INDONESIE

Nous avons eu un très agréable vol au départ de Sydney. Nous avons survolé tout le centre le l'Australie, bien qu'étant en altitude, le désert était bien visible. C'est très impressionnant.

Nous revoici à Bali. Nous avons pris un hôtel à Kuta, la ville a changé, beaucoup d'Australiens une bière à la main, des magasins de surf d'une grande marque, des supermarchés, une vie nocturne assez agitée. C'était déjà les remarques de certains touristes que nous avons croisés en Australie, Bali est devenue trop touristique et la vraie âme de Bali a disparu.

Nous avons décidé de rejoindre Java en bus pour cela nous avons rejoint l'immense mais déserte station de bus de Denpasar.

Etonnant, pas une information écrite, pas de bus, nous trouvons le comptoir, un prix griffonné à la hâte, la conversion n'étant pas facile, (320 000 roupis - 25 euros) cela ne semblait pas extraordinaire pour 10 h de bus plus la traversée en bateau !!!!!. En réalité c'était trois fois le prix local.

Un bus pourri, 60 à l'intérieur, la route en très mauvaise état qui relie Bali à Java est très fréquentée par des camions, les bus à grande vitesse.

Nous débarquons Ketapan, le port de BANYUWANGI, de l'autre coté du détroit. Après quelques recherches nous dormons au « Ketapang indah » face à Bali.

L'hôtel est vraiment bien.

Nous poursuivons la remontée de Java en train. C'est bien organisé, pas d'embrouille dans les prix.

PROBOLINGGO

Nous prenons un bemo (petit mini bus) en lui donnant l'adresse de notre hôtel, il nous balade et nous débarque devant une agence de voyage. Haussement du ton, mauvaise foi, nous repartons les sacs sur le dos à la recherche d'un nouveau moyen de transport.

Nous sommes venus pour visiter le volcan Bromo. Tarif hors de prix, météo incertaine, le moral se gâte aussi, nous décidons de remonter dans le train.

SOLO

Nous avons choisi un hôtel en retrait de la ville pour souffler un peu car à Java les villes sont bruyantes et sales, les trottoirs défoncés.

Des centaines de mobylettes, les doigts en permanence sur le klaxon.

Nous avons visité une fabrique de Batik,

l'exposition du Kraton très délabrée à l'abandon.

La ville est en pleine expansion, avec un grand mall et des stocks de vêtements démentiels.

YOGYAKARTA

La ville est plutôt agréable malgré ces 1,6 million d'habitants toujours dirigée par un sultan. Une rue principale avec ce jour là une manifestation « anti Charlie », vindicative, les organisateurs avaient dû recruter le cortège dans les écoles coraniques du coin.

Visite du Kraton, cœur culturel et politique de la ville, c'est le gigantesque palais javanais des sultans de Jogja. Cité fortifiée, elle compte 25 000 habitants.