SAN IGNACIO _ SALTA
SAN IGNACIO
Nous avons pris le
bus à 9h (220 p pour deux)
Ce bus n'est pas au
top et en plus c'est un omnibus, il s’arrête à chaque instant.
La route sera
longue, nous longeons de grandes étendues de forêts de pins, nous
verrons de nombreuses scieries, des briqueteries et de grands camions
chargés de bois circulent sur notre route.
Les accès
perpendiculaires à la route sont des chemins de terre rouge de
latérite, ils sont boueux.
De petites
habitations de briques ou de bois au toit de taule bordent la route.
Des enfants crasseux jouent dans la boue au milieu de carcasses
rouillées de voitures et de tas de vieux pneus manifestement, la
pauvreté semble le bien le plus partagé dans ce monde, peu de
culture quelques rares troupeaux de vaches.
Nous traverserons
quelques villages avec de grandes gares de bus au nom un peu étrange
comme Eldorado.
Nous mettrons 5h1/2
pour faire 4OO km.
La ville de SAN
IGNACIO est un grand village, de grandes rues perpendiculaires, un
centre bourg sans charme, nous logeons à la posada LOS LARTEGOS
l'hébergement n'est pas terrible, le routard en avait vanté les
mérites, cela doit faire un moment qu il n'est pas passé. Il n'y a
pas grand-chose d'autre dans le bourg.
Nous avons dîné à
la pension et là, la cata le patron avait déjà largement commencé
l’apéro, embrassades, musique française à fond, un repas moyen
avec le patron pot de col. Ce n'était que le début, vers une heure
du matin engueulades dans le jardin, entrée sortie de la voiture ;
rebelote à 4 h du matin, ses copines bourrées braillent. Le matin
pas âme qui vive, nous aurions du rester deux jours nous sommes
partis en laissant l'argent de la location ; trop honnête.
Nous laisserons un
mot au guide du routard pour le sortir des références du prochain
guide.
Nous avons été
visiter les ruines des pensions Jésuites, bof bof bof.
Nous devons
être un peu blasés, après avoir vu ANKOR cela est bien fade.
Néanmoins, l'
histoire et la conception et l'organisation politique de la
communauté par les pères Jésuites étaient très intéressantes,
une utopie proche d'un communisme catholique.
Nous prenons le bus
pour POSSADAS puis un autre bus de nuit pour SALTA 1300 km.
Prix : 1300
pesos (environ 80 euros) départ 13h30 - arrivée 7 h le lendemain.
Nous rencontrons
deux jeunes françaises, discussion agréables, elles se rendent
aussi à SALTA.
La route est une
suite de très longues lignes droites bordées de vastes étendues de
pâturage, nous croisons des troupeaux de vaches, de moutons, de
cheveaux, de grandes étendues d'eau et quelques rivières. Peu de
villages mais de petites fermettes au toit de tôle avec un potager,
des poules, oies et canards.
La circulation reste
importante nous croisons ou doublons de longs attelages de camions et
des bus
.
SALTA
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