu plus cher, il en a été de même lors de notre escapade sur l’ARANUI.

51         Billets :

En résumé nos deux billets nous ont coûté :

7800€ + 1500€ de taxes d’aéroport soit un total de 9300 euros plus 4000 euros pour la croisière sur l’Aranui.

52        Assurances

Il faut rajouter l’assurance, (les assurances rapatriement des cartes bancaires ne couvrent que les trois mois suivants le paiement des billets) .

Nous avons  prospecté et choisi l’assurance AVI préconisée par le guide du routard et connaisseur du voyage, cela reste cher,150 € par mois pour nous deux mais en cas de pépin cela doit être indispensable. Nous avions à dépenser, une fois les comptes faits,  charges fixes déduites, le box pour les meubles, l’électricité que nous n’avions pas coupée dans la maison etc.. la somme de 66 euros.


6          ARGENT

Nous sommes partis  avec un minimum d’argent liquide 500€ et plus tard environ 300 dollars de que nous gardions en réserve, 2 cartes bancaires (1VISA et 1 MASTER CARD) .

Pour les deux cartes l’objectif était de :

 1- profiter des assurances liées à l’utilisation de ces cartes.

Nous avions commandé les billets d’avion avec la MASTER CARD ce qui  couvrait l’assurance rapatriement pendant 3 mois, les frais liés à l’annulation de vol dont la compagnie aérienne n’est pas responsable, le vol de matériel acheté avec la carte, (PC, appareil photo etc).

2 Certaines cartes ne sont pas utilisables partout. (ex : la MASTER CARD en INDE)ou il n’y pas de distributeur utilisant l’une des cartes,  ou distributeur vide).

3- en cas de perte ou de vol de l’une des cartes (ce fut le cas pour nous, grâce à cette astuce nous avons pu continuer le voyage sans problème.

Après demande, nous avons reçu en poste restante en Nouvelle Calédonie une nouvelle carte avec mise en service à la réception.

Pas de problème pour récupérer de l’argent,  les distributeurs automatiques sont bien implantés partout dans le monde,  il faut juste rester prévoyant quand on se déplace dans des zones situées en dehors des grandes villes.

Cela reste onéreux, car la banque prélève une commission à chaque retrait (2/3 euros) mais c’est aussi vrai pour les retraits au guichet.

Il  faut garder à l’esprit de ne jamais garder avec soi de sommes importantes. Pour nous, un retrait pour la semaine,  partagé en trois (un pour Marie Claire, un en stock dans la poche interne du pantalon,  un dans le portefeuille  de René et juste le nécessaire pour la journée).

 Au total ce voyage nous a couté 36350 €

7          Le matériel

71        Multimédia

Nous avons acheté un PC portable de marque ASUS écran 15 pouces

un appareil photo NIKON D70 avec sa batterie de rechange

- 2 clefS USB de

- 1 montre
- 1 réveil
- 5 cd-roms vierges
- 2 adaptateur international pour prises électriques
- 1 IPOD

72        LE SAC A DOS

Un vrai casse tête, mais là aussi internet apporte des solutions, en définitive il faut faire des choix, pour le  nôtre voici la liste de départ :

 

Le sac principal de René pesait 17 kg , Le sac  à dos de matériel une dizaine de kilos

 celui de Marie Claire 14 kg

La règle que nous nous sommes imposée et que nous avons tenue c’est « un pour un » c'est-à-dire que si nous achetions quelque chose à court terme nous devions nous séparer d’un élément de nos bagages, pour garder le poids d’origine.


 RENE
 1 sac à dos DEUTER traveller 70 L +  le sac à dos promenade incorporé
- 1 petit sac annexe pour le micro et la photo TATONKA Expert 27
MARIE CLAIRE
- 1 sac KARRIMOR GLOBAL TRAVEL LADY 65 + 15
- 1 petit sac annexe de 15L pour les randos
-2  sacs de riz 50 l  pour envelopper les sacs à dos lors des transports
 

tements
- 2 blousons
-2 polaires
-2 jeans - 2 pantalons de marche (dans lesquels Marie Claire avait cousu des poches intérieures)
- 2 caleçons
- Sacs plastiques ziplock pour protéger les vêtements de l'humidité et séparer le propre du sale
- 4 T-Shirt manches courtes en matière spéciale (respirant et sèche vite)
- 2 T-shirt manches longues
- 6 débardeurs en coton
- 2 chemise légères
- 6 slips (hommes : femme )
 - 3 soutien-gorge (munis de cachette pour mettre la carte bancaire)
- 2 maillots de bain
- 2 chapeaux, 1 bonnet
- 6 paires de chaussettes (2 en coolmax, sèche plus vite)
- 2 capes protège pluie (respirante, coupe vent)
- 1 ceinture avec fermeture éclair pour billets
- 2 pull
- 2 chemises légères
- 1 ceinture


Chaussures
-1 paire de chaussures de marche SALOMON
-1 paire de chaussures de marche LAFUMA
-2 paires de chaussures basses pour la ville
- 2 paires de sandales




Hygiène
- 2 serviettes de toilette (sèche rapidement)
-  lingettes pour hygiène intime
- 2 brosses à dents
- 1 brosse à cheveux, à ongles
- crème de jour hydratante
- crème dépilatoire
- 1 déodorant
- 2 brosses à dents + dentifrice
- rasoir mécanique + lames de rechange
- crème à raser (en tube)
-1 savon avec boîte
- 1 gel douche/shampoing
- 1 tube lessive
- du papier toilette
- Crème solaire haut degré de protection
- Spray anti-moustique-Répulsifs anti-moustiques (peau et vêtements)
- Crème de massage musculaire
-Pour les douleurs musculaires, infections cutanées et piqûres Voltarène (musculaire), Fucidine (anti-infectieux), Diprosone.

      73  - Trousse de 1er secours
 bandes de contention, des pansements et compresses, de l'eau oxygénée,  de la bétadine, du Cicatryl, un thermomètre incassable, des compléments alimentaires (vitamines et magnésium), désinfectant chirurgical, des seringues, petit bistouri.
Lunettes de rechange + lunettes de soleil
Boules quies


            74        Médicaments
 Traitement antipaludéen (selon les pays,  voir avec son médecin)
- les infections urinaires
- les mycoses
- douleurs et fièvres maux de tête, de ventre- Doliprane
- brûlures d'estomac Smecta
- la biafine,
- anti moustiques (Repellinsect)
- Anti-diarrhéiques Immodium
- pour les pieds qui moisissent...Fonx

            75        Camping
- 4 cadenas à chiffres plus un petit câble (pour attacher les sacs à un point fixe ou entre eux )
-2 lampes frontales
- 1 lampe torche
- 2 couvertures de survie
- gourde 1L en plastique (plus légère)
- 2 couteaux
- 1 briquet
-  mini trousse de couture, épingles à nourrice, élastiques
- 1 corde, quelques pinces à linge
-   gros scotch
-   petit miroir
-   une balle de squash bleue (utile comme bonde pour les éviers)
-  calculette
- 2 gobelets
-  1 rouleau de sacs congélation
-un fil nylon

76  Couchage
-         2 duvet - 5°C (que nous avons laissés au Népal)
-         2 sacs à viande (fabrication Marie Claire avec 2 draps)
-         1 moustiquaire plus crochets ventouses pour l’accrocher
-         2 oreillers gonflables (pour les bus de nuit)
-        1 couverture polaire

73  Papiers
-Passeport- BIOMETRIQUE valable plus de 6 mois après la date de retour
-(copies sur cd , plus clef USB mail)
- Permis international (gratuit auprès de la préfecture de Police). Si vous passez en Nouvelle Calédonie ou Polynésie il vous faudra votre permis français.
- Carte Eurocard- Carte Visa
- Carnet de vaccinations internationales mis à jour
- Carte de groupe sanguin
- Billets d'avion                                              (copie sur cd plus clef USB)
- Copie facture ordinateur/appareil photo
- Papier à lettre
- Cahier
- Enveloppes et enveloppes à bulle
- Dictionnaires Anglais et Espagnol
- 10 photos d'identité (pour les visas express aux frontières)
  Après notre retour par rapport à cette liste qu’y avait-il d’inutile ?

Rien, même si certaines choses ont peu servies ; les crochets pour la moustiquaire, la moustiquaire, (nous en avons trouvée installée partout dans nos hébergements), il nous  semble que c’était plus prudent (nous nous  rappelons une nuit blanche à l’île MAURICE où cela nous a bien manqué) .


 8          LES GUIDES                                                


Nous sommes de fervent utilisateurs du Guide du Routard,  nous sommes partis avec les 4 guides pour les premières étapes (Inde, Népal, Cambodge, Vietnam). Pour la Chine nous avions le guide MICHELIN mais franchement il n’est pas terrible.  En dehors des traductions en chinois des sites, le nom des hôtels,  mais bien pratique pour circuler en bus, métro, ou  train.


 Pour la Nouvelle Zélande, nous avons acheté en Nouvelle Calédonie le PETIT FUTE.  Il est à notre avis correct mais  les données sont parfois un peu trop exagérées quant à l’intérêt réel ou la cotation de l’hébergement.


Pour la dernière partie du voyage, nous avions fait livrer à PAPEETE chez des relations, les guides du routard pour : le CHILI, LA BOLIVIE, LE PEROU, LE MEXIQUE.


Nous n’avons pas été déçus par le GDG,  sur les  6 guides utilisés,  pratiquement un sans faute sur les renseignements liés aux hébergements, repas, à un ou deux bug près. (restaurant disparus, changement d’adresse depuis deux trois ans).


 Nous devons noter qu’énormément de « tour du mondistes » se déplacent avec le Loleny Planet même s’il est parfois bien encombrant (un seul guide pour l’Indonésie). Nous l’avons testé, les renseignements donnés sont très succincts.


Quant aux manuels de conversations (Guide du Routard , Lonely Planet, Rough Guide...), ils sont de petits formats et restent très pratiques surtout pour les cas exceptionnels,(notre anglais était correct pour le voyage mais pour l’espagnol notre guide a été très utile).


9          Internet


Cétait l’une des questions sur les blogs de voyage : « PC or not PC ? »


Après bien des hésitations nous avons opté pour le PC et nous ne regrettons rien. Nous avions choisi un 15 pouce de chez ASUS (15G29) pour un poids de 1,2 kg, très pratique pour la saisie des messages sur le blog, au calme dans sa chambre, plutôt que dans un cyber café.


Pour le stockage des photos et le travail de retouche  idem, il permet d’écouter de la musique ou de revoir les photos souvenirs,  à certain moment cela remonte le moral.


L’atout supplémentaire c’est pour les liaisons téléphoniques avec SKYPE ou MSM.


 - Il est très facile de créer un blog, alors n'hésitez pas car pour donner des nouvelles (avec photos) à la famille et aux amis c'est très pratique. Nous avions choisi « expedia », facile,  très pratique à l’emploi. (http://laliberteautourdumonde.blogs-de-voyage.fr).

Nous nous sommes pris au jeu de « nos devoirs de vacances » c’était très agréable de faire le résumé de chaque journée. Dix mois après nous nous surprenons à redécouvrir un détail que nous avions oublié et lors des discussions c’est encore une source de renseignements.

10        trucs et astuces

Grâce à notre expérience autour du monde et une compilation de bons conseils repiqués sur des blogs de voyage, voici quelques astuces pour mieux profiter de son voyage :
- fermer son sac par un cadenas à code, ça évite de perdre la clé.
Avoir un câble ; type câble de vélo diamètre 3/5mm avec deux boucles aux extrémités pour attacher les sacs ensemble ou autour d’une partie fixe lors de votre absence (hôtel, stockage de bagages)
- toujours demander le prix du bus à un local avant de payer le pullman afin d'éviter de se faire arnaquer.
- tenter de négocier, car ça marche très souvent (les prix étant souvent gonflés pour les touristes !)
- éviter de porter des chaussures en cuir pour ne pas se faire harceler par tous les cireurs de chaussures de la rue !
- En cas de problème essayer de trouver l'alliance française locale ou l'ambassade bien entendu. Selon les pays, il existe parfois une délégation du Ministère du Tourisme qui s'occupe des agressions sur les touristes et prend le relais de la police.
- Si vous partez à la découverte de plusieurs pays, il est préférable d’avoir une carte bleue Visa et une EuroCard MasterCard car selon les pays l'une ou l'autre est mieux acceptée et en cas de vol ou perte cela permet de ne pas être bloqué.
- Emmener ou apprendre son code d'accès Internet pour la gestion de son compte bancaire.
- Faire et amener une copie de tous les papiers importants (surtout billets avion) et les dispatchers dans différents endroits ou sacs. Garder une copie électronique sur une clé USB ou et une copie de ces document sur Google.
- Garder une copie électronique USB de la facture de tout ce qu'on achète avant le départ car très utile en cas de problème pour se les faire rembourser.
- Exiger des e-ticket pour l'avion car en cas de perte ce n'est pas un problème alors que les billets papiers c'est la galère. Pour un tour du monde, certaines compagnies ne peuvent pas encore émettre des e-ticket, à ce moment là, exiger que les autres soient en e-ticket car c'est possible
- Essayer de prendre un autre système de réservation que "Galiléo" (uniquement utilisé en France) car pour la réémission des billets (si problème) sur Amadeus ou Sabre ça pose vraiment problème.
- Prendre des vêtements qui sèchent vite (éviter le coton par exemple)
- Se coudre des poches dites secrètes à l'intérieur des pantalons pour être sûr de ne pas se faire voler la carte bleue et le passeport indispensable au voyage.
- Prendre une pharmacie en dur pour éviter d'exploser les comprimés lorsqu'il faut bourrer le sac (et c'est très souvent...)
- Pour un tour du monde ne pas hésiter à investir dans un duvet chaud et léger surtout si vous pensez camper et faire de la rando en montagne,  en fonction des pays il est toujours facile d’acheter ou de louer un duvet (ex au Nepal les duvets ne coutent rien puis les donner au départ cela fait toujours des heureux) .
- Des  livres que l'on peut échanger facilement au cours du voyage, nous avons toujours trouvé de la lecture pendant nos 10 mois dans les hébergements, ou les books shop.
- Lors des passages de frontière,  avoir quelques dollars en poche c'est très pratique lorsqu'il n'est pas possible de changer de l'argent à la banque.
- Eviter de changer de l'argent auprès des "vendeurs de monnaie" à la frontière car ils essaient toujours d'arnaquer le touriste, voire de lui refiler de la fausse monnaie.




 L’inde 


D
épart Le O4/01/2008
Nous sommes partis,  levé à 5 H à Trescalan, un village près de la TURBALLE un stop à Saint André des Eaux à la Maison, le premier train à Saint Nazaire où Sylvie est venue nous faire un dernier bisou, un autre train à Nantes et une attente assez longue à Paris pour prendre l’avion pour Londres et ensuite Delhi
 
L’avion était bondé, le vol a été tout à fait correct et aujourd’hui nous sommes dans un autre monde. Bonjour le dépaysement. Impressionnant immense, Delhi est une ville très polluée, en grand chantier car la ville prépare les jeux du Commonwealth en 2010.
Nous avons choisi  pour cette partie du voyage TRAVELER S l’équipe de Stéphane RAULIN et de son associé Pierre COUBLE, cela tombe bien des Stéphane et Pierre nous en avons à la maison.
Le parcours




D
ELHI


Tout va bien, sauf à la descente d’avion, personne, on attend, on téléphone et nous apprenons que le chauffeur a eu un accrochage, Pierre est arrivé rapidement et tout est rentré dans l’ordre.
Nous  logeons à Pahar Ganj au Cottage Yes Please, nous  avons quand même arpenté les rues autour de notre hôtel  et nous avons mangé « local » pour être tout de suite dans l’ambiance, c’était très réussi,  du riz, des légumes. Notre chauffeur nous a promené dans le NEW Delhi, la conduite à gauche nous a perturbé,  cela sort de partout, piétons vélos, rickshaw, voitures, camions et comme  vous vous en doutez…. des vaches !!!


 Comme dit notre chauffeur dans ces encombrements  inextricables en Inde dans une auto ,  il y a 3 choses importantes : un Klaxon, un bon chauffeur et de la chance. 

Nous avons visité un temple bouddhiste, nous sommes allés nous promener à la porte de l’Inde, (leur arc de triomphe, sans le soldat inconnu), les gens sont très gentils, très souriants.
Demain des autres visites dans le old Delhi et vu le bruit incessant, la pollution et le nombre de voitures nous serons contents de partir pour le Rajasthan.
C’était une bonne deuxième journée, autour de 50 millions d’habitants et 30 millions de voiture, la visite de l’old Delhi était très intéressante.  Mosquées, Fort Rouge, mémorial Gandhi, le lotus temple le Kutb mina avec sa tour de 72 m de hauteur,.
Nous avons pris un petit brunch dans un quartier populaire que connaissait notre chauffeur.
A  au fait René a déjà créé sa petite entreprise       
                                   


Demain nous partons pour Mandawa ;
Départ dès 8 heures pour l'ancien royaume du Shekavati qui doit son nom au Rajpoute Sheka. Le guide était précis après 8h 30 ! Impossible de quitter DELHI
Alors le petit café au coin de la rue et nous voila de retour dans la circulation, il ne fait pas si chaud que cela la nuit et le matin  le temps est toujours très couvert, brume ou pollution ?.

Sur la route,  nous comprenons pourquoi il faut une voiture avec chauffeur, cela déboule de partout mais avec la vitesse en plus. Etranges rencontres les chameaux apparaissent de plus en plus nombreux, nous croisons ces taxis collectifs trois roues mais impossible de savoir combien de personnes à l’intérieur ainsi que ces « tracteurs éléphants » transportant lentement d’énormes ballots ainsi que des bus où il y a autant de monde sur le toit qu’à l’intérieur.
            

Notre chauffeur s’appelle  NARESH
C’est un bonhomme tout rond, tout sourire, et bon chauffeur ce qui n’enlève rien au vue de la situation sur les routes, originaire de CALCUTA, il pilote les touristes depuis 21ans et déjà nous bouleverse notre programme de réservation en nous disant nous allons faire mieux et moins cher.
 Si vous voulez le contacter ;
(NARESH ARYA BONUNARESH@YAHOO:COM (919313353526)

M

Andawa
 
l’hôtel SINGHASAN HAVELI

Promenade dans le village aux maisons (havelis) joliment décorées de fresques
Notre jeune guide qui parle le français et nous nous croyons revenu 30 ans en arrière, lors de notre voyage au MAROC, les gamins parlent 2 voire 3 langues ou du moins récitent parfaitement bien leur petite leçon devant chaque maison, mais il est peu possible d’aller plus Loin dans la discussion, il récite parfaitement bien les infos du  guide du routard à moins que cela soit le contraire. Ils nous a quand même fait remarquer des détails et sa sympathie nous a convaincue. Ce fut agréable de se laisser. guider  pour regarder ces façades peintes en écoutant ses commentaires. Ce soir nous dinons au BUNGLI. Demain nous partons pour Bîkaner



B
îkaner
Étape importante des anciennes caravanes du désert. Nous avons admiré la délicatesse des arts jaina et musulman, (Bhandasar Temple, Sandeshwar Temple, Lalgarh Palace…) les havelis de grès rouge.
Visite du  Junagarh Fort , forteresse du XVI  et ballade dans la vieille ville, animation et trafic incroyable. C’est surtout une étape avant de rejoindre Jaisalmer. Nous  allons dormir dans le désert, à l’écart des touristes à 45 km de la ville dans le village de Khuni.
J

aisalmer /Khuri

Départ pour Jaisalmer.
Traversée de l'immensité désertique du Thar, présence de  l’armée très importante car nous sommes très près  du Pakistan (90 Kms), nous allons tout de suite dans le désert pour deux jours.  Nous logions chez Chandani  agarkhuri@yahoo .com.  L’accueil est sympathique et la cuisine très bonne.  Le premier soir nous étions seul alors musiciens en pour nous deux,
Nous sommes traites comme des MARADJA et des MARANY.
Nous avons passé notre temps à marcher vers un village au- delà des dunes de sables à la rencontre des habitants, nous avons bu le thé. Du haut du campement, magnifique couché de soleil et soirées animées par des chanteurs du désert.   Par contre nuits très, froides  et pour la douche on verra plus tard, car nous sommes encore habitués à un peu de confort. ..
                                       
J

Aisalmer

 cité magique, est surnommée la Cité Dorée. C'est à cause de la couleur que prend la pierre des remparts au coucher du soleil. 
Il y a des siècles, la ville devait sa prospérité à sa position stratégique sur la route des caravanes reliant l'Inde à l'Asie centrale. Les négociants et citadins construisirent de somptueuses demeures aux délicates sculptures de bois et de grès mordoré.
Journée  consacrée à la visite de cette fascinante ville en plein désert. Entourée de murailles et coiffée d'une imposante citadelle, Jaisalmer vous transporte dans l'Inde médiévale des fiers princes rajpoutes. Elle a conservé intact tout un décor irréel de façade ajourées, une beauté architecturale homogène :
 les Temples Jains, le Palais et le Fort de la Ville Haute, les Havelis de Patwan, Salim et Nathmal et le nouveau Palais de la Ville Basse. Pour Marie Claire  ses premiers achats un PASHMINA et un chemin de table brodé.
                                
j
odJhpur.




Sur ce trajet, nous avons traversé le pays des jaïns les premiers écologistes , ils marchent  en  portant un masque sur la bouche de peur de tuer un insecte .
 Nuit à l hôtel JEE RI HAVELI  jeerihaveli@yahoo.com .  une bonne adresse avec une vue  magnifique sur le fort 

Nous  avons visité le fort  celui-ci  est particulièrement  intéressant avec un audio guide en français, nous  sommes  descendu en ville pour profiter du marche sur la CLOTH TOWER.  Un marché  bigarré, peu touristique,  un détour  chez le meilleur vendeur d’épices du coin et un repas sur la terrasse de l’hôtel mais nous avons eu froid.
          
P

USHKAR


Mignone petite ville lovée autour d’un lac  et dominée par des collines,  
c’est un lieu sacré où on vénère brahma, c’est surtout un refuge de baba-cool, les anciens qui viennent en pèlerinage et la nouvelle génération de baba au look  plus étonnants que celui  des gens du cru.
Bel hôtel ce soir, un peu à l’extérieur de la ville le « grenn park resort «  greenparkpushkar@yahoo.com
Demain nous partons pour Jaipur, la capitale de RADJASTAN, c’est la ville  de notre chauffeur, La nuit fut bercée par les mélopées de temples indous
                                                            


Nous empruntons une super route soi- disant deux fois trois voies, elle relie DELHI/BOMBAY, du sport , des camions de toutes les tailles,  il a une règle affichée sur le bord de la route ; à droite les gros camions, au milieu les moyens et à gauche les voitures , ce n’est valable que sur les panneaux,  nous allons slalomer de droite et de gauche, nous avons même vu un camion à contre sens et cela  pendant 2 heures au milieu de ces centaines de camions . Ce n’est pas une autoroute,  les vaches sont toujours là et les piétons aussi qui traversent.
Tout au long de cette route des panneaux immobiliers annoncent la création de villes nouvelles, au dire de notre chauffeur dans 20 ans tout cela sera construit L’Inde moderne est en marche.
JAIPUR       



La capitale du Rajasthan, doit son surnom de " ville rose " à la peinture rose qui recouvre les édifices de l'ancienne ville close (chez les Rajpoutes, la couleur rose symbolisait l'hospitalité). Visite de la vielle ville mais le bruit est assez difficile à supporter,  les sollicitations multiples voire un tantinet agressives des enfants de GIPSY qui sont nombreux.  ici il y a pas mal de pauvreté et beaucoup d’enfants  dans les rues livrés à eux mêmes, il est difficile de rester insensible à la gamine qui fait les bennes à ordures en ville pour chercher sa nourriture, mais impossible de porter seul toute la misère du monde, le dernier qui a voulu faire cela a fini sur la croix,  il faut résister à ces demandes car cela dégénérerait rapidement. hôtel RAYA NIWA en centre ville
L’ambiance est quand même bon  enfant,  il y a une fête et tous, grands et petits achètent  des petits cerfs-volants par dizaine. Muni  d’une  ficelle ils  essayent,  au travers des fils électriques, de  les envoyer au plus haut.
                                                                                                
Tout le mondes est sur le toit des maisons à  rivaliser,  celui qui fera monter le cerf-volant le plus haut.  Nous avons assisté aux feux d artifice qui durent  plus d une demi- heure.  ils sont tirés  de plusieurs endroits, toute la périphérie de la ville est illuminée,  ces feux d’artifice sont- ils privés ou organisé ?  Notre 14 juillet à coté fait pâle figure.


Deuxième jour,  visite  du fameux City Palace et de l'observatoire astronomique.  C’était  agréable, il reste aux hindous beaucoup  d’objets du 16 è et 17è siècle.  Nous avons passé la fin de matinée à visiter l’Amber palace, forteresse du 16è.
   

Nous avons été manger  chez notre chauffeur, il nous a présenté sa famille et sa maison.  Le repas était très épicé quant à la maison  c’est très rudimentaire, nous  avons vu un seul lit ; pour six personnes ?

Au retour nous avons visité un magasin « de l’inde moderne », c’était tellement luxueux que nous ne voyons pas pour l’instant la population de la rue dedans.
De nouveau sur la route, elle toujours aussi oppressante, il n’y a aucune règle.


 
B


haratpur,
un petit endroit charmant connu pour le parc National de Kaldeo Ghana où on trouve plus de 300 espèces d'oiseaux. Malheureusement comme il n’y a pas eu de mousson depuis quatre ans, il n’y a plus d’oiseaux et le parc semble plongé dans une tristesse mélancolique.
A


gra.
Pour une fois l’hôtel n’est pas terrible un peu crade c’est le CHANAKAYA pour 1200rps la nuit, nous avions commis l’imper de ne pas visiter la chambre avant de signer. Une adresse à oublier
 Agra était la capitale de l'Inde. C'est à cette époque que furent construits ses superbes monuments, son fort et l'édifice qui, pour beaucoup, constitue l'unique but de leur voyage en Inde : le splendide Taj Mahal
.                        
 
Nous n’avons pas été déçus, nous étions devant la porte à 7 h00 du matin, le Taj était d’abord dans la brume et il y avait peu de personnes. Nous avons donc profité tranquillement du lever du soleil et c’est vraiment d’une splendeur incontestable.

Nous avons changé d’hôtel,  nous sommes au royal Residency pour un peu plus cher mais encore acceptable  pour Agra, la ville est très chère, vu le nombre de touristes qui y passe, on parle de mafia avec empoisonnement de touristes pour les faire hospitaliser en surfacturant  les prix des soins auprès des d’assurances.
Cet après midi nous avons visité le fort rouge qui est vraiment joli avec ses palais  incrustés de marbre de différentes couleurs et de pierres précieuses, un petit détour chez des tailleurs  pour admirer un très joli travail du marbre, mais cela reste trop lourd pour notre sac a dos
                                  .
 Nous avons été bloqué, comme toute la ville, un flic avec bâton, tous les dix mètres. Circulation bloquée  pour un Vip, premier ministre dont on sait où ; pour lequel le TAJ avait été fermé cet après midi. Au  prix du gas-oil consommé par toutes les voitures accompagnantes et du nombre de policiers mobilisés, on aurait pu nourrir les pauvres de la ville pour la journée.
      

9 h de voiture pour atteindre KHAJURAHO pour 425 km parcourus et toujours le même slalom sur la route ; notre chauffeur avait décidé de faire le fou !      Et nous derrière on a serré les fesses….

K


hajuraho


  Ville la plus visitée en Inde,  célèbre pour ces temples  Lakshmana et de Kandariya,  pour ses fresques sculptées, scènes de chasse, les incarnations,  scènes érotiques  (mais là, la morale nous interdit de montrer des photos).
Ces temples sont dans un magnifique parc, nous y sommes restés très longtemps, pas de bruit, pas voiture, quel bonheur.

 
Nous avons marché pour nous rendre dans un village et nous avons encore trouvé d’autres temples mais d’une autre religion (Jaïn). Les jaïns retirèrent les sculptures érotiques  qui n’avaient pas de signification pour eux.
                          
Demain nous partons pour Orchha, nous y resterons quatre jours avant d’attaquer la grouillante Bénarès que nous rejoindrons en train.  Nous  laisserons aussi le chauffeur.
Il faut reconnaitre que ces derniers temps  sa présence et ses décisions à notre place nous gênaient un peu,  malgré nos avertissements,  il ne ratait pas une occasion de faire une bonne affaire sur nos prix de chambre,  même  si nous nous  y retrouvions, 150 roupies par-ci et par là. Compte tenu de notre différend  avec l’agence Traveller et le comportement de son associé  pas plus accommodant que cela, nous avons décidé  d’arrêter la prestation à Orchha. Petite explication orageuse au téléphone avec Pierre de l’agence, Naresh reste malgré tout un bon chauffeur jovial et très expérimenté.

O
RCHHA

Cité médiévale  située sur les rives de la Betwa. De son passé de capitale d'un royaume rajpoute, elle a conservé de prestigieux vestiges dont le palais de Jehangir Mahal.  
 Hôtel GANPATI  avec une chambre sur terrasse en face du fort .
Le village est vraiment agréable bourg de campagne avec  un peu de touristes, mais l’ensemble des habitants reste  souriant pas de rabatteurs ni de personnes à quémander en permanence ; cela change.




Ballades très agréables loin du bruit  avec les oiseux et les  chèvres et ne pas oublier les vaches.  Nous avons pris nos habitudes  dans la  petite échoppe d’un vendeur de samossas et autres galettes de pomme de terre, nous n’avons pas été  malade le premier jour alors depuis trois jours nous sommes devenus des habitués et nous bénéficions du tarif indien pas des touristes. Cuisine végétarienne depuis notre départ, on s’y fait très bien, les épices agrémentent très bien les plats.



V
ANARASSI


Nous avons commandé un rickshaw pour rejoindre JANSI,  la ville où se trouve la gare,  nous en profitons pour essayer de passer à la poste car nous souhaitions faire partir un paquet pour la France.
 D’abord confection d’un emballage en tissu à  faire coudre chez un tailleur.
Arrivée à la poste,  il manque quelque chose et la poste ferme, nous remettons cela à demain.
A la gare c’est un mélange de personnes assez impressionnant, à  l’image de l’Inde, des familles entières accroupies ; enfants, balluchons, infirmes, mendiants gourous, des rats et bien sur des vaches… On finit par ne plus les remarquer (les vaches). Le train part à 9H30,  nous avons le temps de flâner sur les quais, de diner rapidement avant l’arrivée du train-couchette à l’indienne.  Un peu de bousculade sur  le quai. Notre compartiment comprend 4 places pour le moment tout va bien ; nous devons arriver à 10 heure le matin.



                                
Après une nuit correcte, notre voisin est matinal,  pas de grasse matinée, 7 heures  debout.  Le train s’arrête en rase campagne et nous apprenons que nous devons attendre 2 heures. Hélas ce n’est que le premier arrêt et nous aurons 7 heures de retard à  l’arrivée ; 18 heures de train.

 René qui avait fait confiance au  chauffeur NARESH en lui confiant de l’argent pour la réservation de l’hôtel et la prise en charge à la gare, l’accompagnateur change d’hôtel en nous expliquant que le premier  est fermé et là le bide, un hôtel miteux. Marie Claire et moi décidons de retourner à notre première idée, l’hôtel SURYA. NARESH a essayé  de nous arnaquer de  600 roupies par nuit. Après une explication téléphonique,  il règle ce nouvel hôtel et aucun bénéfice pour lui.
VANARASI/BENARES  1er jour
 

C’est décidé, aujourd’hui  sera le jour où ce fichu colis partira. Il manque encore quelque  chose, des cachets de cire sur les coutures, nous confions le paquet à quelqu’un qui s’en chargera et une heure après, nous arrivons à la poste. Nous  avons fait deux bâtiments et cinq guichets. Après explications sur le temps qu’il mettra  pour arriver et les imprimés à remplir, le colis s’en va en « no speed » pour 800 roupies soit moins de 15 euros.
Nous avons pris un  rickshaw pour descendre sur les bords du Gange.                      

Bénarès, une des villes les plus vieilles du monde, un des lieux les plus saints de l’hindouisme où l’on peut découvrir la psychologie indienne et surtout la puissance de la religion sur les mentalités. On y trouve un monde à part, qui touche. Ici la mort est présente, elle fait partie de la vie. Mais la vie est partout elle est grouillante au bord du Gange, les diseurs de bonne aventure, les masseurs, hommes, femmes et enfants qui se lavent et en profitent  pour la lessive,  les chiens, les singes, les chèvres et ….les vaches
.    




Et puis il y a mourir à Vanarasi. Un certain calme règne autour des crémations, les feux ne s’arrêtent jamais. Les morts arrivent sans arrêt, nous croiserons des cortèges en ville.
La cérémonie de crémation obéit à un rituel précis (les femmes y sont exclues),  les cendres sont ensuite jetées dans  l’eau sacrée du Gange.
Nous sommes rentrés par les vieux quartiers qui longent les ghâts ; atmosphère saisissante dans un labyrinthe de ruelles  généreuses en odeurs…
.

VANARASI 2è jour

Nous nous sommes levés à 5H30 pour être avant le lever du soleil sur les bords du Gange.  Les ablutions se font au soleil levant, les pèlerins doivent se baigner en cinq endroits différents, ils  s’immergent complètement trois fois de suite et boivent  une gorgée du Gange.
                                  



Cohorte de touristes embarqués sur les barques,  photographiant cette gigantesque salle de bains.


Ensuite nous avons visité le temple Tulsi Manas.

Aujourd’hui est un jour férié en Inde  le « Républic Day ». Nous allons rester à l’hôtel, il y a un spectacle et nous sommes aux premières loges. Nous allons ranger nos sacs car nous partons demain pour le Népal.

M

UMBAY un DIMANCHE  
                                                            
une escale de deux nuits
En INDE,  la ville de BOMBAY est plus souvent appelée MUMBAY.  Nous sommes arrivés hier soir à  9H après une journée assez longue de vol. Au  départ de KTM déjà  4 H de retard. Une heure à  DELHI pour nous retrouver à l’hôtel SUBA Palace. Petits différends sur le prix,  pourtant indiqué par mail, nous décidons de ne rester qu’une nuit et de dormir à l’aéroport car l’avion part à 5H du matin.

La ville est très agréable le dimanche,  nous avions découvert une ville immense (15 millions d’habitants)  et grouillante d’activités,  de voitures et  par bonheur (le dimanche)  pas de circulation dans les rues, des expos de peinture et des concerts dans les parcs, nous retrouvons la chaleur, il fait 27°, un petit vent de mer, un temps superbe pour découvrir cette ville.                                                      
Nous nous baladons sur le front de mer sur plusieurs kilomètres, la mer est très polluée tous les égouts de ville arrivent dans la baie, les indiens visitent la ville par cars entiers pour découvrir les monuments Ils embarquent ensuite  pour l’ile aux éléphants dans des norias de petit bateaux.
Nous terminons notre balade comme tous les indiens sur le parvis face à la porte de l’inde.
Pour nous notre escale en INDE se termine ici nous embarquons pour BANGKOK. 

Ainsi s’achève notre voyage en Inde, pour résumer, j’ai trouvé dans un livre (Guide Du Routard) ces lignes
 elles traduisent très bien nos impressions pendant ces trois semaines.
 
Recette : des pauvres en grande quantité, quelques riches, une classe moyenne qui commence à compter, un bouquet garni de religions, Gandhi, Nerhu, le clan Gandhi, des vélos, une bombe atomique…
Instruments : une démocratie qui fonctionne assez bien, un fanatisme religieux à portée de main, quelques millénaires d’histoire.
Temps de préparation : de la préhistoire à nos jours. Diviser soigneusement en castes et sous castes, laisser mariner dans une chaleur étouffante, un analphabétisme qui ne manque pas de se développer. De sanglantes émeutes se produisent à intervalles irréguliers. Servir bouillant en décorant de quelques maharajahs et de vaches sacrées, encore des vaches  !!!!!.
Conseil du chef : prévenez vos convives que cela pourra leur paraître difficile voire incompréhensible, mais que les amateurs de surprises ne seront pas déçus
. Namaste.

LE NEPAL
K
ATMANDU   
 
A l’arrivée à  nous avions demandé  à  notre Guest House   DOLPHIN de venir nous faire prendre à  l’aéroport. Nous logeons en plein centre de KATMANDU dans le quartier THAMEL, tous les routards sont là, c’est le quartier historique,  ce petit hôtel est sympa. Nous avons eu un très bon croissant au petit-déj.
THAMEL est devenu très touristique,  dès notre première balade en ville,  nous trouvons des gens sympas, souriants pas  agressifs et à la différence de l’inde,  ils n’insistent  pas. La ville est grouillante la majorité de la population népalaise  se concentre dans la vallée de KATMANDU.
 
La ville est pleine de magasins  de fringues, (polaire, blousons de trek,  bonnet, veste de laine et toute la panoplie  pour devenir le parfait hippie) .
 
Notre deuxième journée sera consacrée à  la visite du temple SWAYAMBUNATH appelé aussi le « Monkey Temple », la vue sur la ville est magnifique et notre premier temple népalais  est aussi un des plus anciens temples bouddhistes.
                                                 
 Il  correspond aux images connues, ave ces moinillons espiègles qui se chahutent, les fidèles  défilent  7 fois autour du temple en faisant tourner les moulins à  prières.
 L’après midi nous rejoignions PATAN à pied,  cela n’a pas été simple.  Circuler à KATMANDU  n’est pas très facile, il y a  énormément de circulation. La ville est très polluée aussi bien l’air que l’eau, les  rivières qui traversent la ville sont de vrais égouts à ciel ouvert.  
PATAN est vraiment  un très beau village, le vieux quartier est  superbe, nous faisons une très  agréable visite.
                                                             
En rentrant nous visitons le vieux quartier de KTM  Dubar  MARG                                           
Troisième jour,  nous partons en taxi pour BHAKTAPUR,  la ville est magnifique,  après l’agitation de KTM ici c’est le calme,  pas de voiture dans la vieille ville, des gens et des enfants rieurs.
  Ils vivent comme au moyen âge, tissant la laine à la main, potiers, couturiers,  paysans vivant dans des ruelles assez sombres, mais toujours le sourire aux lèvres,  un vrai plaisir pour René qui mitraille à tout va ce petit monde haut en couleur. Nous avons acheté  un CD de mantra hindou.
                 
     
Un incident sur la route du retour nous oblige à  faire un détour  dans la campagne profonde. Pas de route mais les paysages sont très beaux, mais que de poussière.
Des plantations de légumes en espaliers, des femmes aux vêtements multicolores travaillent, la région est bien irriguée par l’eau des montagnes avoisinantes. C’était une bonne journée.
Quatrième jour  nous partons en taxi pour BUBDHA NIlKANTHA  le village se situe à 10 km au nord de KTM,  réputé  pour la statue du bouddha couché de 5m de long.  
Nous avons visité un monastère bouddhiste   et  fait  4 H de balade intéressante dans la montagne. Pour le retour,  nous sommes revenus avec un petit bus local.
                                                                                                                     
Cinquième jour,  en route pour Pharping sur un autre versant de la vallée de KTM ;  toujours avec le bus local, le spectacle est sur la route, des champs  de colza jaune et vert, en espalier  qui brillent au soleil. Nous avons fait une marche et nous rencontrons des hommes et des femmes descendant du fumier des hauteurs pour le  transporter dans leurs champs.                           
 Sourire et gentillesse, dans ce village qui ne doit pas voir beaucoup de touristes, les enfants sont  peureux en nous voyant mais nous avons quand même réussi à obtenir quelques sourires. Un grand nombre de monastères  bouddhistes  et hindouistes qui vivent en bonne harmonie.
 

Demain nous quittons le NEPAL. Nous avons aimé les Népalais, ici on se parle, on échange, on se soucie encore de l’autre, combien de fois ne nous a-t-on  pas demandé si nous avions besoin d’aide, c’est un pays attachant et nous nous sommes promis de revenir pour un plus long séjour .



                                                                         

Et pour couronné notre départ et le rendre plus difficile le départ une magnifique vue sur la chaîne himalayenne                                                                                                                 namaste




BANGKOK

B
ANGKOK
                                               
14 ans après, nous retrouvons cette ville et la surprise est plutôt heureuse. Beaucoup de changements dans le bon sens, de nouvelles  infrastructures des routes et des immeubles, des grands buildings, un métro, un super aérogare.  L’hôtel le MANHORA se trouve dans un quartier assez commercial SILOM il est vraiment très bien. La première journée nous retournons visiter le palais royal et le temple ainsi que le bouddha couché, le nombre de photos prises par René (120  en deux jours) montre combien ces bâtiments sont magnifiques et les jardins très agréables, cela nous donne plein d idées pour le futur.
              
Deuxième journée consacrée à la visite de la ville en bateau,                                              Demain départ pour SIEM REAP au CAMBODGE à  7H45. Nous avons finalement choisi un mini Bus  dans une agence malgré les conseils du routard,  1000 Baths par personne soit environs 20 Euros au lieu des 150 euros en avion.

nous allons dans  quelques quartiers, dont le chinois, où nous déjeunons dans la rue .
                                           

CAMBODGE


S
IEM REAP

Tout démarre bien le mini bus est à l’heure,  il est confortable et la route est belle. A 10 mn  de la frontière,  arrêt dans un resto.  Explication vaseuse « il faut attendre d’autres minibus pour nous regrouper » mais vous pouvez manger… Ils informent qu’ils vont se charger des visas, et  récupèrent  la majorité des passeports avec une somme d’argent nécessaire aux taxes et visas et d’une petite participation permettant d’accélérer la procédure, on croit rêver. La réalisation « en clair » des arnaques expliquées dans le guide du routard.

Nous résistons  malgré leurs explications,  nous allons perdre du temps, cela coûtera plus cher.
Nous c’est non,  on passera la frontière avec nos passeports en poche ; mais nous sommes les seuls tout le monde signe des deux mains.

Nous passons la frontière, le groupe part de son côté. Petit problème,  nous avions changé nos Baths contre des dollars à BANGKOK, le douanier refuse les dollars au motif que cela se dévalue tous les jours, « l’ oncle SAM en prend un coup »,  il faut des Baths et pas la moindre banque en vu, le bureau de change c’est la carriole de  l’épicière en face. ..
Nous sommes regroupés dans une salle et la surprise les autres voyageurs du minibus arrivent après nous.
Chargement d’un bus de 50 personnes, 1er arrêt  pour les pneus,    le chauffeur  boit un coup avec ses collègues, 3è  pour faire refroidir le moteur, forcement dans un restaurant.  Une route calamiteuse, une piste de 160 Kms.  Nous arrivons à 20h00 dans la cour d’un hôtel à SIEM REAP….
 L’arnaque du début à  la fin.  La majorité des passagers fatigués accepte de coucher là. Difficiles négociations pour  trouver un tuk tuk ,  nous  réussissons  quand même à quitter les lieux et à rejoindre l’ hôtel que nous avions réservé.

 Aujourd’hui promenade de la ville. Nous sommes en plein choc thermique 10° au Népal la semaine dernière, 32° aujourd’hui. Nous avons visité le marché local, très haut en couleurs, nous avons voulu manger à l’école hôtelière mais c’était fermé, c’est le nouvel an chinois, tant pis les petits restos des rues c’est très bon. Nous avons poursuivi chez les « artisans d’Angkor ». Ce chantier école forme des jeunes ruraux aux métiers de l’artisanat (bois, laque, dorure, tissage).



Nous sommes dans une Guesthouse « Les Mystères d’Angkor » tenue par deux français, très sympas, mais c’est surtout la piscine qui nous a fait le plus grand bien.  Demain nous prenons un pass de trois jours pour visiter Angkor et ses environs. 40 Dollars par personne.


 

A
NGKOR
Nous avons décidé de nous lever tôt pour arriver dans les premiers sur le site.
Notre première visite sera pour le temple d’ANGKOR WAP le plus célèbre, je trouve cela magnifique, cela n’a pas la splendeur du TAJ dira Marie Claire, mais c’est différent, ici le végétal est partout nous sommes dans la forêt quand les arbres n’envahissent pas les bâtiments qui sont très délabrés et les pierres  s’entassent  partout. Le climat a beaucoup détérioré les sculptures sans parler des pilleurs dont le plus célèbre s’appelle André MALRAUX erreur de jeunesse ?...
Nous découvrons ensuite BAYON et ANGKOR THOM. Vers 13h nous sommes obligés de rentrer,  la chaleur est étouffante,  nous sommes fatigués ou la  perspective de sauter dans la piscine nous a sans doute convaincus.
ANGKOR … plus loin
Deuxième jour, nous avons loué des vélos car nous allons faire le grand circuit (une vingtaine de kilomètres). Le terrain est plat, nous sommes dans une forêt et c’est plutôt agréable. Nous faisons une dizaine d’arrêts pour visiter des temples qui ont tous un certain charme malgré qu’ils ne sont  pas aussi spectaculaires qu’ANGKOR Wat. Sur les murs des fresques relatant toujours les mêmes histoires de l’époque, la chasse, des épisodes de guerre, des scènes de la vie quotidienne.
ANGKOR …. Et encore
Nous avons pensé qu’un petit récapitulatif sur les temples  nous ferait de plus grand bien….
 Nous sommes retournés à BAYON et à ANGKOR Wat, nous poursuivons à pieds sur un autre site, nous traversons une forêt avec des singes qui ne sont encore qu’à la toilette du matin.  Une halte pour manger un poisson grillé dans un petit resto.

 

Demain nous allons au lac de Tonlé Sap pour la journée, pour nous reposer de la visite des temples.

T ONLE SAP

Situé à  une quinzaine de kilomètres de SIEM REAP se trouve un très grand lac qui joue un rôle important dans la région. C’est un site de reproduction de nombreuses espèces d’oiseaux, de tortues, de goélands, on y trouve même des crocodiles.
Tout autour de cette petite mer intérieure, des villages de pécheurs, qui se nichent au bout d’une incroyable piste uniquement accessible en période sèche, nous avons du abandonner le tuk tuk pour la moto et ensuite le bateau pour rejoindre le village de KAMPONG PHLUK et la découverte d’un impressionnant monde. Les maisons se perchent sur des échasses à plus de 8m de hauteur où les gamins grimpent à d’immenses échelles aux barreaux. Un monde se croise, humains, porcs, volailles, poissons, crocodiles, chacun profitant des déjections des autres….

Nous longeons les canaux au milieu de la forêt, en croisant des pécheurs au filet avançant dans l’eau jusqu'à la taille, partout des filets, des bosselles, des nasses, ici tout est pêché, parfois de trop et comme souvent ne laissant que peu de chance aux petits poissons de devenir grands.
                                  

Départ pour PNOM PEN nous avons acheté un billet de bus de la compagnie PARAMUNT, histoire de se faire un bon film, nous avons 6h de voyage. Le bus est confortable et le paysage est changeant, parfois aride, parfois très vert, mais le désespoir c’est les sacs de plastique, il y en a partout. Les cambodgiens n’ont plus ne sont pas sensibilisés non plus à cet énorme problème qu’il faudrait gérer très rapidement.( au fait, les films n’étaient pas  bons).


P
NOM PEN

Nous nous sommes installés dans une petite pension de famille « Auberge des Jardins d’Orient » c’est très familial, une famille venue de France il y a onze ans. La patronne cuisine, nous avons eu une fondue chinoise et hier soir au menu du canard laqué avec des nouilles chinoises. Nous nous sommes régalés. La cuisine cambodgienne n’a rien d’exceptionnelle, c’est une cuisine à la « va vite », faite d’ingrédients bouillis.

Petit tour au marché central, lieu d’échange le plus important de la ville. On y trouve absolument de tout, 2000 stands (vêtements, électroménagers, épiceries, beaucoup de poissons mais surtout des bijoux en or).
Nous avons poursuivi à pied jusqu’au palais royal et nous avons été déçu  d’avoir payé plus de 12 dollars pour nous deux, pour pas grand-chose. Une salle du trône, quelques reliques en exposition. Beaucoup de salles fermées, un accueil blasé et agacé.
Le musée national est juste à côté, le bâtiment est d’architecture  khmère, des œuvres d’art provenant d’Angkor, des bouddhas, des bijoux, des armes etc..

Deuxième jour, nous avons été faire un tour au marché russe, appelé ainsi car les russes le fréquentait beaucoup pendant la période vietnamienne, on y trouve de tout, des tee shirts contrefaits, de toutes les marques célèbres ; des bijoux, tous les souvenirs cambodgiens, des bouquinistes, des sacs et des valises. Beaucoup de quincailleries, des pièces de motos etc..

Nous avons discuté avec la patronne de l’auberge. Elle nous a expliqué que du fait du tourisme asiatique les prix avaient doublé en moins d’un an. Ici il y a deux monnaies. Les distributeurs de billets vous donnent des dollars et on vous rend la monnaie en riel.
Pays émergeant au tourisme, (surtout chinois et coréens) le Cambodge semble avoir  intégré mentalement et économiquement, des prix qui sont assez élevés, même si le marchandage reste de mise. Ici un litre et demi d’eau 2 dollars, un timbre 1 dollar.

Nous allons poursuivre sur Sihanoukville en bus,  pour une quinzaine de jours.  Seule station balnéaire du pays.



S

IHANOUKVILLE
 

Nous avons posé nos sacs dans une guest house  « rega guesthouse »à 50 m de la mer. Ici le repos s’impose, donc nous faisons local. Petit-déjeuner sur la plage à 9h, bain à 10 puis retour sous le patio car il fait très chaud. Peinture, lecture, nous trouvons toujours quelqu’un pour discuter.
Les cambodgiennes ne se mettent pas en maillot, elles se baignent tout habillées, par contre leur satisfaction est de se faire prendre en photo par un photographe de plage.


Elles portent  aussi une tenue qui s’apparente plus à un pyjama en coton, pas très sexy. Beaucoup de vendeurs et de démarcheurs sur la plage. Le soir nous allons dîner dans la rue, un barbecue de poisson ou de grosses gambas, très copieux ce qui nous change un peu de la cuisine cambodgienne.
                                                                  
Il n’y a pas grand-chose à visiter, beaucoup de touristes venus pour la plage. Nous avons comparé cela à la République Dominicaine mais sans les hôtels, pour l’instant les gros investisseurs n’ont pas débarqué, dans dix ans se sera fichu.

Donc calme et repos, nous préparons notre voyage pour le Vietnam début mars, nous allons en bus jusqu’à la frontière, il faut que nous retournions à Phnom Penh pour cela.

Nous avons visité la ville à pied et trouvé d’autres plages très jolies et moins touristiques.
 La plage de ORCHETEAL BEACH où se trouve notre logement est très fréquentée, ce qui attire tout un petit peuple  et les sollicitations importantes (massage, épilation, collier, fruits, crevettes, calamars, crabes cuits, invalides, bande de gosses qui ramassent les canettes). Ils sont plusieurs centaines à vivre de ces petits commerces et vous passez votre après midi à dire non merci  à ça ils vous répondent « et pourquoi non merci ».  Tout coûte «one dollar». Dans les rues se sont des ritournelles « tuk-tuk papa »« Moto bike» qui vous accompagnent sans arrêt.  Ces éternelles sollicitations sont assez lassantes et le havre de paix de la pension est le bien venu le soir.   

Malgré les désagréments, les Cambodgiens restent  un peuple agréable leur sourire et leur gentillesse gomment  les défauts liés au tourisme  à l’argent facile qui provoquent  des hausses de prix qui deviennent difficiles à supporter y compris pour les cambodgiens.

Le pays est encore pauvre, ces trente années de conflit et le génocide ont laissé un pays   désorganisé où la corruption est importante dans les nouvelles structures.  Le Cambodge est aujourd’hui à la solde des investisseurs asiatiques qui font main basse sur les terrains  et rêvent de transformer Sihanoukville en une nouvelle PATAYA avec ses casinos,  ses bars et ce qui en découle,  prostitutions etc.  

C’est dimanche

Les habitants de PNOM PEM rejoignent  SIHANOUKVILLE en famille en se regroupant sur la plage.
Les femmes et les enfants passent leur journée dans l’eau ou à manger sous les paillottes en bord de plage ou à se faire prendre en photo.

De nombreuses personnes gravitent  autour de ce petit monde essayant de placer ses produits. La plage est aussi un lieu d’affaires. Le moins drôle de l’histoire c’est l’état de la plage et de ses abords le soir. Les cambodgiens jettent tout sur le sol et la plage et couverte de plastique, boîtes de polystyrène paquets de chips etc.
 

Une journée au parc de Ream

Nous sommes passés par une agence pour retirer nos billets. Nous avons fait 18 kms en pick up et  pris le bateau pour emprunter  le grand canal qui nous a amené jusqu’à la mer. Nous avons croisé des pêcheurs jusqu’à la taille dans l’eau qui extrayaient du sel après avoir filtré la vase.et nous avons été observer un groupe de dauphins.
Site magnifique de 21 000 ha offrant un paysage varié, forêts de mangroves, belles plages de sable et quelques petites îles.


Ballade dans la jungle de l’île principale où il ne reste plus grand-chose.  Les animaux ont été abattus pour être  mangés durant les années de guerre, les arbres coupés pour se loger et se chauffer. Petit village au milieu de nulle part avec une école, la vie semble avoir repris son cours
Barbecue le midi dans une ambiance sympa.
Encore une journée de plage et de soleil et nous reprenons la route.



Vietnam



H


O CHI MING VILLE  que tout le monde appelle SAIGON
  
 Nous sommes arrivé a Saigon par le bus après 12 heures de trajet sur des routes en très mauvais état dans la partie Cambodgienne, nous avions choisi la Compagnie MEKONG express cette fois ci.
Nous avons trouve un GUEST house « chez monsieur Hay » rue numéro 104 dans le quartier des routards la chambre est vraiment bien pour 14 dollars.
Des le lendemain nous nous sommes occupés de nos visas pour la chine puis nous avons fait la visite de la ville.

L


E MEKONG

Nous avons quitté SAIGON en bus pour rejoindre le delta à MY THO où nous avons pris un premier bateau pour visiter un des 7 marchés flottants restants, les camions concurrencent la voie  fluviale.
Le trafic fluvial reste très important avec des bateaux de toutes les tailles, le delta est encore la voie principale d’approvisionnements et d’échanges. Toute une vie gravite autour du fleuve dans cette région très riche. Grâce au fleuve, le riz est partout,  le Vietnam est le deuxième producteur mondial après la THAILANDE, riz soit disant de meilleure qualité car travaillé exclusivement à la main.

Visites d’une fabrique de galettes de riz et de bonbons à la noix de coco. Pose déjeuner rapide et nous avons enfourché des vélos pour parcourir quelques kilomètres dans l’île de An Binh où nous avons découvert une campagne avec beaucoup d’arbres fruitiers.
Nous avons rejoint SADEC, ville où vécu l’amant de Marguerite DURAS dont un réalisateur français avait tourné ce très beau film.
Montée à bord du bateau pour la nuit et remontée jusqu’à CHAU DOC où nous nous sommes réveillés à 5h au milieu du marché flottant. Visite d’un village flottant et d’un élevage de poissons qui vivent sous les baraquements à 7 m de profondeur, ils étaient plus d’un million. Poursuite vers un village cham. (minorité islamique).                                                                  
Retour à bord pour descendre le Mékong (7h). Beaucoup de trafic et d’activité sur les berges nous avons pu voir d’importantes briqueteries, des entrepôts de riz avec les dockers qui déchargent de très lourds sacs, tout au long du voyage les enfants nous interpellent et nous saluent du bord des rives .
 

Nous avons mis 4h pour rentrer à SAIGON.
Le lendemain nous avons récupéré nos visas pour la chine au consulat. Ils nous ont quand même appliqué une surtaxe de 60 dollars pour les avoir en trois jours au lieu des 4 ou 5 jours normaux.
A 11 h nous étions à l aéroport pour accueillir GWEN et PIERRE qui nous rejoignent pour 15 jours de vacances. Nous partons en voiture avec chauffeur vers MUI NE, il n’est pas possible de louer une voiture sans chauffeur et au vue de la conduite locale, cela se comprend vite,  à quatre de front sur une route à deux voies.  Nous avons payé 100 dollars et les prix montent tous les jours avec le prix de l’essence mais nous aurions perdu une journée en prenant les bus.
Nous avons passé une journée a MUI NE et après un bon massage sur la plage pour GWEN et MOI nous avons pris le bus pour NHA TRANG , nous avons visité la ville aujourd’hui et sortons faire une plongée demain.
N
HA TRANG
Nous avons embarqué sur le bateau de COCO DIVE à 8 h pour rejoindre le spot de plongée après 40 mn de navigation auprès des îles de la baie, deux plongées de 1 h dans la matinée.  Le site était superbe avec une bonne visibilité entre 10 et 15 mètres. Les fonds marins étaient très beaux entre les coraux et les poissons. Pour finir l’après-midi, visite d’un monastère du bouddha blanc.
Dîner autour d’une bouteille de bordeaux dans un restaurant vietnamien spécialisé dans les fruits de mer au barbecue. Puis le train de nuit  pour rejoindre HUE,  le désordre à la gare est assez indescriptible.

H
UE
 Nous sommes arrivés à 8 heures après une mauvaise nuit, (les trains au Vietnam, ne sont pas mieux qu’en Inde). Nous  avons été accueillis par le personnel de l’hôtel BINH DUONG, petit hôtel très sympa.
Ville au centre du Vietnam qui s’étend au bord d’une belle rivière (la rivière des parfums) et qui est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco en raison de sa citadelle et des tombeaux impériaux. HUE résiste au progrès et préserve son caractère et sa tranquillité.
Visite du palais impérial et de la citadelle demain remontée en bateau de la rivière des parfums.
 
LA RIVIERE DES PARFUMS – HUE
Elle tire son nom des nombreuses herbes médicinales qui poussaient sur ses rives. Nous sommes partis de très bonne heure pour la bonne luminosité et son animation. Nombreux villages de sampans avec leurs petits autels et les offrandes sur le toit à l’intention des génies de l’eau. Nous croisons des sampans lourdement chargés de sable. C’est l’activité la plus importante du fleuve. Un homme plonge dans l’eau  une grande pelle perforée en métal accroché à une longue perche de bambou, celle-ci est reliée par un câble à une roue entraînée par deux autres personnes par la force humaine.
 
Le bateau est la bonne manière d’aller voir les tombeaux dédiés à Bouddha, il y en a plusieurs avec de beaux jardins, nombreuses essences et fleurs (surtout des bonsaïs très bien taillés). Beaucoup sont en mauvais état. Chaque tombeau impérial n’occupe qu’une partie d’un grand espace car il s’agissait en fait d’une résidence impériale à la campagne pour le bien être des rois. Après avoir déjeuné le midi à bord du bateau et nous avons remonté de la rivière en 3h.

                       




Nous avons quitté HUE par le train de nuit pour HANOI puis un autre train pour HAIPHONG et un hydroglisseur jusqu’à l’île de Cat Ba 14 heures de voyage et la partie en seconde classe vietnamienne valait a elle seule l’expérience.
C
AT  BA
 
C’est la plus grande île de l’archipel à quinze kilomètres de la baie d’Along. L’île est habitée en grande majorité par des pêcheurs et des paysans. La raison d’y venir en plus de la baie d’Along est le parc national, incluant une réserve de 14 000 hectares. Nous allons traverser le parc à pied. LA BAIE

D’ALONG/PARC NATIONAL 
Nous avons loué un  bateau pour la journée pour rejoindre la baie d’Along à partir de Cat Ba. Un petit incident, nous oblige à rester dans la baie de Cat Ba puisque le bateau a un problème de gouvernail. Nous sommes remorqués vers un atelier de mécanique et après une heure nous pouvons partir, pendant ce temps nous voyons l’activité autour du village flottant.
 
La baie d’Along  une merveille connue dans le monde entier, ces paysages sont exceptionnels, des géants de pierre émergent de ces eaux transparentes. Le paysage change sans cesse, l’atmosphère est étrange. L’érosion des roches calcaires par le vent, l’humidité et les pluies de mousson ont donné à ces monts leurs formes particulières, déchiquetées, les grottes, cavités et tunnels qui les transpercent.  L’endroit est classé sous le critère « beauté naturelle ». Tout ce que nous voyons correspond à ce que nous avions imaginé. Notre promenade s’effectue dans le calme avec le chant des oiseaux qui nous accompagne. Contrairement à ce que nous pensions, les ilots sont couverts de verdure où nichent de nombreuses espèces. A midi nous accostons  un de ces petits viviers flottants pour manger. En fin de journée, nous abordons l’ile aux singes où est préservée une race en voie de disparition ; les singes à nez rouge.
NATIONAL PARC
Chaussures de marche dès 9 h et nous sommes prêts pour la traversée du national parc. Il abrite des lambeaux de forêt tropicale couvrant un relief mouvementé, hérissé de rochers calcaires. Peu d’animaux, simplement des oiseaux dans cette végétation qui s’apparente à une forêt primaire. Nous sommes enthousiasmés par les paysages, un peu moins par l’escalade des rochers pointus, c’était très physique mais après 3 h de marche nous arrivons pour la pose-déjeuner au milieu d’une petite vallée où les paysans cultivent essentiellement du riz, le silence est total.
Remise en route pour 2 h supplémentaires de marche qui nous mènera jusqu’à une ria de la Baie d’Along. Le paysage est magnifique, nous prenons un bateau pour rentrer à notre hôtel HUONG LANG, une très bonne adresse sur le port de Cat ba, face à la baie où la vue est vraiment superbe et l accueil très souriant.

Nous avons quitté l’île par le bus et l’hydroglisseur pour arriver à Hanoi, dernière étape de notre voyage au Vietnam
H
ANOI
                                                                                
La capitale du Vietnam est une ville organisée autour des lacs. Elle reste très marquée architecturalement par la période coloniale. Nous logeons à l hôtel « NORTH  HOTEL 1 », correct sans plus pour 10 euros, une chambre sans fenêtre.
 Le vacarme des rues est impressionnant, la ville est plus bruyante que Saigon et c’est peu dire. Les klaxons résonnent dans les rues plus étroites et les trottoirs sont encombrés par les mobylettes, les petits ateliers, les échoppes ou les restaurants des rues. Un vrai dédale où nous nous perdrons plusieurs fois en trois jours. Nous visiterons avec Gwen et Pierre le vieux quartier, le marché, avant de les laisser rejoindre la France.

Le lendemain visite du quartier colonial, le musée  HO CHI MINH et le temple de la littérature qui est un endroit plein de charme et surtout au calme.
 
Notre dernier jour sera consacré au musée des beaux arts et un dernier tour en ville.

En conclusion le Vietnam reste un pays déconcertant, plein d’agitations et de bruit avec, en dehors des campagnes, des Vietnamiens peu souriants, voire agressifs, cela nous a changé de la bonhomie des Cambodgiens.
Ici on s’agite beaucoup, on circule beaucoup, dans tous les sens,  c’est seulement la nuit que la ville retrouve son calme. Nous regrettons de n’avoir pas pu visiter le nord du pays vers la région de SAPA mais ce sera peut être l’objet d’un autre voyage ?
GOOD BYE VIETNAM.
La chine


B
EIJING/PEKING                                                                                        
Nous avons quitté le Vietnam après la mésaventure de René qui a été victime d’un pickpocket qui lui a subtilisé son portefeuille pendant l’embarquement. Heureusement il avait les passeports en main et les billets, nous avons perdu quelques euros et des dollars et la carte bancaire.
Le moral n’était pas au plus haut pendant le vol …. en avion
Nous avons découvert une ville très moderne et une très belle ville avec de grands buildings et des voies de circulation immenses. Pékin est, on se sent bien malgré les 14 millions d’habitants, une ville grande comme la Belgique. Nous avons trouvé un métro tout neuf et des gens charmants pour nous renseigner lorsque nous sommes perdus.
 
Nous consacrons notre première journée à la visite du palais impérial, la cité interdite construite en 1404 est immense.
                  
Nous ne sommes pas seuls, de nombreux groupes de touristes, de tous les pays mais aussi des chinois des provinces, visitent ce merveilleux palais. La visite fut très agréable même si du fait des jeux olympiques, des bâtiments sont encore en rénovation. Il reste 135 jours. L’après midi nous gravissons le parc de la colline de charbon pour découvrir la ville. Nous nous sommes promenés sur la place Tian’anmen et dans les derniers hutongs de Pékin,                 (leurs petites maisons traditionnelles) en pleine rénovation.                                                                                                       


Le deuxième jour
Nous commençons par la découverte du marché des voleurs. Il est immense, rempli d antiquités, plus ou moins antique…, des peintures sur soie, de la calligraphie, du jade et de la porcelaine. Nous rejoignons ensuite par le métro le palais  d’été pour une très agréable ballade autour du lac.
                            



LA MURAILLE DE CHINE               
Debout à 6 heures pour nous rendre à plus de 150 km au nord de Pékin sur le site de SIMATAI.  3heures de route pour découvrir cette merveille, perchée sur la crête de la montagne.
Difficile de décrire ce gigantesque ouvrage accompli par la main de l’homme il y a plusieurs millénaires. Nous partons pour une randonnée de 10 km qui nous prendra 4 heures dans un paysage fantastique.  Les montées sont abruptes par endroit et certaines portions de la muraille n’ont pas été rénovées.

                

PEKIN dernier jour
Nous avons du nous rendre à l’ambassade de France pour établir un certificat officiel sur le vol, puis sommes allés visiter le temple des LAMAS qui est le plus grand temple bouddhiste de pékin. Les bouddhistes représentent 25 % de la population chinoise.
Nous quittons Pékin à regret, le train part à 16 H, la gare est immense. La cohue indescriptible, les halls de gare sont composés de magasins qui vendent de la nourriture, les voyages étant souvent très longs,  le nôtre durera 14 h , et à note grand étonnement les wagons sont propres et l’accueil charmant.


X


I’AN
                                                                                                                    
A  notre arrivée Joseph le guide qui nous avait été recommandé par des amis de France nous attend à la gare, il est traducteur d’ouvrages religieux.
Il nous conduira pour cette première journée vers la pagode de la grande oie sauvage et le vieux quartier musulman autour de la grande mosquée de X I’AN.
Elle date de 1374, c est un havre de calme et le printemps qui s’est installé rend la visite du jardin dès plus agréable.
                                                          
Nous terminerons notre visite par les tours du tambour et de la cloche à proximité de l hôtel X’ ian Bell Tower-city Spring Youth hotel où nous logeons.  Nous sommes fatigués, la journée a été très longue après cette nuit de voyage en train.
Visite des TERRACOTTAS, l’armée enfouie découverte en 1974.
Elle constitue une partie du tombeau du premier empereur de Chine QIN Shi Huangdi dont elle devait défendre la sépulture.  C’est près de 7000 guerriers, officiers et généraux tous en terre cuite avec armes en bronze et les traces de 35 chariots  en bois  sur onze colonnes.
Ils sont répartis sur 3 fosses dont l’une représente deux terrains de football, cette visite est absolument extraordinaire.                                  
 
La journée se prolonge par la visite des sources d’eau chaude de Huaqing et leurs piscines qui permettaient d’accueillir plus d’un millier de personnes en même temps dans un cadre agréable.


Le soir nous rejoignons Xi’an pour dîner avec l’ancien professeur de français de Joseph il vit en chine depuis 35 ans.
C’est un homme hors du commun comme sortie d’une histoire que l’on pourrait croire interrompue, celle des prêtres  missionnaires, ce professeur est un prêtre qui s’est introduit clandestinement il y a 35 ans en chine, quelques semaines après les événements de la place Tien’  amen.
Il s’est présenté à pékin pour un poste de professeur de français alors que les titulaires français quittaient le pays. Il nous a avoué qu’il occupait un poste dans une école à HONG KONG en attendant un moment propice pour s’introduire en CHINE.
Depuis il exerce son sacerdoce en souterrain, aidant l’Eglise catholique Chinoise.  La non-officielle et en créant des réseaux. Il a été 5 fois renvoyé de ses postes pour activités contraires à la doctrine du parti du gouvernement chinois. A chaque fois il est revenu en changeant de ville ou en retournant à Hong Kong dont il est devenu citoyen. Une vrai allure d’espion, le réseau se réunit sous de fallacieux prétextes dans sa chambre, ils sont entassés debout pour prier ou écouter la messe le dimanche, rideaux clos, téléphone débranché murmurant les prières.  A  l’entendre, nous nous croyons revenus au temps des catacombes. Il nous parle d’infiltration, de comité de surveillance mandaté par le parti chargé de contrôler les participants aux messes que se soit l’Eglise officielle autorisée par le parti ou la souterraine qui officie dans la clandestinité. Pendant ce temps ses réseaux sont actifs et diffusent des tracts, recrutent, baptisent de nouveaux membres, traduisent des documents de vulgarisation de l histoire de l’Eglise ou expliquer aux chinois, la philosophie du catholicisme c’est le travail de JOSEPH.
Il va traduire en chinois des éléments fournis par des abbayes françaises dans un langage compréhensible par les chinois. Le maître a bien choisi le personnage, Joseph est complètement subjugué par son mentor. Il reçoit des consignes qu’il diffuse aux autres membres du réseau qui ont aujourd’hui leurs études terminées rejoint d’autre ville.
Nous l’entendons nous débiter un discours très conservateur, sur l’homosexualité, leur mariage, la procréation artificielle, l’avortement et maintenant la reconnaissance au droit à la mort. Nous sentons qu’ il est déconnecté de la réalité de la vie en France ; qu’il ne souhaite par rejoindre malgré les injonctions de ses patrons. Nous, nous n’avons pas trop bien su qui il était exactement ni par qui il est commandité ?un vrai roman d’espionnage.

Troisième jour ;Repos et un peu de shopping dans les magasins de la ville
Nous repartons après demain pour la ville de HANZHOU  au sud de SHANGHAI, un saut vers le sud de plus de 1700 km par le train de nuit.
 Dimanche  à Xi’ian
Un  tour de muraille, 14 km en deux fois, l’extérieur des murailles de Xi’an est bordé par un jardin qui est le lieu de rassemblement d’une partie de la population. Les plus jeunes sont dans les magasins de vente de téléphones portables, une vraie frénésie d’achats. Les vendeurs sont sur la rue et hurlent pour attirer les acheteurs dans une noria de magasins le long des avenues. Une cacophonie de cris et d’interpellations.
   
Dans le jardin calme et activités diverses, les sports chinois classiques tai chi, billards, ping-pong, badminton, jeux de cartes, d’échecs, chants traditionnels accompagnés par des groupes de musiciens. Les familles se promènent, jeunes, vieux, enfants, tous avec le sourire pratiquant chacun son activité.
   
Les chinois sont curieux de voir des européens et les enfants nous interpellent de « hello » souriants, et de jeunes étudiants nous accostent pour débuter une conversation en anglais.
                                                 
Dans la rue des groupes de femmes interpellent  d’une voix criarde les passants.
 Elles sont couturières de rue.                                                        
Nous avons expédié un colis. Notre idée était de trouver un carton, l’emballage de papier. Nous avons été assez rapides pour cela. Nous arrivons à la poste, le colis sous le bras. A notre surprise, tous les colis sont ouverts. Notre emballage va directement à la poubelle et le postier confectionne un très beau paquet, nous, nous avons beaucoup ri.
Arrivée à la gare, c’est la bousculade générale, les halls d’attente sont pleins à craquer, des sacs de toutes les dimensions et moment de l’embarquement sauve qui peut général….
H

ANGZHOU
Nous arrivons à HANGHZOU située à environ 200 km de SHANGHAI. C’est une grande ville autour d’un lac et une parure de collines la borde. Décrite avec lyrisme par Marco Polo cette ville capitale de la dynastie des SONG est l’aboutissement du prestigieux grand canal qui la relie à la lointaine Pékin.
Le  WUSHANYL international YOUTH HOTEL est agréable, en retrait de la ville à quelques pas d’un très grand parc longeant un grand lac. Nous faisons une ballade pour terminer la journée.
HANGZHOU (Deuxième jour) nouvelle magnifique ballade autour du lac,  le printemps est bien là, les arbres sont en fleurs et les fleurs sont partout.  Nous sommes abordés des dizaines de fois par des jeunes. Ils  veulent se faire prendre en photos avec nous.
                               
Visite du temple de l’ « esprit retiré » LINGYIN fondé au 4è siècle. C’est le plus important de toute l’Asie orientale, il abrite la plus haute statue de bouddha assis près de 25 mètres de haut et une étonnante salle regroupant la plus importante structure de cuivre du monde et où sont alignés plusieurs centaines de sages protecteurs, au visage et  attitude très expressives.
A côté de ce temple, la colline appelée « le pic venu en volant » concentre  cinq siècles de  statuaires religieuses sculptées dans la montagne ou dans des grottes.
 
HANGZOU (troisième jour)
S
Nous faisons la partie nord du lac et nous devons prendre nos billets de train  pour notre prochaine destination, nous rencontrons en route une jeune chinoise qui vit à Strasbourg. Elle  nous indique les sites à visiter, nous finissons par la vielle ville.
UZHOU                                                                                           
Nous descendons du train après 2H1/2  dans un magnifique TER roulant à 200 km/heure. Cohue générale à la gare, nous avions déjà eu du mal à réserver un hôtel, nous comprenons pourquoi. C’est la fête des morts. De nombreux chinois se déplacent, un peu comme chez nous et traversent même tout le pays.
On s’entête à reprendre les prochains billets de train mais il y a trop d’attente. Nous prenons la file pour le taxi. Nous avons patienté une heure. Nous logeons au Suzhou  Min Hang Youth Hostel.
Suzhou est jalonnée de canaux et possède de magnifiques jardins. Etape traditionnelle du négoce de la soie et du riz sur le chemin du grand canal.
Nous visitons la vieille ville qui est nommée « la venise chinoise » avec ces allées piétonnes au bord de l’eau.             
Nous commençons notre visite par deux magnifiques portes de la muraille au bord du grand canal. Le lendemain, découverte de la pagode et du jardin « du maître des filets », aménagé sur la moitié d’un hectare. Cela démontre toute la virtuosité chinoise pour recréer la nature en miniature.
Aujourd’hui nous avons fait deux nouveaux jardins dont le « jardin de la politique des simples ». Il est le plus vaste de Suzhou sur 52 hectares, beaucoup d’azalées et des pavillons sur pilotis éclairés par des vitraux au reflet bleu.
                  
Il est occupé par un immense lac parsemé d’îlots escarpés entièrement fleuris. Dans ce jardin, il y a une magnifique collection de bonsaïs.

                         
S
HANGHAI
 Avec ses 20 millions d’habitants, SHANG HAI « sur la mer »  affiche partout  sont caractère portuaire.
Nous logeons à la youth hotel « le tour SHANGHAI » pas mal, mais un métro qui passe très, très près du bâtiment. Nous sommes un peu éloignés du centre mais avec un métro si près cela s’arrange.
Les chinois de toutes les provinces et les étrangers du monde entier se sont donnés rendez-vous ici pour bâtir une capitale mondiale à la mesure de la chine. Tout est grand buildings, routes, métro, train.
Notre première visite fut pour le BUND, cette esplanade au bord du fleuve où l’on découvre la perspective sur PUDONG et ces immenses tours.
Une artère principale avec des boutiques les plus prestigieuses de la mode. A l’ombre des édifices, les rues arrières réservent quelques découvertes architecturales mais beaucoup moins clean avec des gargotes.
         
Le lendemain nous avons consacré la journée au quartier de l’ancienne concession française,  cœur battant de la ville, ce quartier chargé d’histoires. Ici se côtoie la ville moderne et ses buildings et les vieilles ruelles où pend aux fenêtres le linge à sécher. Le mauvais temps nous oblige à rentrer.

Quartier de PUDONG
Nous avons passé sur l’autre rive du Huangou pour découvrir cette ville nouvelle bâtie en moins de deux décennies. Centre financier de la région et capitale de l’extrême orient. Pudong possède la tour la plus haute du monde. Nous sommes montés dans « la perle de l’Orient » (468m). Vue magnifique à 360° sur toute la ville de Shanghai.
Après midi dans la vieille ville de Shanghai. Il ne reste pas grand-chose, un quartier plutôt touristique, vieilles venelles sinueuses où se déploient des marchands qui envahissent les rues de leurs étals.
                               
Pour notre dernier jour à Shanghai nous sommes allés au musée. Une base carrée symbolisant la terre surmontée d’une toiture ronde représentant le ciel, ce musée expose sur quatre étages des collections de bronze, de céramiques, de peintures. Une très belle collection d’habits des différentes minorités ethniques de la chine.
Nous avons déambulé une dernière fois dans les magasins et dans les rues pour cette ambiance qui y règne puis nous sommes rentrés car nous partons demain pour l’Indonésie.
FIN DU VOYAGE EN CHINE
Notre séjour en Chine est terminé. Nous avons visité les grandes villes mais aussi les provinces plus campagnardes. Les chinois sont très serviables et n’hésitent pas à nous aider malgré la barrière de la langue qui nous sépare. Ils sont très  souriants et très curieux des étrangers. Ils nous interpellent par un « hello » où pour se faire prendre en photo avec nous.
Même si on sent une police  assez présente, aussi bien en uniforme qu’en civil, les chinois restent joyeux et enjoués.
L’heure est à la casse des vieux quartiers traditionnels au profit de la reconstruction d’immenses cités bétonnées aux autoroutes et aux nouvelles liaisons ferroviaires.
 Pékin est aujourd’hui la vitrine des jeux olympiques, Shanghai sera en 2010 celle de l’exposition universelle. Tout est prétexte pour raser et faire du neuf. La Chine relève le défit des grandes puissances occidentales dans le cadre de la mondialisation. Elle affiche son ambition d’acteur majeur sur la scène internationale tant sur le plan politique qu’économique et tout au long de notre voyage tout nous inspire qu’elle va y arriver rapidement.
Mais le développement économique de la chine s’accompagne de nouveaux méfaits. La drogue, l’alcool et la prostitution dans les grandes villes et une certaine instabilité sociale liée au changement brutal de mode de vie et de repères (20 % des chinois vivent en ville aujourd’hui, 50% en 2010).
Les campagnes restent pauvres, les arrière-cours des maisons ont une ambiance 1900.
Nous garderons un bon souvenir de ce séjour. PEKIN la grande muraille, Xi’AN et ses soldats de terre mais aussi HANGZOU pour ce magnifique printemps mais surtout des chinois pour leur gentillesse.
 (sauf quand ils se raclent la gorge bruyamment pour cracher par terre et cela n importe où).
Ne vous posez plus la question « quand la chine s’éveillera ? » c’est déjà fait.


BALI


K


UTA
 
Après une longue étape aérienne, (SHANGAI - HONG KONG via SINGAPORE – DENPASAR nous voici à Bali.

Le changement climatique est agréable, ici il fait soleil, la mer est magnifique avec de gros rouleaux. Nous avons couché à KUTA à quelques kilomètres de l’aéroport (arrivée tardive) et déjà sur les premières photos les balinais sont très souriants.

                       


Demain nous rejoignons UBUD pour nous reposer quelques jours




U
BUD
La commune d’Ubud s’élève au milieu d’une forêt luxuriante et de rizières en terrasse. C’est aussi la capitale culturelle balinaise avec ses ateliers d’artistes, ses galeries d’art et ses nombreuses boutiques d’artisanat de qualité. Nous avons trouvé un petit bungalow avec piscine ce qui est très agréable car il fait vraiment très chaud.                                                                             
Ce matin, visite de Monkey Forest, comme son nom l’indique, une forêt remplit  de singes et de temples, puis découverte de la ville qui est assez étendue .
Nous sommes allés à un spectacle typique de danses balinaises que nous avons beaucoup apprécié
 
Nous avons loué une voiture pour demain car les sites intéressants sont à plusieurs kilomètres à l’intérieur de l’île. 
Nous logeons chez un peintre, sculpteur cette maison s’appelle « DEWA bungalows » elle se situe dans l’une des deux grandes rues de la ville. La location est dans un très agréable jardin avec piscine.
Dans les environs d’UBUD
La route grimpe vers la montagne assez rapidement. Nous traversons des villages d’artisans, spécialisés pour la plupart dans la sculpture du bois.  Les pièces sont fabriquées à l’identique en plusieurs centaines d’exemplaires, sous des hangars à l’abri du soleil.
 
Nous visitons un premier temple Gunung Kawi , d’où une source naturelle jaillie au cœur du temple et alimente des bassins.
Nous nous arrêtons pour la visite d’une plantation de café, cacao et fruits exotiques et nous buvons un café extrêmement serré dont les balinais sont très friands.
Nous arrivons au Mont Batur (1717m), toujours actif, le paysage est assez spectaculaire. De son sommet, la vue s’étend sur le mont Abang. Au pied un lac qui s’étend au centre de la caldeira, nous faisons une marche d’une heure pour rencontrer des pêcheurs et des maraichers.                  
Nous continuons vers un village traditionnel et nous finissons notre journée entre les rizières, la tombée du jour donne une lumière éclatante sur les rizières. Les paysans font le battage et le repiquage du riz
 


Le nord de l’île
Nous avons pris le bus local pour remonter au nord de Bali. Nous sommes passés au pied du Mont Catur (2100m) dans un paysage de verdure, toujours cette culture du riz en espalier et une profusion d’arbres fruitiers.
Apres avoir admiré deux grands lacs, nous sommes descendus par une route très raide jusqu’à LOVINA. C’est un  ensemble de six villages de pêcheurs qui s’étend sur huit kilomètres sur du sable noir. Ici nous découvrons le vrai Bali traditionnel. Nous avons dîné de poisson grillé dans un petit resto près de plage et rencontré un couple de la Chapelle Sur Erdre avec qui nous allons faire un bout de route pour la prochaine étape.
                                              

Un dimanche à Bali
Les balinais attachent une grande importance aux fêtes de village et cérémonies et le dimanche, ils vont au temple avec leurs offrandes. Nous avons assisté à un combat de coqs, trente secondes de lutte pas plus, l’atmosphère qui y règne est parfois brutale et l’argent mis en jeu est impressionnant.
Nous avons circulé dans un rayon de 30 kms dans la région des trois lacs autour de Bedugul. La région est montagneuse, digne de figurer dans un parc national. Les collines sont plantées de caféiers, cacao, ananas et des pans entiers d’hortensias bleus qui contrastent avec le vert des rizières. Visite d’un temple bouddhiste et nous avons été prendre un bain dans des sources d’eau chaude.
Nous poursuivons notre route vers la côte est jusqu’au village de pêcheurs AMED ici paix et tranquillité peu de touriste nous sommes dans le Bali authentique ; le mont Agung (3700 m) formant un formidable contraste avec l’immense étendue de la mer ponctuée par les couleurs vives des bateaux de pêche, mais ici  avant tout la plongée qui prédomine. Le récif corallien n’est qu’à une dizaine de mètres de la plage, masques et tubas nous permettent de passer de bons moments dans une eau très claire.
Ballade à pied dans une des petites gorges qui descendent des collines environnantes, nous fait découvrir une végétation luxuriante et des petites fermes le long de la rivière, ballade ponctuée des joyeux « hello » des enfants et des adultes.



L
es Iles Gili
 
Nous avons quitté Bali sur une goélette pour poursuivre vers les îles. Après six heures de traversée nous sommes arrivés sur  Gili Trawangan la plus grande des trois inter-îles et la plus éloignée. Le débarquement était assez périlleux car il n’y a pas de port. La nuit à la lumière des lampes torches, un transbordement dans une barcasse surchargée, et un saut sur la plage lorsque le bateau a été échoué.
Nous avons fait le tour de l’île à pied, elle est très intéressante au niveau promenade ; on y découvre une vue exceptionnelle sur le mont Ringani à Lombok et de l’autre côté sur le mont Agung à Bali. Il y a tout autour de belles plages de sable blanc et c’est le paradis des plongeurs. A l’écart de la zone touristique, le vieux village où nous avons mangé reste authentique.
L
OMBOK
L’ île musulmane est beaucoup plus tranquille et moins touristique que Bali. Les journées sont rythmées par le chant du muezzin.
 Les plages sont plus familiales et se détachent sur un arrière plan de montagne, la végétation plus dense. Nous sommes installés à Senggigi, nous allons à partir de là, découvrir le centre le l’île.
Nous avons pris un bemos (petit taxi collectif) pour nous rendre sur un marché très local, spécialisé dans la vente des épices, du poisson séché.

L’île est différente de BALI, l influence musulmane y est sans doute pour quelque chose, les habitants restent sympathiques et souriants. L’île est aussi moins riche que sa voisine, elle reste plus paisible et plus traditionnelle. Pourtant les baies de grandes plages sablonneuses sont plus belles que celles de BALI, les paysages plus agricoles. Peu de chose à faire sinon du repos et profiter des paysages.
 Notre ballade au centre de l’île a été très agréable surtout celle du village de TETE BATU. Accroché au flan du mont RINJANI, nous avons pu admirer de merveilleux paysages au cours d’une belle promenade dans les rizières, guidé par un vieux monsieur qui nous explique chaque arbre et nous offre un très bon avocat, muscade, café, cacao, clou de girofle.
Dans un fossé….  De nombreux trèfles à quatre feuilles , un signe que notre voyage se passera bien ?
 Nous avons observé le travail des rizières, labour, plantation, fauchage et battage du riz, les paysans brûlant les pieds de riz pour préparer la nouvelle récolte. Nous terminons par un magnifique couché de soleil sur BALI. 
CONCLUSION
BALI et LOMBOK
Cette destination était pleine de charme, BALI haute en couleurs, des montagnes généreuses une flore magnifique, des eaux  turquoises et transparentes et une population sympathique et toujours souriante fait de cette destination un endroit magnifique. Deux univers ont fusionné, celui qui vit du tourisme et celui des traditions.
Bali par son incroyable diversité culturelle, ses temples et ses cérémonies d’offrandes quotidiennes est la plus connue. GILI puis Lombok nous laissent l’envie de pousser plus à l’est voir les autres îles de  la sonde.



LA NOUVELLE  CALEDONIE





N
OUMEA
 
Nous sommes arrivés un dimanche midi, la ville est vide, …les gens partent en brousse ou dans les îles pour le weekend. Trouver une chambre d’hôtel n’a pas été facile, après deux heures, nous nous sommes installés à l’hôtel Beau Rivage à la baie des citrons.

Après quelques courses importantes, nous avons quitté la ville lundi midi avec une voiture que nous avons louée pour quinze jours pour partir à la découverte de la grande terre. Nous commençons par la côte ouest. Malgré des brochures touristiques alléchantes, l’île n’est pas tournée vers le tourisme. Très faible capacité d’accueil, des prix exorbitants, toutes les chambres d’hôtel, le bungalow en paille, il n’y a rien à moins de 60 euros. Pour la nourriture il en va de même.
Ici tout est centré sur l’exploitation des mines et l’usine du traitement du nickel.
B
OURAIL
Nous découvrons d’immenses chaînes montagneuses, des baies avec de magnifiques plages désertes qui portent de jolies noms, (baie des tortues, baie des amoureux). Nous avons fait une très belle ballade de la Roche percée jusqu’à Poé, une magnifique plage au bord d’un lagon bleu-vert.

Nous poursuivons notre route sur KONE et nous prenons la traversière jusqu’à Tiwaka. Nous passons plusieurs cols, les paysages sont vraiment très beaux.
                                                                      
H
IENGHENE
Joli petit village dans un écrin de verdure, parsemée de cascades, la route longe la mer pour arriver jusqu’au bac. Des impressionnants rochers de calcaire noire avec leurs silhouettes qui paraissent découpées au couteau et représentant la poule couveuse et le sphinx.
P
 
OINDIMIE
Nous nous arrêtons pour admirer les vagues qui se brisent sur la barrière de corail. C’est un village calme et tranquille. Nous avons fait deux agréables marches, une dans la vallée d’Ina et dans la vallée d’Amoa.
                                 
Les kanaks sont sympathiques mais restent distants et peu communicatifs.
L


A FOA
Nous avons repris la traversière de PONDIMIE vers LA FOA. Nous avons découvert plusieurs immenses mines de nickel.  Le paysage est impressionnant, d’immenses carrières de cette terre rouge et de longues coulées de terre zèbrent la montagne.
Cette vision rend le voyage est un peu démoralisant.
Le nickel est le grand sujet de débat sur l’île avec la création du fameux tuyau d’effluents qui évacuera les déchets de l’ usine GORO NICKEL  avec un débit de 1260 m3 par heure (plus d’une piscine olympique) directement dans le lagon. Cet effluent qui déversera du nickel, du chrome 6, des sulfates, du sodium et tout cela dans un écosystème fermé. Les écologistes et une partie de la population s’opposent ; le  débat est toujours le même : emplois, éventuels dégâts écologiques et classement par l’UNESCO du lagon comme zone du patrimoine mondial. Les écologistes sont sur les marchés mais la demande de minerai et les enjeux économiques sont tels que la bagarre sera rude.
Nous nous installons à la FOA, ce village est vraiment très agréable. Nous visitons les villages alentours de MOINDOU, FARINO, SERRAMEA, nous faisons de longues ballades en solitaire, les paysages sont vraiment très beaux avec ces bois de différentes essences  ou ces bords de lagon dans la baie de TEREMBA.
Nous avons achevé notre tour de l’île, nous décidons de rentrer sur NOUMEA.
Nous voici de nouveau dans la capitale, Il y a plus d’animation qu’en brousse. Nous visitons la ville, un petit tour au marché et l’après midi nous nous rendons au centre culturel Tjibaou. Il s'impose par son style résolument moderne mais inspiré de l'architecture traditionnelle kanak, il témoigne également de la vivacité des cultures océaniennes.
                                  

Nous sommes redescendus vers le sud de l’île Prony, c'est une région luxuriante et désertique, dominée par le sol rouge de la latérite. Le haut du massif du mont Dore domine le lagon et Nouméa.
Belles ballades aux alentours du lac de la forêt immergée,  des chutes de la Madeleine et Le barrage de Yaté. Nous avons du abréger notre promenade car nous avons été surpris par une pluie diluvienne.                     

Ile des pins
Plages de sable blanc, lagon turquoise et abrité, eau limpide et chaude, l'île des Pins est une vraie carte postale. A chaque baie, une personnalité différente: Kuto, Kanuméra, Upi, sans oublier la piscine naturelle d'Oro.

                            

CONCLUSION
Nous avons compris que nous aurions dû commencer le voyage par les îles de la loyauté plutôt que la grande terre.
Nous avons décidé d’avancer notre départ de cette « chère » Calédonie car ce séjour est beaucoup trop onéreux pour nous. Les prix sont vraiment disproportionnés tant au niveau de l’hébergement que des repas. Il existe deux populations sur cette île avec deux niveaux de vie complètement différents mise en évidence depuis notre visite à la marina de NOUMEA…. La jeunesse kanak est aujourd’hui confrontée au problème de l’alcool, de la drogue et du désœuvrement.
 Les paysages sont très beaux mais l’île n’est pas si « nickel » que çà !








LA NOUVELLE ZELANDE


C

HRISTCHUCH
Cette ville est avec ses 325 000 habitants le deuxième pôle urbain de la Nouvelle Zélande  et le premier de l’île du sud. C’est un grand centre économique grâce à l’agriculture. La ville a gardé un aspect très british avec sa cathédrale, ses bâtiments comme le musée d art et ses grands parcs. Nous logeons dans une YHA hôtel prés du parc HAGLEY à deux minutes du centre.
Dès notre arrivée à l aéroport l’accueil fut charmant et depuis trois jour cela se vérifie, les gens sont très agréables, prêt à nous aider à chaque instant (on nous a même lavé nos chaussures de marche en arrivant). La température a chuté il fait 14 degrés et nous sommes en automne, les couleurs sont magnifiques ; ce voyage est quand même formidable nous avons assisté à l’arrivée du printemps en chine il y a peine deux mois.
La ville est jeune et très cosmopolite, beaucoup d’asiatiques qui sont en stage de langue mais aussi dans les commerces. C’est une ville très agréable qui a su préserver une dimension humaine, ici pas d’agitation, peu de voitures en ville, beaucoup de piétons ou de personnes se déplaçant en vélo. Des transports en commun très pratiques que nous avons utilisés.
 
Nous avons visité le parc WILLOBANK WILDLIFE RESERVE où nous avons pu admirer la faune néo-zélandaise et les fameux « KIWI », ainsi que le parc botanique, un festival de couleurs.
                                                       
Aujourd’hui magnifique balade sur l’une des immenses plages, histoire de se rappeler celles du nord Finistère
.
Demain nous prenons le train vers l’Artur’s pass pour rejoindre GREYMOUTH sur la côte ouest, ce voyage est considéré comme l’un des plus beaux du monde.
A
RTHUR’S PASS- GREYMOUTH- FRANZ JOSEPH
Le train transalpine nous fait découvrir de magnifiques paysages le long de la rivière Otira. Le trajet de 231 km nous mène à l’Arthur-pass  (730 M d’altitude) au pied du mont Rolleston qui culmine à 2271m.
Nous avons franchi plusieurs ponts, dont l’un avec un surplomb de 73 m au dessus de la rivière. Cette traversée dure 4heures, ce fut un très agréable voyage.


G
REYMOUTH
 Nous avons dormi dans ce petit port de pêche, le tour de la ville fut rapide mais nous découvrons ici la vie des petits villages néo-zélandais. Nous louons une voiture pour la suite de notre voyage.
La route qui nous mène à FRANZ JOSEPH est vraiment très belle, nous nous arrêtons de nombreuses fois pour admirer les paysages, ici les montagnes qui sont devant pointent leurs sommets enneigés à 2644m et 2545 m, alors que la route borde des plages ou s’écrasent d’énormes vagues.                                                                 
Plaisir suprême alors que cette côte  est celle où il pleut le plus, nous offre une magnifique journée ensoleillée «Nice Day ». Pas de frayeur pour la conduite à gauche, nous devons rester très attentifs mais ici la circulation reste cool, pas d’agités du volant.
F

RANZ JOSEPH
Au pied du mont Eli Beaumont (3117m) ce glacier a la particularité d’être quasiment au niveau de la mer, il reste très blanc même à des distances très proches du village où nous résidons à la YHA. Nous sommes en basse saison, le village reste agréable avec peu de monde. Nous profitons de cette belle journée pour découvrir ce glacier par la rivière.
                                                       Notre deuxième journée nous l’avons consacrée à crapahuter au pied du glacier dans la forêt primitive pour monter admirer le glacier. Les paysages que nous découvrons tout au long de cette route sont fantastiques.
Q

UEENSTOWN
Ville touristique du sud et « capitale mondiale de l’aventure » si vous avez des dollars (et beaucoup si possible). Tous les jeunes s’y pressent pour pratiquer les sports extrêmes (saut a l’élastique, jet boat, rafting ; des tas de choses que nous n’avons pas essayées bien sur. Malgré cela la ville est très agréable autour d’un grand lac.

T

E ANNAU
Petit ville de 3000 habitants à l’ambiance paisible, c’est le centre des fiordland et point de départ des treks les plus réputés de Nouvelle Zélande. Nous avons fait une très belle marche autour d’un immense lac qui nous à fait regretter notre programme chargé !!!!! de vacances, pour ne pas se lancer dans l’aventure.


L

ES CATELINS
Nous avons rejoint l’EST en descendant par la route touristique aux paysages grandioses.  Elle passe par INVERCARGILL la ville la plus au sud. Ce matin au départ le thermomètre affichait 2° et les paysages nous rappelaient les images de Noël. Nous sommes installés dans une Guest-house à SURIA BAY entre montagne et mer, vraiment très agréable le SURAT LODGE, notre chambre donne sur la baie. La ballade du jour nous a conduit à NUGGET POINT  une réserve de 7 hectares qui abrite ente autre des phoques, des lions de mer et le rare pingouin œil jaune et comme prévu par notre hôte qui nous avait signalé d’y être pour 5 heures ! ;  les pingouins sont sortis de l’eau pile à l’heure. Ils sont vraiment organisés pour le tourisme en Nouvelle Zélande…
A notre levé une autre surprise nous attend un lion de mer est en train de batifoler sur la plage a quelques mètres de notre chambre, un vrai spectacle que de voir cette grosse bête se frotter dans le sable.
LA GRANDE NOUVELLE
Nous avons la plaisir de vous faire part de la naissance de notre première petite fille ARWEN, née le 29/05/2008 ; elle est GEMEAUX. Nous remercions ses parents SEGOLEN et STEPHANE pour ce merveilleux cadeau et nous lui achèterons comme promis ses premières chaussures de marche.

L
AKE TEKAPO – MATHVEN
La route nous mène à travers des montagnes, le paysage est désert mais époustouflant. Passage d’un col avec en arrière fond le mont Cook, le plus haut sommet de Nouvelle Zélande. Le lac TEKAPO est alimenté par la Tasman river qui descend des glaciers. L’eau est turquoise et avec un bleu du ciel, comme nous ne l’avons jamais vu.
 
Nous remontons progressivement l’île et aujourd’hui nous sommes à Methwen à l’ombre du Mont Hutt, évidemment nous avons mis nos chaussures de marche.
Tout au long de cette route, depuis que nous sommes descendus du LAKE TEKAPO, nous avons découvert la richesse de la Nouvelle Zélande ; l’agriculture qui reste un aspect majeur de l’économie. Les différents secteurs sont l’élevage en milieu naturel : ovins, bovins, fruits et céréales. Nous croisons d’importants troupeaux de vaches, de biches, et de l’animal fétiche … le mouton.
On ne compte plus les moutons au risque de s’endormir très vite, mais même en ne comptant que les troupeaux cela devient vite un vrai casse tête (12 moutons par Néozélandais) à certain moment nous avons cru voir un mirage « des champs verts avec des points blancs » !!! Et bien c’était des champs de moutons.
Les fermiers ont troqué leurs chevaux contre des QUAD et cela laisse rêveuse Marie Claire qui se voit dévaler les champs au guidon de l’un de ces engins, pour apprécier son futur look nous avons une photo de l’une de ces amazones modernes.
Nous rejoignons la presqu’île de Banks au sud de CHRISCHURCH le temps est toujours aussi agréable.
A

KAROA
Petite citée balnéaire située au bord de la french bay  où nous profitons du soleil. Nous passons une agréable soirée avec deux jeunes anglais qui voyagent à travers le monde en travaillant dans des fermes.
Nous leur présentons nos photos du Népal où ils se rendent en fin d’année. Nous continuons notre remontée et nous commençons à rencontrer de la circulation, notamment de gros camions qui ne s’embarassent pas trop, la vitesse est limitée à 100Km/h ; ils roulent au maximum.
K

AIKOURA 
La ville borde une grande baie ; la YHA est très bien située, le soir tout le monde joue aux cartes, au scrabble, une ballade sur la péninsule pour admirer le paysage des montagnes qui l’entourent. Ce site est un des endroits les plus connus pour observer les phoques, les baleines et les dauphins.




Sur la route, nous nous arrêtons pour regarder une colonie de plusieurs dizaines de phoques qui se prélassent sur les rochers. Nous traversons la région de BLEINHEIM qui est la première région productrice de vin de la Nouvelle Zélande. Nous nous arrêtons pour acheter une bouteille de pinot gris et une bouteille de cabernet sauvignon que nous dégusterons avec un CAMEMBERT . Le vin est très agréable aussi bien le blanc que le rouge.
H
AVELOCK

La ville est très célèbre pour son élevage de moules, elles sont d’une taille impressionnante et vertes, nous n’avons pas goûté. Le gite est moyen, pas très propre et pas sympathique, c’est une vieille école qui a été modifiée, rien de bien intéressant dans le village.
T
AKAKA
La route qui rejoint TAKAKA passe à NELSON. Nous entrons dans  ABEL TASMAN parc qui traverse de jolies collines. Cette région est consacrée à l’exploitation du bois. Des pans entiers de montagnes sont l’objet de coupes de sapins, cela gâche un peu le paysage. La GOLDEN BAY est très jolie et les plages très belles. Nous pensions rester plusieurs jours mais une nouvelle fois l’hébergement est moyen.
                                                                                                                                                                                       

M
OTUEKA
Cette ville située dans une vallée très fertile, son économie est basée sur la culture des fruits, l’occasion pour nous de découvrir comment  ils poussent. C’est aussi le départ de nombreux treks dans l’ABEL TASMAN National parc. Nous faisons deux très belles ballades le long de la côte autour de la baie de NELSON,  les paysages sont comme toujours très beaux.
                                                               
Nous avons rejoint Picton pour prendre le ferry pour passer sur l’île du nord. Trois heures de traversée très agréable qui nous permet de visiter les sounds sous un très beau temps.
W

ELLINGTON
A l’arrivée, changement de voiture et nous voilà repartis. Nous pensions faire un arrêt d’une journée dans la capitale mais malheureusement nous n’avons pas trouvé à nous loger. Nous avons sillonné la ville entourée de collines qui offrent une superbe vue sur le port. Il soufflait un vent très fort mais nous avons quand même apprécié le dynamisme de cette ville avec de grands buildings modernes et de grandes bâtisses de style colonial.
Nous avons fait une trentaine de kilomètres jusqu’à PARAPARAUMU qui semble être la station balnéaire de Wellington. Ici, chambre avec vue sur l’île du sud, cette petite ville est surtout réputée pour ses fromages, ses fruits.
Le temps se gâte, premier jour de pluie depuis trois semaines que nous sommes en Nouvelle Zélande, nous en profitons pour un déplacement assez long en voiture qui nous emmène jusqu’au National Park. C’est un excellent point de départ pour les montagnes. Il n’y a pas grand-chose à y faire, comme il pleut, aujourd’hui c’est relâche…

N

ATIONAL PARK
 
A notre réveil une surprise nous attend,  il neige ! Le sol est blanc, cela ne durera que le temps de prendre la photo. Nous poursuivons vers le mont Ruapehu, volcan toujours en activité qui avec ses 2797 m d’altitude est la plus haute montagne du pays, là aussi le paysage est superbe.
T

AUPO
La ville est un centre administratif et commercial important. Sa situation auprès du plus grand lac de Nouvelle Zélande en fait un pôle touristique.
Nous avons choisi de faire une grande randonnée (6 h) au bord de la Waikato river pour découvrir les superbes chutes de Huka falls.  La rivière plonge dans un gouffre étroit de 24 m de profondeur, l’ eau est d’une transparence incroyable, elle passe du vert jade, au vert émeraude puis au blanc dans les chutes. Au détour des chemins nous croisons des sources d’eau chaude où viennent se baigner des randonneurs.
 
R

OTORUA
La route nous fait traverser de vastes forêts de pins, Rotorua est  ville très célèbre pour son activité géothermale, l’odeur de soufre nous étonne.
Nous logeons au ROTORUA Central backpackers l’endroit est vraiment charmant et l’accueil très sympathique.
Visite des différents sites de la ville où nous découvrons les sources d’eau chaude mais aussi les boues bouillonnantes et les  fumeroles qui sortent des buissons, des jardins, des égouts. Nous pouvons suivre les cours d’eau chaude aux panaches de vapeur qu’ils dégagent, cela donne une ambiance un peu mystérieuse à cette ville. Au cours de cette balade nous avons assisté à des travaux de rue ; les employés travaillant dans la tranchée avaient très chaud.
Nous avons parcouru le quartier MAORI de Ohinemutu avec une charmante petite église au bord du lac.
Nous avons  évité les centres touristiques de culture maori, le rappel de notre visite chez les ZOULOUS nous a laissé un mauvais souvenir, nous avons l’impression de rentrer dans un ZOO pour voir des humains faire un show.
Seconde journée à  la découverte des lacs entourant la ville. (Le lac blue, le green et les lacs Tarawera et Okataira). Très agréable ballade accompagnée par les oies sauvages, les canards et bien d’autres espèces.
                                                                 
Pour la détente, en soirée, un massage  sous une eau à 37°, super relaxant !!! Certains diront que le tour du monde c’est quand même cool.
C
OROMANDEL
La presqu’île de Coromandel est à la fois le nom d’une ville, d’un port et une chaîne de montagnes.
Cette presqu’île nous offre de magnifiques paysages. Nous nous sommes installés à Whitianga dans un BBH (on the beach) vraiment bien, la chambre avec cuisine individuelle est face à la baie et le couple d’hôtes super sympa.
  Le deuxième jour, nous partons visiter les sites en compagnie d’Anne, une jeune allemande qui parle un excellent français. Les sources d’eau chaude sur une plage, la cathédrale cove et la réserve marine ainsi que cook  beach. Cet endroit était vraiment agréable et nous avons longuement hésité avant de reprendre la route.
                    
MANGAWHAI
Le temps se gâte avec des averses, ballade sur la plage, face à des dunes de sable.
W

HANGAREI
C’est la ville principale du Northland et centre commercial de la région. Nous avons passé un moment de détente agréable en pique-niquant au pied d’une cascade et une marche dans le bush.
L

E NORTHLAND
Berceau de l’histoire néo zélandaise, cette région  s’étend sur 320 Km de long et son point le plus large ne dépasse pas 80 Km. Nous avons fait une halte dans une Youst hôtel avec un nombre important de français. Tous remontent  pour visiter cette région, mais notre meilleur moment était avec une espagnole et un irlandais, nous sommes partis dans  nuit, en pleine forêt à la recherche des glow worm.
 Ce sont de petits points lumineux très spectaculaires, en fait des insectes à l’état larvaire. Pour s’alimenter ils produisent une lumière avec leur corps pour attirer les insectes. Imaginez cette marche à la lueur d’une lampe dans la forêt, sous la pluie, pour tout à coup, se trouver sous une voûte de milliers de points lumineux ; comme si vous étiez sous la voûte céleste. La visite continuera dans une grotte et tout au long du chemin  nous avons l’impression de nous retrouver dans un décor de noël. Nous n’aurions pas été surpris de rencontrer Alice au détour du chemin ; nous sommes émerveillés comme des enfants.
Le lendemain nous avons remonté par la côte ouest en longeant la mer, beaucoup d’exploitations agricoles avec des hectares de terrain. La Bay  Of Islands avec des vues sur de nombreuses îles au large. Une nouvelle halte à Paihia. C’est un petit port balnéaire, orienté principalement pour les visites en mer, la pêche et la plage.

Nous partons pour la journée visiter la célèbre plage de  NITETY MILE BEACH  que les néo zélandais disent être la plus grande plage du monde. Elle fait 90 km de long, nous avons marché dessus un bon moment, seuls au monde ce jour là,  car le plaisir des gens est de rouler à vive allure pour rejoindre la presqu’île de Cape Rega et par bonheur ce jour pas de circulation.
 
Nous redescendons par la côte ouest en passant par la Waipaoua forest, royaume des arbres kauris.  Ils sont immenses, plus de 57 m de hauteur, nous avons été voir le père de la forêt, il aurait 2000 ans environ. Aujourd’hui ces arbres sont protégés et les seuls utilisés pour la sculpture sont ceux retrouvés dans le sol.
                                                                  
Nous avons dormi à DAGARVILLE au bord d’une très grande rivière. La ville est assez tristounette, mais cela nous permet de rencontrer quelques spécimens néo zélandais des campagnes. Le look n’est pas triste ; ici on se déchausse pour rentrer dans les magasins ou au bar car il faut voir l’état des bottes. Le BBH installé dans une vieille école mais est très agréable et le patron absolument charmant.

A

UCKLAND
Nous rejoignons notre dernière étape, AUCKLAND. René est content de laisser la voiture, nous avons parcouru 6OOO Km entre notre séjour en Nouvelle Calédonie.
Ici gentillesse et bonne humeur, c’est une ville très cosmopolite où se croisent asiatiques, pakistanais, européens et néozélandais. La ville est immense, peu de gratte-ciel mais une nuée de petites maisons individuelles, les rues et les trottoirs sont larges et comme dans la majorité de la Nouvelle Zélande pas de coup de klaxon, pas d’interpellation ; cool.
 Le relief de la ville est vallonné par les 48 anciens volcans éteints. Première visite pour la SKY TOWER. Le paysage que nous découvrons du haut des  328m est fantastique, la ville est entourée par la mer et les ports de plaisance sont très nombreux.
 
Nous allons découvrir cette ville à pied. Nous descendons sur le port, plusieurs marinas très sympas, les aucklandais déjeunent sur les terrasses devant des milliers de voiliers. Nous sommes restés un bon moment devant le village de l’América-cup, rien que de la technologie à bord des bateaux. La ville possède une grande artère principale où se concentrent tous les magasins (cinémas, galeries d’art, centres commerciaux et magasins de souvenirs).  Nous avons trouvé un petit marché d’artisanat ; servant aussi des plats de différents pays.
Le lendemain, visite du marché français, voyons ce qu’il s’y vend : Du vin évidemment, du fromage (époisse en autre), du sel de Noirmoutier, des croissants, de la baguette et des french crêpes… !!!!!!!!!! A MOI LES BRETONS
Nous avons pris le ferry pour la presqu’île de Devonport. C’est un endroit bien agréable, nous sommes montés en haut du Mont Victoria et nous avions une vue à 360° sur Auckland et Coromandel.
Pour notre dernier jour, il pleut des cordes, çà tombe bien car nous allons passer une bonne partie de notre journée au musée. Belle rencontre avec la culture polynésienne, l’histoire des néo-zélandais grâce à de superbes collections, la faune et la flore du pays, la participation des néo-zélandais dans les derniers conflits mondiaux.
CONCLUSIONS
Nous avons utilisé beaucoup d’adjectifs qualificatifs sur le blog depuis notre arrivée, mais ce pays les vaut bien. L’île du sud restera un émerveillement avec des paysages à couper le souffle. Globalement c’est aussi l’ambiance, la gentillesse des gens. Ici pas de problème majeur,  une économie florissante, du travail pour tous, une immigration qui fonctionne, les étrangers sont partout dans la vie de tous les jours.
Les seuls points qui nous ont « choqué» sont : le peu de place des populations MAORIS qui semblent cantonnées dans les campagnes et les emplois de travaux publics. Ils restent discrets mais nous n’avons peu être pas su bien voir. Un nouveau problème dont les medias parlent beaucoup ce sont les teenagers qui se regroupent en gang.
Nous garderons de bons souvenirs de ce merveilleux pays.  Il semble bien armé pour affronter le futur avec une grande dose de flegme et un enthousiasme débordant.
Ici les gens ne sont pas compliqués, ils s’habillent avec peu de recherche, mais du pratique, au point qu’il est difficile de distinguer les backpackers des autochtones. Du sport, dans les plus petits villages et des golfs partout, (nous avons découvert que ce sport est pratiquement aussi important que le rugby pour les néo-zélandais). Une vraie culture pour la conservation du patrimoine au travers des Parcs Nationaux et une vraie prise en compte des problèmes écologiques dans la vie du quotidien. Un respect des organisations, du matériel installé dans les parcs ; une conduite sur route exemplaire.
Merci  aux Néo Zélandais pour ces 5 semaines de plaisir.



POLYNESIE FRANCAISE


P

APEETE ET  MOREA
Sept ans après nous retrouvons la Polynésie. Nous avons quelques jours devant nous avant de nous embarquer sur l’ Ara nui pour rejoindre « les îles Marquises ».
En attendant, nous sommes sur l’île de Mooréa, une des 9 iles de l’archipel de la société, au camping de l’île. Plages de sable blanc, eaux limpides et émeraude, nous n’allons pas vous faire l’article ; le rêve !!!!!!
Un peu de marche, visite du lycée agricole, montée au belvédère, que du plaisir, les paysages sont superbes.
Nous sommes désolés, nous allons  mettre en sommeil le blog pendant 15 jours le temps de notre voyage aux marquises.
 Nous sommes désolés de cette interruption volontaire de notre programme.




L

ES MARQUISES
L’Aranui part pour un voyage de 3400 Kms, nous sommes 130 passagers et 50 membres d’équipage. Ambiance détendue, fleur et punch de bienvenue et le bateau largue les amarres pour la découverte des Marquises.
L’Aranui est un cargo mixte, il a une double vocation : l’activité touristique de croisière et le transport de marchandises avec une capacité de 4000 tonnes de fret.  Il offre une opportunité unique de découvrir les îles Marquises sauvages et authentiques. 
Le fret à destination des vallées marquisiennes, pour certaines très isolées, sans connexion terrestre avec les villages principaux des îles, est composé de produits de première nécessité, d’équipements ménagers, de véhicules. La cargaison de retour est constituée de coprah, des fruits.
Deux jours en mer, nous croisons les premiers atolls des Tuamotu où se cultive la perle de Tahiti. Première halte à Fakarava, le plus grand des atolls ; La passe autorise l’entrée et la navigation des bateaux à l’intérieur du lagon, la halte baignade est la bienvenue.
Après 1500 Kms, nous arrivons aux Marquises sur l’île de UA POU. Accueil et contact chaleureux (fleurs et danses). La venue de l’Aranui est une distraction à ne pas manquer, c’est aussi l’occasion de vendre des produits artisanaux. Premier repas marquisien  avec l’ouverture du four traditionnel.
 
Jour après jour, nous voguons d’île en île. Les îles Marquises se composent de quinze îles dont six sont habitées.
Loin de tout, à l’écart des grandes routes de communication, difficile d’accès par la mer, l’archipel des îles Marquises est préservé. Il  bénéficie d’une authenticité qui n’a pas été polluée par les travers du modernisme et de l’économie de marché.
-          Ses paysages et sa végétation
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-          Une flore et une faune tropicale
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-          Des ensembles archéologiques
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-          Son art par le tatouage qui marque une profonde affirmation identitaire, sa sculpture et l’art culinaire.
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-          Le patrimoine culturel au travers des écrits et les empreintes laissées par Gauguin et Brel.
Les activités traditionnelles des Marquises sont marquées par la pêche, l’agriculture, la récolte du coprah, l’élevage des chevaux en liberté, chaque île a sa spécialité.
                                                                       
Notre parcours nous a fait découvrir successivement :
UA POU et sa petite église et le séchage du coprah selon la méthode traditionnelle.
NUKU HIVA la visite de Notre dame des îles marquises.
HIVA OA  nous avons mis nos pas dans ceux de Jacques BREL et de GAUGUIN.
Le petit musée BREL est très émouvant, ordonné autour de son avion le « jojo »
Au musée GAUGUIN ou l’on peut voir des reproductions de ses œuvres.
FATU HIVA où nous avons fait une marche de 17 km qui nous a permis de découvrir l’île.
HIVA OA une magnifique visite du Méa’é Te l’ipona un temple qui possède un des plus grands Tiki  des Marquises.
TAHUATA la visite d’un petit marché local où des artisans exposent de sculptures sur os intéressantes.
UA HUKA
La manœuvre d’accostage est vraiment très impressionnante tout le monde était dès 6 heures sur le pont pour y assister.
Nous embarquons pour longer les îles aux oiseaux ou nichent des milliers de sternes.
Si un séjour « authentique » au bout du monde vous tente, quatorze jours à bord de l’ Aranui est une belle aventure. Décontraction et simplicité. Equipage, marins et touristes partagent ensemble d’excellents moments autour de la table, des soirées, des conférences.

L’ile de pâques
RAPA NUI


R
APA NUI
Nous avons débarqué sur l’île après un vol de 5heures sur LAN CHILI. Le décalage horaire de 3heures nous a un peu perturbé. Nos hôtes  Antoine et sa femme Lolita nous attendent avec le traditionnel collier de bienvenue, leur pension est vraiment charmante à 5 mn du village.
L’après midi nous visitons les rues principales de HANGA ROA. Ici pas le luxe, pas de 4 X 4 rutilants comme en Polynésie, deux rues pavées, les autres chemins sont en terre, des maisons modestes mais entourées de jardins où foisonnent les hibiscus et des pascuans souriants et très agréables.
L’île fait 23 km de long sur 12 de large, elle est constituée par 3 volcans aujourd’hui éteints dont le plus haut culmine à 511 m, elle ne compte que 3800 habitants.
Notre première marche sur la côte ouest nous fait découvrir nos premiers moais, ces statues taillées vers l’an 800, la plupart le dos tourné à la mer, elles sont sculptées dans du tuf volcanique.



Nous sommes vraiment impressionnés notamment par leur taille, les plus petits font 1m mais les plus grands font plus de 9m et pèsent 70 tonnes. Nous sommes aussi émerveillés par cette côte déchiquetée où viennent se fracasser d’énormes vagues.



Le lendemain nous profitons de la voiture de Thierry pour aller assister au lever du soleil sur le site de AHU TONGARIKI où 15 statues géantes trônent, dos tourné à une magnifique baie.
Nous poursuivons vers la côte ouest en visitant les cavernes et terminons par le très beau groupe des 7 moais de l’HAU AKIVI représentant des émissaires venus des Marquises. Le temps est splendide.
Nous louons des vélos pour visiter la côte sud, les vagues du pacifique s’éclatent avec violence. Les sites sont endommagés, beaucoup de moais renversés, nous terminons notre visite par la carrière ou gisent des moais en cours de sculpture dont l’une devait mesurer 22m. La journée a été éprouvante 35 km de vélo sous la chaleur, nous avons eu du mal à rentrer.
 
Le soir nos hôtes avaient prévu barbecue et karaoké, nous avons bien ri avec les autres pensionnaires.
Dimanche matin, nous avons assisté à la messe dans l’église, l’ambiance  est chaleureuse, les musiques et les chants très agréables, nous flânons en ville auprès du stade où se déroule le matin un match de rugby et de football, l’après midi, les pascuans se promènent en famille.

Direction le volcan Rano Kao, creusé d'un étonnant cratère, nous découvrons le site  d'Orongo où se déroulaient les cérémonies de l'homme-oiseau, d'étranges pétroglyphes ont été sculptés.
   

La semaine se poursuit, nous avons fait du stop (çà marche très bien) pour nous rendre à la plage de Anakena, très belle piscine avec sable blanc et cocotiers.  
Un ensemble de sept statues, dont cinq sont intactes et très bien restaurées.
 Nous avons pris un sentier par la côte nord/ouest pour une vingtaine de kilomètres en longeant la mer, le temps et le paysage sont splendides, beaucoup de pierres volcaniques. A part des chevaux en liberté nous n’avons vu personne, si nous avons passé dans une ferme d’élevage (vaches et chevaux) un coin du bout du monde, quand le fermier veut se ravitailler au village, ils prennent leurs chevaux pour deux bonnes heures.
Nous sommes retournés une dernière fois à la carrière, ce site est vraiment exceptionnel avec son lac et quand nous sommes montés sur les pentes, nous avons pu admirer le travail des statues.
Pour l’ascension du mont Terevaka nous l’avons fait à cheval, pour ce sommet le plus jeune de l’île. De là haut, la vue sur l’île et l’océan est magnifique.
 
Magnifique c’est le mot qui revient souvent pour cette île. Il y a peu d’endroits au monde où l’on ressent, sur une surface aussi réduite, la force et la richesse d’une grande civilisation et son combat pour survivre.
Au revoir, Antoine et Lolita et tous les gens sympas que nous avons croisés dans cette pension.
Nous avons été surclassés sur le vol jusqu’à Santiago. Une petite coupe de champagne (français) était la bienvenue pour nous redonner toute l’énergie nécessaire pour commencer la découverte de  l’Amérique latine.


Le chili



S

ANTIAGO
Tout a été dit sur cette grande capitale, peu sûre, pollution, trafic intense, bref aujourd’hui c’est dimanche et comme tous les dimanches dans les grandes villes, c’est calme. Le premier contact est plutôt bon. Nous avons flâné dans les différents quartiers, visité les cours de la Monéda,  des églises et nous sommes allés au musée historico nacional. L’après-midi, ascension en funiculaire et en téléphérique au Cerro San Cristobal. Un très beau parc qui domine la ville à 880 m d’altitude. Vue sur les différents quartiers malgré la pollution mais rien d’exceptionnel. C’est un lieu où les gens de Santiago se retrouvent le dimanche pour un pique-nique.
V

APARAISO
Apres une journée de repos nous avons acheté nos billets de bus pour la SERENA.
Nous partons avec TOURBUS. VALPARAISO est à seulement 120 km et nous la rejoignons après avoir traversé les vignobles au niveau de la ville de Casablanca. Le temps ne s’est découvert qu’au passage de cette bourgade soit environ 40km après notre départ.
La ville est assez surprenante ; elle est construite au bord d’une baie et sur la colline à l’arrière, des centaines de maisons de toutes les couleurs. L’avenue principale est assez banale, nous restons sur nos gardes car la ville est assez mal fréquentée.
Nous empruntons notre premier « ascensores » ces funiculaires sortis d’une autre époque. Ils datent du début du siècle, il en reste une quinzaine en activité. Nous rejoignons grâce à ces engins, les différents quartiers nichés sur les collines et découvrons de jolis points de vue panoramiques sur le port avec quelques vieux bateaux rouillés, à l’ancre dans la baie et des bâtiments de la marine chilienne.

Les maisons sont teintées de bleu, de jaune et de rose avec parfois des mélanges osés.  Au gré des descentes par les escaliers,  des peintures murales décorent certains murs, mais c’est la couleur rouille qui prédomine, les toitures et parfois les maisons sont en tôles et l’on se demande comment cela tient.                                     
L’âge d’or qui se situait pendant les années 1900 est bien terminé, il ne reste que des images un peu nostalgiques du passé et une chanson de cap-hornier qui fredonne dans nos têtes « et nous irons à Valparaiso …………………








L

A SERENA -VALLEE DEL L’ELQUI
Voyage de 470 km, le paysage s’est transformé rapidement, la végétation verdoyante a fait place aux cactus. La panaméricaine longe la côte pacifique, entre plages de sable blanc et zones de cultures fruitières.

 Nous voici à la Serena, l’ambiance est beaucoup plus tranquille. La ville au style colonial est une station balnéaire avec une plage de 7km de long. Une longue ballade nous fait découvrir le centre ville avec ses rues piétonnes, ses églises ; il y en a 29. Rassurez-vous nous ne les avons pas toutes visitées.
 
La vallée DEL ELQUI située à l’est de la Serena est parsemée de petits villages. Son climat privilégié  et ses terres fertiles permettent la culture de nombreuses variétés de fruits, de légumes et surtout de la vigne qui sert à fabriquer le fameux PISCO (alcool entre 35/40 degrés). La route nous a mené de Vicuna où est née la célèbre poétesse Gabriela MISTRAL, prix NOBEL de littérature à Montegrande. Nous avons visité son musée. Nous rejoignons PISCO, très joli village accroché sur un coteau pelé au pied duquel serpente la rivière qui irrigue les vignes. Dégustation obligatoire de Pisco dans une distillerie. Le soir  nous prenons le bus pour notre prochaine étape de 1200km  (17 h de bus).
          
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AN PEDRO DE ATACAMA

Après une interminable route au milieu du désert, nous arrivons à 2400 m d’altitude, dans un village en brique de terre et de paille. Notre bus avait beaucoup de retard et notre pension où nous avions réservé était fermée, il nous a fallu trouver un autre hébergement, à notre grand étonnement il y a beaucoup de touristes, on dirait que tous les routards du chili sont ici. Nous dormons finalement 0 L’hôtel sonchek le cadre est très agréable .
                                                      
Le village est vraiment adorable avec sa pittoresque petite église au milieu d’une grande place ombragée avec en arrière plan le majestueux volcan Licancabur. Tout autour le désert, un des plus arides du monde, ici il pleut moins qu’en Arabie Séoudite. Le ciel est d’un bleu limpide mais dès que le soleil se couche, la doudoune est obligatoire. Nous avons passé une très bonne soirée dans un observatoire des étoiles chez un astronome français. Constellations, planètes, étoiles tout y est passé. Observer la voûte céleste depuis l’ Atacama est une expérience unique.
   


Notre première visite sera pour la magnifique vallée de la Luna. 4 heures de marches sous un soleil de plomb mais des paysages magnifiques et un silence absolu.
 
                                                                                  
Nous avons pris un tour avec une agence pour découvrir le salar en Bolivie. Nous partons quatre jours en 4X4 avec l’agence PAMELA TOUR. Après réflexions, c’est tout ce que nous ferons sur la Bolivie car le pays traverse des turbulences politiques, deux  provinces veulent leur indépendance et à l’approche du référendum du 10 août il risque d’y avoir des troubles ne facilitant pas le voyage.



La bolivie



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ALAR d’ UYUNI/ALTIPLANO/Désert de ALTACAMA » du 05 au 08/08/2008

Nous avons choisi de partir avec l’agence PAMELA tour, les quatre agences présentent à San Pedro se valent toutes. Le poste frontière bolivien est situé à 45 km, il est perché au dessus de San Pedro, une baraque perdue au milieu de nulle part.
Les 4X4 sont là, leur état n’inspire pas confiance, le nôtre lorsqu’il arrive fait dire à René « j’espère que ce n’est pas celui là » ….   Raté. Finalement le chauffeur connaît son travail et nous faisons le trajet jusqu'à UYUNI sans problème.
                                                
Les paysages sont magnifiques, nous découvrons la laguna verde, la laguna salada puis la laguna colorada pour ensuite traverser le sud LIPEZ. Après le déjeuner la route reprend sur des pistes difficiles et nous ingurgitons nos premiers kilos de poussière pour rejoindre UYUNI. Le village qui fut jadis prospère est un peu déprimant avec ses grandes avenues perpendiculaires.

Nous sommes le 6 aout, jour de la fête nationale de la Bolivie, cela nous permet d’assister aux cérémonies avec un défilé sorti d’une autre époque.
Un petit tour au marché local pour acheter des gants en Alpaga bien chauds. Nous rejoignons un convoi de quatre 4X4, nous sommes 6 passagers dans le véhicule ; un couple hispano/argentin, une coréenne du sud, une japonaise. Très rapidement la bonne humeur s’installe, la communication s’effectuant chacun avec son anglais local, et çà marche !                         
Nous  rejoignons le SALAR à 3650 m d’altitude, c’est un immense désert de sel il fait 1200 km2. Notre premier arrêt sera pour le village de Colchani où se trouve une petite usine de transformation du sel. C’est vraiment impressionnant de constater que des hommes vivent ici dans ces conditions, perdus au milieu de ce désert, travaillant sous un soleil de plomb avec des moyens dérisoires, pour un salaire de misère, ils extraient la couche superficielle de sel, la regroupe en petits monticules pour ensuite la charger à la pelle. Le village est construit à partir de bloc de sel de la taille d’un parpaing.
    


Nous déjeunons dans un hôtel où les murs, les tables les chaises sont en sel.
Tout le monde s’amuse à prendre des photos avec les effets d’optique. Les montages photos sont des plus originaux aux plus amusants, un vrai défoulement.
                                                            
La traversée reprend, la route est extraordinaire, des km de lignes droites sur un sol d’une blancheur et un horizon à perte de vue.
Notre arrêt suivant sera pour un îlot qui émerge de cette mer de sel, l’le des Pescadores où poussent des cactus millénaires, le point de vue du sommet de l’île nous permet de mieux mesurer encore l’immensité de ce lieu.
 Le soir nous couchons dans un hôtel de sel, le froid commence à se faire sentir. Notre route nous permettra d’admirer les volcans qui bordent le Salar, ils culminent à 5800 m.
                                              

Nous rejoignons un nouveau campement ; ici dortoirs, pas de douches, pas d’eau, la température est très en dessous de 0° mais cela n’entame pas notre bonne humeur. Une bonne bouteille de vin chilien réchauffe la soirée.
Le lendemain, départ à 5 h pour redécouvrir les différentes lagunes dont la laguna Colorado d’un rouge très spectaculaire et une très belle colonie de flamants roses.
Nous rentrons en traversant le spectaculaire désert SILOLI avec des plateaux couleur marron rouges, la montagne aux 7 couleurs et le surréaliste désert DALI où le vent a sculpté d’immenses colonnes de pierre qui émergent de plusieurs mètres sur un plateau caillouteux.
 

Le temps se gâte et la neige pointe son nez. Il fait vraiment très froid nous dit en français ELENA la jeune coréenne, en effet la buée dans le 4X4 est gelée et nous aussi.
Nous terminons notre périple en passant voir les geysers et les sources d’eau chaude où les plus courageux ont pris un bain.
Ce tour est vraiment fantastique malgré les conditions difficiles.  C’est sans doute les plus beaux paysages que nous ayons vus, le panel de couleurs est incroyable.
      

A

RIKA
Après avoir passé deux jours à ARICA au nord du chili nous allons rejoindre le PEROU qui est a une centaine de kilomètres , ce port est peu agréable, sale plein de poussière, mais nous sommes au bord de la mer et nous baladons sur le front de mer . Le lendemain nous visitons l’arrière pays la vallée de ZAPATA qui ressemble à un oasis très vert car les Espagnols ont plantés de nombreux d’oliviers.
 

LE PEROU


A

RIQUEPA
Nous rejoignons la frontière puvienne avec un collectivo, ce sont des taxis collectifs, en général de grosses Américaines qui partent lorsque la voiture est complète, nous sommes 5 à bord et rejoignons en 1h1/2 la ville de TACNA au Pérou après avoir passé la frontière.
Le bus nous conduira après 5 h d’une interminable route dans un désert caillouteux que nous n’imaginions pas trouver au PEROU.
La ville d’ Arequipa est une grande ville animée entourée de deux imposants volcans .
Le centre ville est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO , elle est très catholique et très marquée par la présence Espagnole. Les nombreux édifices autour de la plazza centrale témoignent de cette présence ils sont majestueux, ils sont construit en lave  de couleur banche.
                                                 
Nous visiterons l a cathédrale et surtout le monastère « SANTA CATALINA » ce couvent est très original il témoigne de la richesse de l’église, véritable village dans la ville avec ses rues ses places son cimetière ,il était réservé au riches héritière de grandes famille qui y vivaient avec servantes voir esclave tout un programme, mais la visite est agréable dans un cadre bien rénové peint d’ocre et de bleu
                                     
Les rues sont très animées car nous sommes les 14 et 15 aout et c’est la fête de la ville et un défilé regroupant de nombreux chars parcours les grandes artères .Nous longeons chez l’habitant (Logement : como en CAZA)

L
A VALLEE DE COLCA
Nous avons pris un tour de 2 jours pour visiter la vallée de Colca (TRADITION COLCA).  La route entre AREQUIPA et le Canyon de Colca traverse une pampa désertique où l’on peut croiser des troupeaux de lamas d’alpagas et de vigognes.
Le temps est magnifique et nous apercevons les volcans qui se dessinent dans le ciel bleu. Nous passerons le col à 4950 m sans aucun problème ; nous nous sommes munis de bonbons à la coca et d’une bouteille avec une infusion à base de coca.                                  
Nous déjeunons dans le village de CHIVAY  qui se trouve au milieu du canyon, c’est un petit village entouré de volcans. Les femmes s’habillent de manière traditionnelle avec de très beaux vêtements brodés et des chapeaux à larges bords.
Le canyon de Colca est le deuxième plus profond du monde avec un dénivelé de 3200 m  et une centaine de kilomètres de long. Il est beaucoup plus agréable que le Grand canyon des USA car habité et les cultures en terrasses sont très belles, même si en cette période les couleurs qui dominent sont le brun, le jaune, ocre et quelques îlots de vert. La saison est au labourage et au brûlage des terres.
      
De nombreuses parcelles sont encore exploitées, elles sont moins rentables que celles des plaines du bord de l’océan car beaucoup plus difficiles à travailler. Nous croisons des paysans qui utilisent encore des charrues de bois avec une pièce métallique en extrémité et un âne pour la tracter.
Nous dormons au village de YANQUE (3600 m) où nous faisons une très belle ballade de 3 heures pour découvrir un site archéologique pré-inca.
 
Le lendemain nous partons pour découvrir le site de la croix du condor où nous pourrons assister au vol majestueux des condors au dessus d’un impressionnant canyon.
Mais,  nous ne sommes pas tout seul « nous partîmes 12 à bord de notre mini bus et par un prompt renfort nous étions au moins 1000 au vol des condors !!!!!» un peu frustrant, mais le paysage est magnifique et les vols des ces immenses oiseaux restent un agréable moment.
   
Nous rentrons en visitant d’autres villages et terminons notre journée après une nouvelle ballade dans la vallée, un bon bain au jacuzzi et un Pisco Sour à l’apéritif.
Nous rejoignons CHIVAY où nous déambulons dans le marché, les fermiers viennent apporter leurs produits et se ravitailler, nous nous mêlons à tout ce petit monde pour écouter les bonimenteurs qui vendent des tas de produits miracles à base de bave d’escargots et d’extrait de serpent.
   
P
uno
Après un long trajet de 7 h en bus à travers un paysage superbe de désert où nous admirons de nouveaux les volcans et un magnifique lac.  PUNO est une ville dynamique, agréable et animée. Nous sommes à 3850m d’altitude, les bonbons au coca sont de nouveau en circulation, nous nous essoufflons plus vite que d’habitude. Située au bord du  lac TITICACA la ville est le port de départ pour toutes les excursions.
 Ce matin nous avons flâné au bord du lac pour visiter un bateau « Yaravi » datant de 1862 qui a été construit en Angleterre puis transporté en pièces détachées tout d’abord en bateau jusqu’au chili, en train pour le Pérou et ensuite transféré depuis ARICA à travers les Andes à dos d’ânes pendant 6 ans puis remonté enfin sur le lac où il a servi de liaison entre le PEROU et la BOLIVIE ; une véritable aventure. Cette visite commentée par le chef mécanicien qui a participé à sa rénovation en 1999 à été très intéressante.
                                                            
Nous partons pour deux jours en excursion sur le lac pour visiter les îles.
Logement : Hospetage Cofre Andino  

L

E LAC TITICACA
Nous avons pris le bateau de bonne heure car le lac est très vaste, il couvre 8 340 km2 et il est situé à 3 812 m d’altitude. Première halte à UROS. Ceux sont des îles flottantes où les communautés vivent sur une épaisse couche de roseaux compacts, une impression très étrange lorsqu’on pose le pied. Ici le roseau est partout, il sert à fabriquer les maisons, la literie, les meubles, les barques. Les îles sont fixées à l’aide de poteaux. Les habitants vivent plutôt du tourisme.
A
MANTANI, la plus grande ile du lac et la moins fréquentée, très sauvage. Les habitants sont une communauté  d’agriculteurs. Nous faisons connaissance avec notre famille d’accueil, le gîte et le couvert se passent chez eux .
 Nous avons apporté des provisions car sur cette île les gens sont très pauvres. En effet, une seule pièce principale en terre battue, la cuisine est faite dans un foyer au feu de bois, la fumée à noircie toute la pièce, une table, un banc, pas d’électricité. Le repas se compose d’une soupe, de légumes et du riz. Ils sont  végétariens. Les boissons sont essentiellement des infusions de coca.
 Ces gens vivent comme au XIX siècle, ils ne parlent que le quechua.
La petite communauté nous a invités à une fiesta le soir, nous avons revêtu des habits locaux nous sommes un groupe d’une dizaine et la soirée était très sympa.
T
aquillé
Nous avons un joli point de vue sur les montagnes de Bolivie, çà monte et çà descend et toujours ce problème avec l’altitude.
L’îles est vraiment touristique et offre  des paysages magnifiques, nous avons fait une très belle ballade néanmoins.




C

UZCO
Après une nouvelle longue route en bus nous découvrons CUZCO,  la ROME des Incas, nous respirons mieux ; nous sommes à 3400m d’altitude. La ville est très agréable moins de poussière, plus de verdure et des bâtiments absolument magnifiques.
La première visite à la plazza des Armas nous dévoile la cathédrale et deux églises majestueuses,  chef d’œuvre d’architecture cette place est bordée de maisons sur arcades comme un cloître.
   
Le centre ville se compose essentiellement de vieilles maisons coloniales avec des balcons en bois sculpté, une balade dans les ruelles étroites, parfois très abruptes reste un continuel émerveillement.
Nous logeons près du quartier SAN BLAS  vieux quartier populaire plein de charme, petites ruelles gravissant la colline environnante bordée de maisons blanches aux balcons bleus.
Notre deuxième journée est consacrée à la visite des différents édifices de la vile dont le monastère SAN DOMINGO qui est particulièrement beau. La particularité de ces bâtiments est ; qu’ils sont tous bâtis sur des fondations avec les pierres des temples incas. Nous voyons ces étranges appareillages de pierres, symboles de l’ingéniosité des architectes incas sur ces bâtiments et en longeant les restes des murailles.
L’intérieur des églises recèle de vrais trésors, tant en sculpture, peinture, retable en bois ou entièrement en argent. Dans chacune des chapelles des différentes églises, l’or, l’argent et les pierres précieuses  brillent de tous leurs feux, les statues croulent sous d’immenses gerbes de fleurs.
Au delà de la beauté indéniable des différentes représentations, nous restons quand même sur notre réserve, de voir que tant de ces richesses de l’église catholique
ont été réalisées avec l’or et le sang des Incas et que le pays reste encore très pauvre.                                                                                          
Le soir la ville s’illumine et les bâtiments révèlent des sculptures situées dans des niches grâce à l’éclairage. Le temps est agréable même s’il fait un peu frisquet lorsque le soleil se couche.
                                               

Cette ville a un charme indéniable et nous croyons volontiers ceux qui disent qu’elle est la plus belle d’Amérique du sud.


L

A VALLEE DES INCAS
Nous venons de rentrer de 4 jours de périple dans la vallée des INCAS. Elle part de PISAC vers URUBAMBA jusqu’à OLLANTAYTAMBO et CHINCHERO puis LE MACHU PICCHU.

PISAC : niché dans l’embranchement de deux vallées le village est très agréable, nous avons rejoint en taxi le point le plus élevé du site et nous sommes descendus à pieds, la forteresse perchée sur les crêtes est impressionnante et le panorama très beau.
                                               
CHINCHERO : la route traverse de fascinants paysages  avec de petites fermes disséminées dans la montagne. Le petit village est très intéressant avec sa vieille église blanche et les vestiges de murs traditionnels fabriqués avec d’énormes blocs de pierres pour composer les espaliers.                                                                                                                     
 MARAS pour admirer le curieux site inca de Moray. Il s’agirait d’un site expérimental agraire pour étudier l’influence des variations de température d’un niveau à l’autre des différents paliers sur 150m de profondeur. Très belle balade au milieu d’une superbe pampa.
 Les salines s’étendent à nos pieds, 4000 bassins
qui servent à la décantation de l’eau chargée de sel qui coule de la montagne.
 MACHU PICCHU :                              
D’abord le train qui nous monte au sommet de l’une des collines environnantes. Etranges mouvements pendulaires ; en avant puis en arrière, ce qui nous laisse le temps d’admirer sous un autre point de vue la ville. Il nous emmène au travers des vallées vers AGUAS CALIENTES point de départ pour le site. Le panorama est très impressionnant, perché au sommet d’un pic, les constructions sont spectaculaires
                                                        
Le MACHU PICCHU est cher ! 240 € pour nous deux en entrées, frais de train et de bus ; du racket, c’est la plus chère visite que nous ayons faite depuis notre départ.

N

AZCA
 
Un bus de nuit nous a conduits en 14 H de Cuzco à Nazca. L’avantage de rouler la nuit, c’est qu’on ne voit pas la route car au réveil dans un immense plateau désertique, sur une route défoncée des « à pic » assez impressionnants. Nous voici à Nazca et qui a-t-il à voir dans les environs ? les lignes !!!
Des motifs gigantesques dessinés ou gravés dans le désert représentant soit des dessins géométriques soit des animaux. Certaines de ces figurent traversent la panaméricaine ou montent sur des sommets mais toujours de façon rectiligne. Elles sont creusées dans la terre sur 10 à 30 cm de profondeur (un colibri qui fait 60m de large, un singe 80m). Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer l’existence de ces figures. Une passionnée a passé sa vie à mesurer et à positionner ces lignes pour reconnaître là un calendrier astronomique (Maria Reiche). Des archéologues pensent que ces dessins sont des copies de figures formées par les étoiles et qu’ils permettaient de repérer le mouvement exact des astres. Peut être des veines hydrauliques souterraines repérées par des sourciers, peut être une piste d’atterrissage pour les extra-terrestres, le mystère demeure. La ville ne présente aucun intérêt donc nous reprenons le bus pour Pisco.

P

isco
Le nom de cette vile sonne bien, c’est celui de la boisson nationale. Un choc à notre arrivée, la ville est en ruine.

 Le tremblement de terre d’août 2007 a considérablement endommagé la ville qui n’est encore qu’aux déblaiements. Nous avions prévu quatre jours, deux suffiront. Juste le temps de nous rendre à Paracas et aux îles Ballestas. Ces îles sont peuplées de lions de mer, des pélicans, des pingouins, des cormorans producteurs de guano. L’île est protégée et non abordable (on n’a pas envie non plus), l’extraction du guano est de 6 000 tonnes tous les 6 ans.
Logement :NAZCA ? PISCO Hispana hotel



   



L

IMA
Après une traversée sans fin d’un désert, nous arrivons à Lima. Tout au long de la route, des bornages délimitant des lopins de sable avec des cabanes de paille comme habitation.
La ville est énormes avec ses 8 millions d’habitants, les faubourgs sont surpeuplés et n’ont pas un aspect très engageant.
Il tombe une fine bruine, le ciel est très bas, gris, l’air chargé de pollution. Notre hôtel est lui par contre superbe, c’est un vieux palais transformé, couloirs, recoins, escaliers en colimaçon, lustres en cristal, chambres avec de très haut plafond ; le tout décoré de tableaux, de statues, nous avons l’impression de loger dans un musée.
Hébergement (hotel espana)


La visite de la ville est tout de même agréable même si elle est désignée comme l’une des plus tristes du monde. Nous déambulons place des Armas et visitons la cathédrale et un certain nombre d’églises et de couvents.
                                                     
Nous rejoignons le quartier de Miraflorès et le bord de mer pour nos derniers jours au PEROU. Ici plus de cabanes et arrière-cours insalubres, les voitures rafistolées. Les rues sont propres et bien gardées ; pratiquement un agent de surveillance devant chaque porte (on lutte contre le chômage comme on peut), c’est  un quartier résidentiel.
hébergement (casa de baraybar)
En conclusion le PEROU restera un pays agréable et haut en couleur, même si les Péruviens sont distants et plus intéressés par leur petit commerce, mais vu leur situation cela semble compréhensible.
L e déphasage entre une économie florissante grâce au cours des matières premières dont le sous sol est très riche et les conditions de vie de péruviens reste choquant, 80% de la population est analphabète. 
Nous garderons de ce séjour les images de la palette des couleurs, des vêtements, les superbes paysages des ANDES et beaucoup de poussière… mais aujourd’hui nous sommes incollables sur le baroque du XVè siècle et sur l’art religieux espagnol. 
MEXICO

M
EXICO CITY
La capitale est vraiment impressionnante, c’est l’une des plus grandes agglomérations du monde.
Nous logeons dans le quartier historique près de la place Zocalo. ( hôtel ISABEL central mais très bruyant coté rue )
                                              
La découverte de cette ville a été très agréable, après LIMA la grise, nous avons trouvé ici une ville dynamique, en mouvement perpétuel avec des manifestations permanentes et parfois des plus surprenantes comme celle que nous avons vue hier, plusieurs centaines de personnes nues manifestant sur une place entourée des CRS locaux.
                                                
Nous sommes dans le mois de la patrie, les drapeaux mexicains sont partout, les rues grouillent de monde dans une ambiance bon enfant.
Le centre ville est organisé autour de larges artères bordées d’arbres, de grandes places et de grands jardins. Les bâtiments bien que de guingois (la ville est bâtie sur d’anciens lacs asséchés) sont vraiment très beaux et leur nombre impressionnant. A chaque coin de rue, une nouvelle église, un bâtiment remarquable, nous avons fait le tour des différents quartiers avec un bus touristique, car les distances sont importantes.
Aujourd’hui la journée a été consacrée au musée national d’anthropologie,  un des plus grands du monde. Nous avons pu y découvrir de nombreuses pièces de l’art précolombien ainsi que sur les différentes civilisations qui ont peuplé le Mexique.
Notre balade au marché a été écourtée par un violent orage
P

UEBLA
Nous avons décidé de faire une halte dans cette ville baroque de toute beauté, classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, elle est très agréable après le tumulte de Mexico.(hôtel SAN DOMINGO très bien situe et accueil charmant)
Le centre est ordonné autour de la cathédrale, composé de maisons aux façades décorées de céramique de couleurs. Des petites places à l’ombre, de grands arbres et des églises baroques à chaque coin de rue. Les sucreries et les glaces sont les spécialités locales.
                                                         

O
AXACA
A 500 km au sud de Mexico, c’est une ville pleine de charme encadrée de montagnes.(hôtel POSADA EL CHAPULIN  simple mais accueil et conseil vraiment tres sympa avec la famille et les mamies)
Des petites maisons aux couleurs vives bordent les rues piétonnes. Nous déambulons autour de la place Zocalo à la fraîcheur des arbres, car nous avons retrouvé la chaleur (36°) en arrivant.
A l’approche de la fête nationale la ville est très animée avec des concerts le soir et des spectacles de danses traditionnelles folkloriques.
Nous assistons à un bal autour du kiosque, les hommes et femmes ont de très beaux vêtements, certains poussent le détail en portant des costumes sortis d’une autre époque. Ils dansent le Danzon, très académique, figures très codifiées, un vrai plaisir pour les yeux.
Le lendemain visite du site Zatopèque de MONT ALBAN, perché à 2000m d’altitude. Il domine toute la vallée, l’endroit est très agréable et l’ensemble vraiment exceptionnel. Notre dernière journée dans cette ville est consacrée au grand  marché. Il est immense on y trouve de tout ; de la nourriture, des vêtements au milieu de la quincaillerie et de l’électronique. Nous allons ensuite au musée, installé dans le très beau couvent Santo Domingo. Il renferme les trésors découverts au MONT ALBAN.
                                                        
OAXACA est la ville du chocolat et une très agréable odeur flotte dans certaines rues, c’est aussi la ville du mezcal un alcool de cactus.
P
UERTO ANGEL
Après avoir emprunté une des routes les plus sinueuses que nous ayons prises, nous découvrons cet agréable petit port de pêche au bord de l’océan pacifique.
Situé dans une petite baie abritée, les plages sont agréables. Nous sommes arrivés le jour de la fête nationale, tout le village était réuni sur la place face à la mer. Nous avons assisté au spectacle donné par les écoles et les associations dans une ambiance pleine de bonhomie et d’amabilité des habitants.
Le lendemain nous sommes sortis en mer pour découvrir les plages nichées dans les criques alentours, admirer les fonds marins et les poissons de toutes les couleurs. Au passage nous avons croisé des tortues de mer et au bout des lignes, deux gros thons.
Notre hébergement à l’Hôtel  « LA CABANA playa del panteon (sans le meilleurs logement avec un accueil et une gentillesse) » est vraiment agréable ambiance JAZZY piscine et sourire, nous avons un peu de mal à faire nos sacs. Nous avons rencontré des «français» avec qui nous avons passé un bon moment.

S
AN CRISTOBAL DE LAS CASAS/LE CHIAPAS
Après 12 h de bus de nuit nous voici au CHIAPAS. Cette région qui est l’une des plus prospères du Mexique n’en reste pas moins la plus pauvre. Les MAYAS ont su garder une indépendance, tant vers le pouvoir central que de l’église, c’est le fief des indiens zapatistes.(hôtel posada BELEM bon hôtel sur une petite place tranquille)
La ville est très agréable avec ses ruelles et ses maisons  basses toutes en couleur, dans les rues se mêlent les différents indiens Tzotziles descendus des montagnes pour vendre leurs produits. Les femmes selon leur village arborent des tenues aux couleurs différentes, le marché est  bigarré.
                                           
Nous rejoignons en collectivo les villages mayas de SAN JUAN CHAMULA.  Dans l’église  de curieux rites se déroulent ; les fidèles allument des cierges discutent, fument, boivent une eau de vie pour les hommes et du PESI pour les femmes. Nous assistons dans ce brouhaha à une cérémonie de baptême ou plusieurs dizaines de familles attendent leur tour pour faire baptiser à la chaine les enfants.

Balade dans le marché, nous passons au cimetière pour assister à une étrange coutume. Les familles s’installent devant les tombes pour déjeuner avec les morts au son d’orchestre de mariachis.                                               
             Le village a su profiter de ces particularités et vit aujourd’hui de la manne touristique c’est pourquoi nous rejoignons à quelques kilomètres le village de Zinacanta qui est moins fréquenté. Nous profitons de cette visite pour donner les vêtements que nous ne voulions plus porter. Nous avons trouvé une institution pour déposer les médicaments.
P
ALENQUE
De San Cristobal à Palenque nous avons fait un agréable voyage. Les paysages de montagne de l’Altos sont très beaux et chose curieuse le maïs  est cultivé partout à flan de montagne dans des endroits vraiment abrupts.(Hôtel très correct pour le prix : a coté de la station de bus)
 Changement de climat, nous arrivons sous des trombes d’eau et la chaleur est vraiment étouffante, la ville en elle même n’est pas très belle et nous en avons vite fait le tour.
L e site de Palenque qui veut dire « entouré d’arbre » est un des sites MAYA  le plus grand ; niché dans la forêt vierge il vraiment très beau. Il est composé d’importants édifices au milieu de la végétation tropicale, les arbres sont partout et certains bâtiments sont à peine visibles.

                                     

On dit que beaucoup  d’autres n’ont pas encore été explorés, quand on pense au trésor qui à été découvert ici et que nous avons vu au musée de MEXICO cela nous laisse rêveur
Allez MARIE CLAIRE ! Une petite chasse au trésor pour finir ce tour du monde !!!!!!!!  

C
AMPECHE
 

Nous sommes dans le Yucatan dans le golfe du Mexique. Le guide du routard nous avait vanté la petite ville de Campeche, bof. Le centre historique est composé de maisons coloniales aux façades peintes de plusieurs couleurs, c’est la seule ville fortifiée du Mexique. (hôtel COLONIAL minable accueil très froid voire désagréable et un cafard sur la figure en peine nuit)
M
ERIDA/UXMAL
Nous sommes arrivés à MERIDA, la capitale du Yucatan. Nous avons bien aimé cette ville avec sa place Zocalo très animée le soir, les petites places autour des églises où se produisent des musiciens. Nous étions là pour la visite du site d’UXMAL. (Hôtel TRINIDAD vraiment agréable, un coin de verdure en centre ville)
 C’est un site remarquable car entouré par une chaine de collines, la beauté et la précision de son architecture. Les ruines renferment encore de nombreux mystères.
 
La situation politique dans la région semble assez tendue, les contrôles de police fréquents avec une présence militaire sur les grands axes.
Encore un site, après c’est  terminé…………     pour les sites………………. quoi que !!!!!!!!!!

V
ALLADOLID-CHICHEN ITZA
L a ville est très jolie malgré les rues qui sont un peu défoncées par les travaux, c’est un gros bourg tranquille avec son ZOCALO ombragé dominé par les deux tours de l’église.(hôtel SAN CLEMENTE en face du zocalo avec sa piscine très agréable)
Le site de CHICHEN ITZA est à une demi heure de bus, et nous y sommes de bonne heure pour profiter du calme avant l’arrivée des groupes de touristes.
     
Le site maya est vraiment magnifique avec sa pyramide centrale, son jeu de pelote  et les différents temples, nous avons trouvé très agréable de déambuler dans la Zone centrale et ses différents édifices.
Heureusement que nous sommes arrivés tôt car dès 11heures les cars de touristes ont déversé leur cargaison. Un  vrai spectacle !!!!!
Nos avons vraiment beaucoup aimé cet endroit                                                    

T
ULUM
 
Une grande plage de sable blanc une mer turquoise, un beau temps ;   le début des vacances ?
 Nous allons prendre une semaine de vacances !!!!! Pas de sac au dos, pas de changement d’hôtel tous les deux jours, pas de visite de site historique, ni d’églises baroques…….. Les vacances.
Tulum est un gros bourg tout en longueur au bord de la côte caraïbe, le site n’a pas encore été envahi par les ressorts hôtels de la riviera de Cancun. Notre logement est très sommaire, une paillotte au bord de la plage sans électricité, (hôtel Eco tulum cabane rustique sans électricité mais au bord dune belle plage)mais quel paysage, nous ne resterons finalement que deux jour car nous sommes loin du bourg et à part la plage, peu d’activités, les vieilles habitudes reprennent le dessus.
I
SLA de la MUJERES
Une petite île (8x4 km) face à l’horrible  Cancun. Elle a un certain charme au milieu des eaux turquoise et le petit village bien que touristique reste pittoresque avec ses maisons de toutes les couleurs. La côte ouest de l’île est très sauvage mais nous y découvrons de belles villas en front de mer. Les plages de la côte est sont agréables car nous sommes en basse saison,  il y a peu de monde sur l’île en ce moment. Nous avons un hôtel sympa dans le centre du village (hôtel Francis Arlène vraiment très bien ) et allons poser nos sacs ici jusqu'à notre envol vers l’Europe mercredi prochain. Allez, on profite des derniers jours.
 Conclusions sur le Mexique
L e voyage a été très agréable et le pays vraiment très intéressant, tant par les paysages que par la beauté des sites mais aussi l’ambiance qui y règne.
Le Mexique est chargé d’histoire, les sites archéologiques que nous avons visités sont bien restaurés et la variété des paysages nous a enchanté, des plages du pacifique à Puerto Angel à celles des Caraïbes aux eaux turquoises et les montagnes du Chiapas.
 Des villes, nous garderons les images de ces places « Zocalo » ou se retrouvent les familles, à la fraicheur du soir, pour flâner en mangeant des glaces à l’eau, danser, écouter de la musique dans une ambiance très sympathique.
Les mexicains tout au long de ces quatre semaines ont été très agréables, serviables toujours souriants et d’une politesse incroyable. Le pays est coloré et à chaque moment un air de musique vient vous mettre dans l’ambiance parfois un peu bruyamment, mais la salsa cubaine de l’autre côté de la baie, nous adorons.Nous n’avons visité que le sud du Mexique, mais nous garderons de ce pays un excellent souvenir et VIVA MEXICO.

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